Via Francigena

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Signalisation, entretien et sécurité du parcours sur le tronçon lombard

L’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena est engagée dans la seconde phase des travaux qui ont pour but l’amélioration du parcours lombard entre Palestro et Pavie. Le projet est réalisé en collaboration avec la Région Lombardie pour valoriser et faire connaitre le chemin.

Les travaux de vérification et de signalisation sur le parcours, commencés à la fin du printemps, continuent : il s’agit de journées qui sont passées sur le chemin pour améliorer l’utilisation de la Via. En particulier, les panneaux et les piliers, accidentellement abattus par des tracteurs, sont remplacés. Généralement, il est nécessaire d’effectuer un passage pour l’entretien en début de saison et un en plein été, car la végétation peut cacher le balisage.

La Via Francigena, durant ces moments aussi, devient une occasion de rencontre et d’échange avec les pèlerins croisés en chemin : un lituanien en voyage « à contresens » de Venise à Toulouse ; Edit et Emma, mère et fille belges parties d’Ivrea ; Jan, hollandais à vélo qui a déjà parcouru 1.500km ; Solly et Lars, jeune couple allemand parti de Mortara ; tous se dirigent vers Rome et très heureux du fait que nous nous occupions du parcours.

L’intervention d’entretien a lieu grâce au soutien de la Région Lombardie et en collaboration avec ItinerAria. Le travail fait partie du projet #ILoveFrancigena, une série d’évènements et d’initiatives de valorisation du tronçon lombard de la Via Francigena. L’entretien se poursuivra dans les prochaines semaines, alors qu’un voyage évènement est prévu de Groppello Cairoli à Belgioioso pour le week-end du 7-8 octobre. Durant celui-ci, l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena avec le support technique d’ItinerAria conduira un groupe de volontaires et ensemble, ils s’occuperont du parcours en arrangeant la signalisation et en nettoyant les sentiers.

Le voyage est gratuit et ouvert à tous. Pour plus d’informations et pour l’inscription, vous pouvez écrire à webmaster@viefrancigene.org.

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In cammino con l’AEVF da Canterbury a Champlitte

Martine Gautheron, recentemente nominata vicepresidente dell’Associazione Europea delle Vie Francigene, camminerà per 600km sul lungo percorso della Via Francigena da Canterbury a Champlitte, città dove abita.

Martine ricopre anche il ruolo consigliere delegato della città di Champlitte (regione della Borgogna / Franche-Comté) e da tempo è attiva nella valorizzazione della Via Francigena in Francia, sia nella rete di istituzioni, sia come hospitalera. Escursionista da venti anni, curiosa, percorse il cammino per Compostela: un’avventura, una sfida per imparare a conoscersi.

Intervista con Martine con la sua partenza:

“Nel 2009 ho “scoperto” la Via Francigena, grazie a Carlo, un pellegrino italiano alla ricerca di un alloggio, così lo accogliemmo nella nostra casa … e parlammo.

Ho riflettuto sul fatto: “perchè ricercare un pellegrinaggio lontano, quando ce n’è uno che attraversa la mia città?”. Dopo un po’ di tempo in cui si stava iniziando a promuovere la conoscenza della Via Francigena anche in Francia, è grazie al primo Pas à Pas organizzato sul percorso che ho scoperto AEVF.

I miei impegni con la città di Champlitte ratardarono la decisione di partire sul cammino per molte settimane, finchè prendemmo la decisione: andare a piedi con mio marito Bernard verso Roma, partendo da casa nostra! L’abbiamo fatto in 3 anni consecutivi, nel 2014 fino a Yverdon, nel 2015 Orbe – Orio Litta, e nel 2016 Orio Litta – Roma.

Viaggio concluso … no, non è possibile. Mi sono resa conto che ho bisogno di percorrere la Via da Canterbury a casa mia! In caso contrario, mi mancherà qualcosa, ho bisogno di trovare questa parte, per me è fondamentale: da Canterbury a Roma, questa è la direzione della Via Francigena.
Nel 2017 intraprenderemo la strada nel mese di agosto: il 29 partiremo in treno da Digione, in Francia (Borgogna / Franche Comté), fino a arrivare in l’Inghilterra, ad Ashford (Kent), poi una navetta per Canterbury.

