Via Francigena

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Italie – Les Alpes

Pour celui qui part du Nord de l’Europe, le col du Grand-Saint-Bernard (2.473 m) et les Alpes sont les premiers vrais obstacles à surmonter. Passée la montagne, les pâturages alpins, les torrents et les forêts de conifères laissent la place à un cadre de douceur déjà méditerranéen. Vous marcherez sur des sentiers entre les murets, de château en château, avec les montagnes blanchies qui se découpent sur l’horizon. La Vallée de la Dora est ample et profonde, mais elle s’élargit dans le bassin de l’amphithéâtre d’Ivrea, avec ses lacs, miroirs lumineux, que vous entrevoyez entre les pergolas des vignes.  

La beauté du paysage alpin est accompagnée par la richesse du patrimoine artistique. Aoste, encore renfermée entre les murs de la ville romane, accueille le voyageur. Ici, vous verrez le théâtre et les tours de l’antique Rome, vous passerez – tout comme les pèlerins médiévaux – sous la Porte Pretoria et à côté de l’arche d’Auguste, qui, depuis le Ier siècle, souhaite la bienvenue à l’étranger en terre d’Italie. Tu trouveras les traces de la Via consulaire des Gaules, creusée dans la roche, à Donnas et aussi à Ivrea, l’Eporedia romaine.

Sur les lieux des temples païens sont apparues des églises médiévales : arrêtez-vus et contemplez les beaux portails gothiques, les clochers, points de référence des pèlerins. À chaque clocher correspond une bourgade, une des innombrables fractions qui font un pays, toutes entourées de prairies. Sur le sentier battez le pas au rythme des sons des cloches. Trouvez dans le bourg la possibilité de restauration et de saveurs nouvelles : le pain noir de seigle, le beurre d’alpage, la Fontina, les savoureux jambons et le lard.

Vous ne  vous attendez pas à ce que le Canavese fut une terre de vin. Vous vous en rendez compte sur les pentes raides ensoleillées, le long des sentiers qui longent les vignes verticales, les branches soutenues par des murets et des piliers en pierres, que le soleil réchauffe. Ici fleurissent le romarin et les amandes à la fin de l’hiver, aux pieds des dernières ramifications alpines. Les pays – Bollengo, Viverone, Roppolo – s’inclinent sur les douces pentes de Serra d’Ivrea. Ils ont de belles tours et des loggias en bois, encore renfermés entre les murs des abris médiévaux. La Dora coule sur la plaine toujours plus ample, qui débouche déjà dans la vaste et plate Plaine Padana.

Cartes et GPS traces

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Italy – the Alps

For those starting from Northern Europe, the Great St. Bernard Pass (2473 m) and the Alps are the first real obstacles to overcome. After passing through the mountains, alpine meadows, streams and coniferous forests you suddenly find yourself in fields and the Mediterranean climate. In the Aosta Valley you will walk on mule tracks between stone walls, going from castle to castle, between the mountains that stand looming and whitewashed. The Dora Valley is a wide and deep groove, holding the crystal waters of the river.  It finally widens into the basin of Ivrea, with its lakes, like bright mirrors that reflect the surrounding outstretched vineyards.

The beauty of the alpine landscape is accompanied by the richness of the area’s artistic heritage. Aosta stands still enclosed within the walls of the once Roman city. You will see the theatre and the towers of ancient Rome, and will pass – just like medieval pilgrims – under the Porta Pretoria, near the Arch of Augustus, which from the first century has welcomed strangers into Italy. You will find traces of the old road to Gaul, the Roman Eporedia, carved into the rock in Donnas and again in Ivrea.

On the sites of pagan temples medieval churches have risen. Periodically along the route you must stop to contemplate the beautiful Gothic portals, the bell towers – each a pilgrim’s point of reference. Every bell corresponds to a town, one of the many countless hamlets that make up the country, all surrounded by meadows. On the path your ears will pick up the distant sound of cowbells. In each village have the chance to find refreshment and to try distinctive local flavours: black rye bread, alpine butter, Fontina cheese and delicious hams.

Wind your way through the steep sunny slopes, along the mule tracks that run along the vertical lines of the vineyards, where branches are supported stone pillars and the sun warms the grapes. In late winter rosemary bushes and almond trees bloom at the foot of the last Alpine foothills. The towns of Bollengo, Viverone, Roppolo recline on the gentle slopes of the morainic deposits of the Serra d’Ivrea. Here you will find beautiful towers and wooden lodges, still enclosed within medieval walls. The Dora River continues through the increasingly broad plain, which now fades into the Po Valley on the horizon.

Maps e GPS tracks

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Volontari per la mappatura del percorso toscano attraverso tecnologia Google Trekker

Nell’ambito delle azioni volte a migliorare l’accessibilità e la fruibilità della Via Francigena, Regione Toscana comunica che nel prossimo mese di novembre è prevista una azione di mappatura del percorso toscano attraverso la tecnologia messa a disposizione da Google, attraverso un dispositivo che consentirà di mappare e quindi “fotografare” a piedi l’intero cammino e renderlo poi disponibile su Google Street View, analogamente a quanto già disponibile per i maggiori centri abitati (e che non saranno quindi oggetto di nuove riprese).

Toscana Promozione Turistica si avvarrà della collaborazione di FEISCT, Federazione Europea itinerari storici culturali e turistici, per l’individuazione dei “trekker” che percorreranno a piedi le 15 tappe toscane, la determinazione delle tempistiche e per il raccordo con i 38 Comuni attraversati dalla Via Francigena.

Per gli interssati si comunica che è possibile percorrere anche solo alcune tappe del percorso toscano e che è previsto un rimborso spese giornaliero. E’ possibile realizzare il percorso anche in più persone ed è prevista una assistenza tecnica e logistica lungo il percorso.
Si rende noto che una specifica formazione è prevista il giorno lunedì 24 ottobre presso l’ostello del pellegrino di Camaiore alle ore 15.30.

 

INFO E CONTATTI
Sabrina Busato, FEISCT
cell. 371 1790154
feisct@libero.it

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Les monuments que nous rencontrons sur la via Francigena donnent une âme à la route des Francs.

 

On dit que l’archevêque arriva à Calais (62) puis fit un détour par Wissant. Situé entre le Cap Gris-Nez et le Cap Blanc-Nez, le village connut un passé riche en événements.

Au nord de l’ancienne voie Romaine qui est aujourd’hui la via Francigena, on trouve les vestiges de l’abbaye du Mont Saint-Eloi (62), fondée par Saint-Vindicien, un disciple de Saint-Eloi. Au fil des ans, le monastère subit diverses attaques, connut une période d’apaisement et du XIème siècle à la révolution, elle devint une très grande abbaye abritant une communauté de chanoines augustins dont le dernier abbé fut guillotiné en 1791 ;

Arras (62) est célèbre dans le monde entier pour ses deux magnifiques places flamandes, mais ce ne sont pas les seules richesses architecturales à découvrir…

L’abbaye de Vauclair (02) fut fondée en 1134 par Saint-Bernard de Clairvaux à la demande de Barthélemy de Jur, l’évêque de Laon auquel il était apparenté. Elle fut construite à une quinzaine de kilomètres au sud de Laon (02) où il faut découvrir la cathédrale.

Reims (51) : Sa cathédrale remarquable et la présence de monuments ou de bâtiments érigés à des époques très différentes (Antiquité, Moyen-Âge, périodes classique, moderne et contemporaine) permettent aux visiteurs de parcourir, au fil des rues, deux mille ans d’histoire et d’architecture. Quatre sites sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Brienne-le-Château (10) est au carrefour des trois grands lacs et au cœur du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient. Cette ville possède un magnifique château surplombant la localité et ses environs. Elle doit sa célébrité au séjour dans sa jeunesse de Napoléon Bonaparte à l’Ecole Militaire.