Scopriremo la parte settentrionale del percorso storico, le città cariche di fascino come Canterbury, Calais, Arras, Bruay la Bussiere, Reims, ma a piedi anche attraverso le campagne inglesi e francesi, queste terre a me sconosciute. Ogni giorno cammineremo attraverso i villaggi e incontreremo persone.

Non vedo l’ora, di partire, scoprire, a piedi, per incontrare, condividere. In fondo sono anche un po’ preoccupata! Io lavoro davanti allo schermo del computer e non ho molto tempo per camminare, mi chiedo quindi se sarò ancora in grado di fare più di 600 km a piedi in meno di un mese. Partiremo il 29 agosto e arrivaremo il 22 o 23 settembre.

Voglio crederci, camminando con la testa e con i piedi, si, lo farò! Lo zaino mi aspetta, così come il mio taccuino ed il cammino davanti a me!”

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On the way with the EAVF from Canterbury to Champlitte

Martine Gautheron, recently nominated as Vice-president of the European Association of the Vie Francigene, will walk 600 km along the Via Francigena from Canterbury to Rome, the town in which she lives.

Martine also has the role of councillor for the city of Champlitte (the region of Bourgogne / Franche-Comté) and has been an active participant in the valorisation of the Via Francigena in France for some time, both in the institutional web and accommodation.  Having been a hiker for twenty years, and curious, she travelled along the walk to Compostela: an adventure, a challenge to learn to know oneself.  

Interview with Martine on her departure:

“In 2009 I “discovered” the Via Francigena, thanks to Carlo, an Italian pilgrim searching for accommodation, with that we welcomed him into our house … and we talked.  

I reflected on the fact: “why look for a pilgrim far away, when one crosses my city?”.  After some time that the awareness of Via Francigena was beginning to be raised in France, and thanks to the first Pas à Pas organised on the route, I discovered the EAVF.  

My work for the city of Champlitte delayed my decision to leave for the walk for many weeks, until we came to a decision: to go on foot with my husband, Bernard, towards Rome, starting from our house! We did it three years, in 2014 until Verdun, in 2015 Orbe – Orio Litta, and in 2016 Orio Litta – Rome.

End of the journey … no, it’s not possible.  I realised that I have to walk the Via from Canterbury to my home!  Otherwise, I would be missing something, I need to find this part, and for me it is fundamental: from Canterbury to Rome, this is the direction of the Via Francigena

In 2017 we will undertake the path in August: we will depart the 29th by train from Digione, in France (Bourgogne / Franche Comté), until arriving in England, in Ashford (Kent), and then a shuttle to Canterbury.

We will discover the northern part of the historic route, the cities filled with allure, such as Canterbury, Calais, Arras, Bruay la Bussiere, Reims, but on foot across the English and French countryside’s, these lands are unknown to me.  Every day we will walk across villages and will meet people.

I can’t wait to leave, to discover, on foot, to meet, share.  In the end I’m also a little worried!  I work in front of a computer screen and I don’t have much time to walk, I therefore ask myself if I’ll still be able to do 600 km on foot in less than a month.  We leave the 29th August and arrive the 22nd or 23rd September.  

I want to believe, walking with my head and my feet, yes, I will do it!  My rucksack is waiting for me, just like my notebook and the path ahead of me!” 

 

 

 

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En chemin avec Martine Gautheron et l’AEVF depuis Canterbury à Champlitte

Martine Gautheron, nommée récemment parmi les six Vice-présidents de l‘Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, va partir en chemin le long de la Via Francigena de Canterbury à Champlitte (600km), où elle habite.

Martine est aussi conseillère déléguée de la commune de Champlitte (région Bourgogne/Franche-Comté) et depuis longtemps elle est très engagée dans la valorisation de la Via Francigena en France. Randonneuse depuis une vingtaine d’année, curieuse, depuis des années elle voulait faire Compostelle. Une aventure, un défi pour aller jusqu’au bout, apprendre à se connaître.

Entretien avec Martine avec son départ :

En 2009 j’ai « découvert » la Via francigena grâce à Carlo un pèlerin italien à la recherche d’un hébergement, nous l’avons accueilli dans notre maison…et nous avons parlé.