Bar-sur-Aube (10) vécut une période faste au cours du Moyen-Âge. La cité jouissait d’une grande renommée et connut la prospérité grâce aux Foires de Champagne. Entre Flandre et Italie, on y échangeait soies, épices, textiles… Aujourd’hui la ville ancienne, ceinturée de boulevards à l’emplacement des remparts disparus, conserve ses petites rues pittoresques, ses vieux hôtels et ses deux églises Saint-Pierre et Saint-Maclou.

Clairvaux (10)doit devenir une étape majeure en France.

Cette abbaye cistercienne, fondée au XIIème siècle par Saint-Bernard, reste un chef-d’oeuvre français de l’architecture monacale. Elle fut transformée en prison par Napoléon. On y découvre divers bâtiments retraçant l’histoire des lieux :

Le splendide bâtiment des convers avec son cellier et son dortoir (XIIème siècle), la Grange du XVIème siècle, l’hostellerie des Dames et le Grand Cloître classique du XVIIIème siècle.

Vous pourrez être accueilli toute l’année à l’abbaye pour obtenir des informations et visiter le lieu.

La principale curiosité de Châteauvillain (52) se trouve dansleParc aux Daims. On y pénètre parla Porte Madame, qui fut l’une des trois portes d’accès à la ville au XIVème siècle. 

Ce parc fut créé en 1655 par le seigneur François-Marie qui fit élever un mur de six kilomètres en pierre pour pouvoir s’adonner à sa passion de la chasse. Planté de magnifiques arbres aux essences diverses, cet espace de plus de 270 hectares, compte une centaine de daims qui vivent en harmonie avec la nature et l’homme. 

Située sur la voie romaine, la Maison-Dieu de Mormant (52) fondée en 1120, reçoit dès son origine, une vocation de maison hospitalière, assurant le relais indispensable aux “passants” sur une route très fréquentée.

Avec ses hauts remparts, ses imposantes tours et ses nombreux clochers, Langres (52) offre une vue imprenable aux portes de la Champagne et de la Bourgogne.

Le chemin de ronde de 3,5 km comporte 12 tours et 7 portes. La via Francigena passe sur ce chemin.

La Cathédrale Saint-Mammès (XIIème siècle – façade du XVIIIème siècle) conjugue harmonieusement artroman et gothique. Il faut visiter la salle du trésor (reliquaires, statues, ostensoirs…) et découvrir le panorama sur la ville, du haut de la Tour Sud de la Cathédrale

N’hésitez pas à faire un petit détour pour visiter Champlitte (70) et son superbe château construit au XVIIIème siècle. Cet édifice abrite aujourd’hui le musée départemental d’arts et traditions populaires, classé monument historique. La vie rurale au  XIXème siècle jusqu’au début du XXèmesiècle y est reconstituée grâce à de nombreuses collections, dans une mise en scène très évocatrice et attrayante.

Le musée de la Vigne et des Pressoirs sous l’Orangerie du château mérite aussi d’être vu si l’on veut connaître l’histoire du Vignoble Chanitois.

Avec deux cents monuments classés, une citadelle inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, le deuxième secteur sauvegardé de France, un patrimoine considérable, et l’un des mieux préservés, Besançon (25) est sans aucun doute une cité d’exception.

La via Francigena suit la vallée, à Ornans (25), patrie du peintre Courbet qui y trouva souvent l’inspiration. Vous pourrez y visiter un magnifique musée consacré à cet artiste. Vous ne manquerez pas de vous arrêter à Lods (25) « Plus beaux villages de France »

La rue de la République à Pontarlier (25), avec ses 520 mètres de long est la plus célèbre de la ville. L’arpenter c’est suivre la via Francigena ! La porte Saint-Pierre célèbre la reconstruction de la ville. L’église Saint-Bénigne est particulière avec sa façade postiche et son clocher-porche ressemblant à celui des églises de montagne.

Forteresse située au coeur d’un site naturel magnifique, le château de Joux (25) présente sur 2 hectares l’évolution de l’architecture militaire, du Moyen-Age au fort de type Joffre.

La via Francigena quitte la Franceaux Fourgs (25), c’est le dernier village traversé avant l’entrée en Suisse.