J’ai pensé « mais pourquoi chercher plus loin alors qu’un itinéraire traverse mon village! » Le temps passe un peu, et une association jacquaire et romieuse fait la promotion de la Via Francigena à Champlitte, c’est le 1er Pas à Pas sur le chemin, je découvre aussi l’AEVF.

Mes responsabilités au sein de ma commune retardent la décision de partir plusieurs semaines puis c’est décidé, mon mari et moi irons à Rome au départ de notre maison ! Nous l’avons fait en 3 ans, 2014 jusqu’à Yverdon, 2015 Orbe /Orio Litta, 2016 Orio Litta/Rome.

Périple terminé…non ce n’est pas possible, il me faut faire Canterbury à la maison ! Sinon il me manquera quelque chose, j’ai besoin de découvrir cette partie, pour moi c’est indispensable : de Canterbury à Rome, c’est cela le sens de la via Francigena.

2017, oui nous allons reprendre le chemin en août, Le 29 en prenant le train à Dijon en France (Bourgogne/Franche Comté) jusqu’à Ashford en Angleterre (Kent), puis navette jusqu’à Canterbury.

Découvrir cette partie nord du parcours, des villes chargées d’histoire comme Canterbury, Calais, Arras, Bruay la Bussière, Reims mais aussi cheminer au travers des campagnes anglaises et françaises, ces régions qui me sont inconnues, des territoires sur lesquels tant et tant de pèlerins ou randonneurs ont marché. Chaque jour traverser des villages et échanger avec les uns et les autres au hasard des rencontres.

Je suis impatiente, de partir, de découvrir, de marcher, de rencontrer, de partager et comment dire, un peu inquiète tout de même car depuis un an, je travaille face à l’écran d’ordinateur et pas beaucoup de temps pour marcher alors, suis-je encore capable de faire plus de 600 km à pied en moins d’un mois ? Partir le 29 août et arriver le 22 ou 23 septembre.

Je veux le croire, marcher avec la tête et les pieds, oui je vais le faire ! Le sac à dos m’attend, le cahier et  le chemin aussi !

 

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Gli itinerari culturali al centro delle politiche europee per lo sviluppo territoriale

Nel mese di giugno è stato presentato al Parlamento Europeo di Strasburgo il Rapporto sul tema “Verso una strategia dell’Unione europea per le relazioni culturali internazionali” (2016/2240(INI)). Gli itinerari culturali del Consiglio d’Europa indicati come modello per sviluppo dei territori.

Il Rapporto è stato presentato dai relatori Elmar Brok e Silvia Costa attraverso le Commissione per gli affari esteri e la commissione cultura. L’eurodeputato Silvia Costa dal 2009, anno in cui è stata eletta al Parlamento Europeo, è fortemente impegnata a sostenere i programmi culturali europei, con una attenzione particolare rivolta agli itinerari culturali ed alla Via Francigena.

Il Rapporto sulla nuova Strategia dell’Unione contiene linee di indirizzo significative quali: piani di azione pluriennali e un programma per la mobilità e gli scambi internazionali; previsione di una linea di bilancio dedicata; sviluppo del turismo culturale e inclusione della cultura in tutti gli accordi bilaterali; l’istituzione di un programma internazionale di mobilità e di residenze d’artista per giovani artisti e professionisti della cultura europea.

Stiamo andando concretamente nella direzione che vuole la cultura come quarto pilastro autonomo e trasversale dello sviluppo sostenibile, senza il quale le società  non si rigenerano, non producono innovazione né relazioni pacifiche ” ha detto la Costa dopo la presentazione.

La stessa Commissione Cultura  ha ottenuto, la proclamazione del 2018 come Anno del Patrimonio culturale  Europeo. Una prima, concreta opportunità per la promozione del patrimonio culturale, materiale, immateriale e digitale, come elemento centrale della dimensione internazionale dell’Unione Europea.