Pour en savoir plus

laviafrancigenaenfrance.fr et Carnets de route « La via Francigena en Terre de France » éditeur Les routes du terroir (France)                                                                              

Charles Miber
Photos Benoit G

 

 

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Concorso di Idee per la realizzazione del Timbro Credenziali di Veio

L’associazione Valorizziamo Veio indice un concorso di idee per la realizzazione del timbro per le Credenziali del Pellegrino presso il Borgo di Isola Farnese e Veio.

E’ possibile partecipare fino alle ore 12:00 del 30 gennaio 2017.

Regolamento e locandina in allegato.

 

INFO E PARTECIPAZIONE
valorizziamoveio@gmail.com

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Weekend all’UNA Golf hotel di Cavaglià, con tour in e-bike tra le colline e le risaie

Un’idea per godervi i primi weekend di autunno? Esplorate in E-Bike le meraviglie naturali del biellese: quattro giorni tra le dolci colline piemontesi e i boschi della Serra Morenica, fino agli splendidi panorami del lago di Viverone. E se alla bicicletta volete alternare un po’ di relax, niente di meglio di una partita di golf o una passeggiata tra le magiche vie di Torino, raggiungibile in meno di un’ora.
Scopri i dettagli del tour!

 

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Il paesaggio sacro dal concetto alla prospettiva europea. La ricerca scientifica della Via Francigena

 

Durante il Convegno “Via Francigena. Via di Pace” in programma la scorsa primavera, si è svolta la tavola rotonda sul tema ” Sacred Landscape: From Concepts to European Perspectives“,  nel quadro dell’attività di ricerca del Comitato Scientifico dell’ EAVF (Comitato Scientifico AEVF)Il Comitato si è fficialmente insediatosi per la prima volta il 29 gennaio 2016 a Monteriggioni, in occasione del terzo Forum dell’Associazione Europea delle Vie Francigene e del Convegno internazionale “Comuni in cammino. Les Chemins de la Via Francigena – Jubileum 2016″ svoltosi  il 30 gennaio 2016 a Abbadia Isola di Monteriggioni (SI), “sosta” di Sigerico nel suo pellegrinaggio lungo la Francigena. In tale workshop i membri hanno discusso tutti insieme sul tema dei cammini e pellegrinaggi  nell’ambito del patrimonio materiale e immateriale tra ricerca scientifica e progettualità territoriale sulla base delle esperienze condivise. Questo Comitato Scientifico, formato da tredici istituzioni europee (https://www.viefrancigene.org/en/comitato-scientifico), è stato voluto dall’Associazione, alla conclusione dell’esperienza maturata nell’ambito del progetto europeo “Via Francigena and the Pilgrimage Ways. This is Europe” PER VIAM – Pilgrims’ Routes in Action”, e sostenuto  dall’European Universities Network of Knowledge (EUNeK) con il patrocinio del Centre for Advanced Studies in Tourism (CAST) dell’Università di Bologna (UNIBO) e di Almatourism (Almatourism), rivista di UNIBO.

Nel primo workshop di Monteriggioni, tutti i membri del EAVFCS insieme a diversi attori locali, compreso il presidente dell’EAVF, Massimo Tedeschi, e il sindaco di Monteriggioni, Raffaella Senesi, si sono uniti per avviare un’azione congiunta a sostegno  dell’EAVF. Da parte sua, il Comitato Scientifico si è assunto la responsabilità di sviluppare la ricerca sul patrimonio culturale e sociale, sugli itinerari culturali e pellegrinaggi in sintonia con le organizzazioni culturali internazionali, le associazioni dei camminatori e le comunità locali a sostegno di una più ampia e permenente partecipazione sociale. Altro obiettivo è quello di sviluppare in comune progetti dedicati anche al turismo culturale e alle nuove pratiche di comunicazione, sulla base di studi dedicati allo sviluppo territoriale sostenibile delle regioni rurali attraversate dai pellegrini. In quell’occasione sono emersi alcuni temi : i paesaggi sacri europei e  il sistema interregionale europeo con riferimento ai corridoi/buffering degli itinerari (partendo dalla Via Francigena); l’accoglienza, declinata sull’accessibilità per portatori di handicap per le classi giovani a partire dai bambini e dalle famiglie, e su progetti di mobilità privilegiata  con Trenitalia (interrail “francigena ” a scala europea); il Benvenuto Pellegrino con il coinvolgimento delle attività commerciali dei centri storici, dell’artigianato e dell’ospitalità/ristorazione/entertainment tramite aziende agricole dedicate, ristorazione, ostelli, con la riqualificazione e integrazione delle stazioni dismesse e delle case cantoniere (Agenzia del Demanio), senza dimenticare l’immenso patrimonio di edifici sacri in stato di dismissione, abbandono e degrado; il contributo e sostegno a pubblicazioni periodiche e occasionali, nazionali e internazionali, accademiche su riviste e numeri speciali (Almatourism) e professionali con i T.O.; analisi quantitative e qualitative sui pellegrini e camminatori sulla Via Francigena raccolte ed elaborate da un costituendo Osservatorio-laboratorio geo-statistico sostenuto dal CAST. L’obiettivo è di costituire un sistema interregionale europeo sempre più attento ai processi di inclusione sociale e culturale attraverso città e aree rurali europee lungo il corridoio della Via Francigena, per allargarsi al quadro delle strade dei pellegrini in generale.

In  occasione della tavola rotonda “Il paesaggio sacro dal concetto alla prospettiva europea“, svoltasi a Palazzo Farnese di Piacenza nei giorni del 28 e 29 aprile, si è cercato  di mettere a fuoco  temi fondamentali per dare consapevolezza culturale e spirituale alle strade europee dei pellegrinaggi e non solo, partendo dal concetto di  paesaggio sacro in un confronto tra le differenti  prospettive europee e degli organismi come l’UNESCO e la Convenzione europea del Paesaggio. Alla tavola rotonda, coordinata da Gloria Pungetti, membro del Comitato Scientifico dell’EAVF, professore presso l’Università di Sassari e direttore del Cambridge Centre for Landscape and  People dell’Università di Cambridge, e moderata da Fiorella Dallari, responsabile del Comitato Scientifico dell’EAVF, hanno dato il loro contributo esperti religiosi e laici, in un confronto tra le differenti prospettive europee, anche su richiesta anche del Council of Europe Conference on ELC (Convenzione Europea sul Paesaggio). Erano presenti  Maguelonne Dejeant-Pons, presidente di ELC, Christopher Young, esperto internazionale di patrimonio culturale e General Rapporteur di UNESCO WHC Expert Meeting; Enrico Buergi, ex-presidente del Council of Europe Conference on ELC, della Svizzera; William Pettit, rappresentante della Cattedrale di Canterbury; padre Nicolino Manca, del PIME, Italia; Adele Cesi, del Ministero italiano del patrimonio culturale e del turismo; ed Eva Konkony-Gyuro, dell’Università ungherese di West Hungary.

Nell’obiettivo di dare un contributo sulla definizione del concetto di paesaggio sacro, i componenti della tavola rotonda hanno elaborato un quadro di riferimento condiviso, come richiesto dall’ELC, basilare dal punto di vista teorico per avanzare nelle ricerche sempre più marcate, a supporto delle politiche dell’UNESCO nell’iniziativa su tema Heritage of Religious Interest; lo stesso vale per il Consiglio d’Europa con l’Istituto europeo degli itinerari culturali e per la Convenzione europea del paesaggio, in riferimento ai paesaggi, siti e strade che si possono definire sacri. Infatti, in questi ultimi anni sempre più si è diffusa negli organismi internazionali culturali la consapevolezza del ‘gap’ e della sottovalutazione, e quindi del debole riconoscimento di categorie di paesaggio,  sulla base di un approccio integrato.   Verso la fine del 2010 l’ UNESCO con la sua iniziativa dedicata alle Properties of Religious Interest (PRI) ha lanciato  questo strategico concetto attraverso il mondo, in cui i partecipanti alla tavolo di lavoro riconoscono un valido modo  per superare la dicotomia tra patrimonio tangibile ed intangibile in un contesto di sviluppo sostenibile, con particolare riferimento alle aree industrializzate con una lunga storia come nel bacino mediterraneo, di cui Grecia e Italia costituiscono la culla della civiltà occidentale.