Nella proposta di risoluzione trovano spazio gli itinerari culturali del Consiglio d’Europa richiamati con grande fermezza sia negli articoli di premessa, sia in quelli del Rapporto. Essi rappresentano un volano per sviluppare progetti transfrontalieri; diventano uno strumento istituzionale importante per rafforzare le relazioni culturali fra i paesi, al fine di promuovere i valori fondamentali di diversità culturale, dialogo interculturale e sviluppo territoriale sostenibile di destinazioni culturali meno note, preservando al contempo il loro patrimonio culturale comune.

Il Programma, che nel 2017 festeggia i 30 anni e che proprio a Lucca nei giorni 27-29 settembre organizza il Forum annuale, sta supportando con forza gli itinerari culturali europei come occasione di sviluppo, dialogo interculturale e interreligioso, coesione sociale e tolleranza. Il successo di questo programma dipende sempre più dalla capacità di mettere in rete i territori, dalle istituzioni alle comunità locali, favorendo l’inclusione della cultura (in tutte le sue forme) all’interno delle politiche di sviluppo territoriale

La Via Francigena, insieme al Cammino di Santiago, è uno dei 32 itinerari certificati dal Consiglio d’Europa.

Luca Bruschi

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Cultural routes at the centre of European politics for territorial development

In June the report of the theme of “Towards an EU strategy for international cultural relations” (2016/2240(INI)) was presented to the European Parliament of Strasburg.  The cultural routes of the Council of Europe are suggested as a model for the development of territories.

 

The report was presented by the speakers Elmar Brok and Silvia Costa through the commission for foreign affairs and the commission of culture.  The member of the European Parliament Silvia Costa has since 2009, the year in which she was elected as a member of the European Parliament, been working hard to support the European cultural programmes, with particular attention for the cultural routes and the Via Francigena.

The report on the new strategy of the Union contains lines of significant direction which: long-term plans of action and a programme of mobility and international exchange; forecast of a dedicated balance sheet; the development of cultural tourism and inclusion of culture in all bilateral agreements; the establishment of an international programme of mobility and of an artist in residence for young artists and professionals of European culture. 

We are going in the direction that needs culture as the fourth autonomous pillar and transverse of sustainable development, without which societies cannot regenerate, do not create obvious innovation or relations.” said Costa after the presentation.

The same Cultural Commission was declared as the 2018 Year of European Cultural Heritage.  A first, concrete opportunity for the promotion of cultural, material, immaterial and digital heritage, as the central element of the international aspect of the European Union.

The cultural routes of the Council of Europe represent a core for the development of cross-border projects; become an important tool for strengthening cultural relations between countries, in order to promote the fundamental values of cultural diversity, intercultural diversity and sustainable territorial development of less known cultural destinations, simultaneously preserving their cultural heritage.   

The programme, which in 2017 celebrated 30 years and which in Lucca on the 27th-29th September has organised its annual Forum, is strongly supporting the European cultural routes as an occasion of development, intercultural and interreligious dialogue, cohesion and tolerance.  The success of this programme depends more and more of the ability to network and advertise the territories, from the institutions to the local communities, favouring the inclusion of culture (in all its forms) in the politics of territorial development.  

The Via Francigena, alongside the Route of Santiago, is one of the 32 certified routes of the Council of Europe.  

 

Luca Bruschi

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Les itinéraires culturels au centre des politiques européennes pour le développement territorial

En juin, au Parlement Européen de Strasbourg, a été présenté le Rapport sur le thème « Vers une stratégie de l’Union Européenne pour les relations culturelles internationales » (2016/2240(INI)). Les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe pris comme modèle pour le développement des territoires.

Le Rapport a été présenté par les orateurs Elmar Brok et Silvia Costa à travers la Commission pour les affaires étrangères et la Commission culture. L’Eurodéputée depuis 2009, Silvia Costa, est fortement engagée dans le soutien des programmes culturels européens, avec une attention particulière envers les itinéraires culturels et la Via Francigena

Le Rapport sur les nouvelles Stratégies de l’Union contient les lignes directrices  essentielles telles que : un plan d’action sur plusieurs années et un programme pour la mobilité et les échanges internationaux ; les prévisions d’une ligne de bilans spécifiques ; le développement du tourisme culturel et l’inclusion de la culture dans tous les accords bilatéraux ; l’institution d’un programme international de mobilité et de résidence d’artiste pour jeunes artistes et professionnels de la culture européenne.