Il termine “Religious property“, nel linguaggio dello studio dell’ICOMOS (Jokilehto, 2005) “, è definito come  “any form of property with religious or spiritual associations: churches, monasteries, shrines, sanctuaries, mosques, synagogues, temples, sacred landscapes, sacred groves, and other landscape features, etc.”. Il termine “Sacred site” comprende quelle aree con uno speciale significato spirituale per le persone e le comunità, mentre l’endiadi “Sacred natural site” corrisponde alle aree di terra e acqua con uno speciale significato spirituale (IUCN/UNESCO, 2008).  L’aggettivo speciale è da attribuire alla percezione della comunità e ad un suo sempre più ampio coinvolgimento. Le 16 categorie di interesse religioso individuate sono stati aggregati per rispondere in modo più efficiente ad un management sostenibile: ambiti archeologici e urbani, paesaggio (nell’accezione di naturale che culturale), monumenti/strutture, e strade (itinerari culturali – strade di pellegrinaggio ; itinerari  culturali dove sono presenti strutture religiose). Sulle indicazioni del WHC (PRI-SM), il Patrimonio religioso ha caratteristiche che lo distinguono da altre forme di patrimonio: le aree religiose costituiscono i luoghi più protetti del pianeta e  e sono di importanza vitale nella salvaguardia della diversità culturale e biologica per le generazioni presenti e future.  Considerando il significato di questo patrimonio  e supponendo che possa essere considerato il più antico e ancora in maggiore parte  ancora “alive”, si può sottolineare l’evidenza di un alto grado di potenziale sostenibile e di valori comuni “permanenti”  rispetto agli altri elementi del Patrimonio.

I concetti chiavi che sono emersi sono la partecipazione sociale, lo scambio interculturale, la memoria condivisa locale e internazionale, il sacred gaze, la consapevolezza sociale e la sostenibilità territoriale dove le strade dei pellegrini rappresento un fenomeno strategico nel ecological- social change che ci aspetta.

Fiorella Dallari – responsabile del Comitato Scientifico dell’EAVF, professore associato di Geografia e ricercatore del Centre for Advanced Studies in Tourism (Alma Mater Studiorum – Università di Bologna)


 

 

Bibliografia

Cast (2017, in press) Via Francigena: the Long Way of Peace among the European Landscapes. Almatourism, special issue , Vol.8, N.6.

Dallari, F. (2016) The Heritage from Cultural Turn to Inclusive Turn. The Cultural and Sacred Landscapes of the UNESCO List: a Sustainable Track to overcome the Dichotomy between Tangible and Intangible Heritage?. In: Bassa L., Kiss F. (eds.), Proceedings of TCL2016 Conference “Tourism and Cultural Landscapes: Towards a Sustainable Approach, Foundation for Information Society (INFOTA), ISBN 978-615-80061-4-9. Disponibile inhttp://tcl.infota.org/proceedings/articles/Proceedings_TCL2016.pdf  (accesso  15 settembre 2016).

Dallari, F. and Pistocchi, F. (submission) Environment and Sustainability as Related to Pilgrimage. In: Trono, A. and Olsen,  D. Religious Pilgrimage Routes and Trails. CABI: London. pp.15.

Pungetti, G., Oviedo, G., & Hooke, D. (Eds.). (2012). Sacred species and sites:Advances in biocultural conservation. Cambridge University Press: Cambridge.

Trono, A. and Olsen,  D. (submission) Religious Pilgrimage Routes and Trails. CABI: London.

Urry , J. 1990. The Tourist Gaze. London: Sage.

 

Web site

Almatourism. Disponibile in https://almatourism.unibo.it/

Categories. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/culturallandscape/#2 (accesso del 6 maggio 2016).

Centre for Advanced Studies in Tourism (CAST). Disponibile in http://www.turismo.unibo.it/it (accesso, 21 settembre 2016)

Comitato Scientifico EAVF (2016). Disponibile in www.viefrancigene.org/en/comitato-scientifico/(accesso, 21 settembre 2016)

Cultural Landscapes. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/culturallandscape  (accesso del 6 maggio2016)

European Landscape. Disponibile in http://www.coe.int/en/web/landscape/home (accesso del 6 maggio2016)

European Universities Network of Knowledge (EUNeK). Disponibile in www.turismo.unibo.it/it/network/european-universities-network-of-knowledge-eunek/index.html ( accesso del 6 settembre 2016)

ICHC. Disponibile in www.unesco.org/culture/ich/en/convention (accesso del 6 maggio2016)

IUCN/UNESCO 2008. Guidelines for the Conservation and Management of Sacred Natural Site.  Disponibile in https://cmsdata.iucn.org/downloads/pa_guidelines_016_sacred_natural_sites.pdf (accesso del 6 maggio2016).

Jokilehto J. 2005. The World Heritage List Filling the Gaps – an Action Plan for the Future. Paris: ICOMOS. Disponibile in http://whc.unesco.org/uploads/activities/documents/activity-646-3.pdf  (accesso del 6 maggio2016)

PRI-SM. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/religious-sacred-heritage/#prism (accesso, 21 settembre 2016)

Religious Sacred Heritage. Disponibile in  http://whc.unesco.org/en/religious-sacred-heritage/ (accesso del 6 maggio2016)

Università di Bologna (UNIBO) . Disponibile in www.unibo.it

 

 

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I mille volti della Via Francigena, da Brizzi all’abate Roduit

Dal 13 ottobre il film-documentario sulla Via Francigena al cinema, con regia di Fabio Dipinto. COLLE SAN BERNARDO – Anche dallo schermo del cinema la via Francigena – come spiega una pellegrina – ti avvolge, ti trascina e ti apre. Perché il camminare invita alla riflessione, al ritorno alla lentezza, alla luce e alla calma interiore e mai si torna come si è partiti. Arriva nelle sale il 13 ottobre, distribuita da Cineama, I volti della via Francigena, docufilm del 27enne filmmaker torinese Fabio Dipinto.

Un’operazione fresca e coraggiosa che si propone di raccontare il cammino che attraversa l’Italia grazie alle persone che ne sono ogni giorno protagoniste “perché – come spiega Don Giovanni, prete ospitaliere tra i volti del film – le montagne non si incontrano ma le persone sì”. E così pellegrini, ospitalieri, traghettatori, volontari, storici e religiosi raccontano la loro Francigena, senza fretta e senza filtri, in una sorta di film corale di 55 minuti nato da oltre 40 ore di riprese realizzate in 6 settimane di cammino effettuate dallo stesso regista.

    “Camminare è un’attività profondamente democratica – dice nel film lo scrittore Enrico Brizzi – la fatica è uguale per tutti, non importa che tu sia un notaio oppure una persona alla ricerca di un lavoro. Si condivide tutto da pari a pari, ti invita a fraternizzare con gli sconosciuti e a conoscere meglio chi era già tuo amico. La salita è uguale per tutti, la sete è uguale per tutti, la meraviglia è uguale per tutti. In un certo senso non ci può essere niente di più giusto e onesto”.

    “Il cammino inevitabilmente cambia – spiega Alberto Conte fondatore del Movimento Lento – e direi che inevitabilmente cambia in meglio le persone. Non è possibile tornare da una commino uguali a come si è partiti”. Ma il cammino cambia anche chi lungo la via Francigena ci abita, come spiega un altro dei volti della via Carla: “Scrivo tutti i giorni, scrivo le persone che camminano e le loro storie”.

    “Prendersi il tempo per fare questo cammino – riflette in un altro dei punti del film l’abate Joseph Roduit della millenaria abbazia di Saint-Mauriceè, recentemente scomparso – è molto importante. Specialmente nel nostro mondo di oggi. Tutto va in fretta e là bisogna andare al passo del pellegrino”.

    “Dopo Sei vie per Santiago – afferma Terenzio Cugia, ad di Cineama – abbiamo scelto un altro film sullo stesso argomento che ci riguardasse più di vicino e che facesse riflettere su un itinerario tanto sconosciuto quanto affascinante e su quanti passi avanti ci sono ancora da fare in Italia per quanto riguarda sia i cammini che le strade ciclabili”.

    “La fatica del cammino – dice Sandro Polci, direttore festival vie Francigene – non è hi-tech ma hi-touch. La senti nelle gambe, nei polpacci e nei piedi, ti cambia e ti trasforma. E come si dice nel film nel sudore: perché “il sudore del pellegrino non puzza mai, ha l’odore del cammino, ha l’odore dello spirito…”.

Fonte: ANSA cultura

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« Les milles visages de la Via Francigena », de Enrico Brizzi à l’abbé Roduit

A partir du 13 octobre, le film-documentaire sur la Via Francigena au cinéma, sous la direction de Fabio Dipinto. COLLE SAN BERNARDO « Même à travers l’écran de cinéma, la Via Francigena t’enveloppe, te traine et t’ouvre » explique un pèlerin. Parce que marcher invite à la réflexion, au retour à la lenteur, à la lumière et au calme intérieur et jamais on ne revient comme on est parti. Il arrive dans les salles le 13 octobre, distribué par Cineama, « I volti della Via Francigena ».

Une opération fraiche et courageuse qui propose de raconter le chemin qui traverse l’Italie grâce aux personnes qui en sont tous les jours les protagonistes « parce que les montagnes ne se rencontrent pas mais les personnes oui »explique Don Giovanni, prêtre chargé d’accueil parmi les « visages » du film. Ainsi les pèlerins, les accueillants, les passeurs, les volontaires, les historiens et les religieux racontent leur Francigena, tranquillement et sans filtres, une sorte de film choral de 55min né de plus de 40h de prises, tourné en 6 semaines de chemin parcouru par le réalisateur.

« Marcher est une activité profondément démocratique – dit dans le film l’écrivain Enrico Brizzi– la peine est la même pour tous, peu importe que tu sois un notaire ou une personne à la recherche d’un travail. On partage tout de la même façon, ça t’aide à fraterniser avec des inconnus et à connaitre mieux tes amis. La montée est la même pour tous, la soif est la même pour tous, l’émerveillement est le même pour tous. D’une certaine façon, il ne peut rien y avoir de plus juste et de plus honnête ».      

« Le chemin inévitablement change –explique Alberto Conte, fondateur du Mouvement Lent – et je dirais que inévitablement, il change en mieux les personnes. Ce n’est pas possible de revenir d’un chemin le même que lorsque on est parti ». Mais le chemin change aussi celui qui habite le long de la Via Francigena, comme explique un des autres « visages » de la Via, Carla : « J’écris tous les jours, j’écris sur les personnes qui marchent et sur leurs histoires ».

« Prendre son temps pour faire ce chemin –réfléchit l’Abbé Joseph Roduit de l’abbaye de Saint Maurice, récemment décédé –  c’est très important. Surtout de nos jours. Tout va trop vite et là, il faut aller au pas du pèlerin ».

« Après Six Chemins pour Santiago – affirme Terenzio Cugia – nous avons choisi un autre film sur le même thème qui nous concernait de plus près et qui faisait réfléchir sur un itinéraire autant inconnu que fascinant et sur combien de progrès il y a encore à faire en Italie en ce qui concerne les chemins et les pistes cyclables. »

«La difficulté du chemin – dit Sandro Polci, directeur du festival des Vie Francigene – c’est qu’il n’est pas hi-tech mais hi-touch. Tu le sens dans les jambes, dans les mollets et dans les pieds, il te change et te transforme. La sueur du pèlerin ne pue jamais, elle a l’odeur du chemin, elle a l’odeur de l’esprit… » 

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