« Nous allons concrètement dans la direction qui veut la culture comme quatrième pilier autonome et transversal du développement durable, sans lequel les sociétés ne se régénèrent pas, ne produisent pas d’innovations ni de relations pacifiques » a dit Mme Costa après la présentation.

La même Commission Culture a obtenu la proclamation de l’année 2018 comme Année du Patrimoine Culturel Européen. Une première et concrète opportunité pour la promotion du patrimoine culturel, matériel, immatériel et digital, comme élément central de la dimension internationale de l’Union Européenne.

Dans la proposition de résolution, les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe trouvent leur place, rappelés avec une grande fermeté autant dans les articles de conditions préalables, que dans ceux du Rapport. Ils représentent un moteur pour le développement des projets transfrontaliers ; ils deviennent un instrument institutionnel important pour renforcer les relations culturelles entre les pays, afin de promouvoir les valeurs fondamentales de diversité culturelle, de dialogue interculturel et de développement territorial durable de destinations culturelles moins connues, en préservant en même temps leur patrimoine culturel commun.

Le Programme, qui en 2017 fête ses 30 ans et qui organisera justement à Lucques du 27 au 29 septembre le Forum annuel, soutient fortement les itinéraires culturels européens comme une occasion de développement, de dialogue interculturel et interreligieux, de cohésion sociale et de tolérance. Le succès de ce programme dépend toujours plus de la capacité de mettre en réseau les territoires, des institutions aux communautés locales, en favorisant l’inclusion de la culture (dans toutes ses formes) dans les politiques de développement territorial.

La Via Francigena, avec le Chemin de Saint Jacques, est un des 32 itinéraires certifiés par le Conseil de l’Europe.

Luca Bruschi

 

 

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Fausto Cecconi ambasciatore della Via Francigena Toscana

Il consigliere comunale con delega alla Cultura e al Turismo del comune di Radicofani, Fausto Cecconi, ha ricevuto il riconoscimento di ambasciatore della Via Francigena Toscana. La consegna del titolo è avvenuta sabato 19 luglio nella frazione di Contignano, in occasione del convegno  “La Francigena di ieri e di oggi..a piedi ed in bicicletta” organizzato all’interno della manifestazione ‘I giorni di Ghino’.

Un riconoscimento inatteso,  un ringraziamento simbolico attribuito ad una persona con la Via Francigena e l’accoglienza nel cuore. Prima ancora del ruolo istituzionale, Fausto Cecconi, ha infatti vissuto il cammino da ospitalero a Radicofani, tappa della Francigena in Val D’Orcia, dove è nato e ha origine la sua famiglia.

Per anni ho accolto le persone sul campo e ho potuto capire qualcosa di più di chi cammina e si mette in viaggio – racconta il consigliere nonché ex assessore nel precedente mandato del comune di Radicofani   – è un’esperienza che mi ha consentito di riscoprire la vocazione della comunità e di uscire fuori dal guscio locale, entrando in una dimensione diversa.  Conosco il mio cammino toscano da Pontremoli a Radicofani. Questa strada – prosegue Cecconi – regala un rapporto con la natura particolare, emoziona per il paesaggio e l’arte.  Così si finisce il viaggio con un bagaglio magari più leggero ma carico di suggestioni e affetti. L’incontro con le persone è il valore più importante di questo  cammino”.

Un valore umano da sempre punto di riferimento per il consigliere, premiato a sorpresa dal presidente dell’Associazione Toscana delle Vie Francigene, Sandro Santini, insieme ad altri rappresentanti istituzionali, tra i quali il sindaco di Radicofani Francesco Fabbrizzi.

Il consigliere Fausto Cecconi si merita questo riconoscimento per tutte le iniziative che ha messo in campo per la Francigena, specialmente nell’area sud della Toscana. – conferma Andrea Lombardi, vicepresidente dellAssociazione Toscana delle Vie Francigene – E’ una persona timida e modesta, ci è sembrato giusto attribuirgli questo titolo simbolico per l’impegno profuso in questi anni. E’ un riconoscimento che diamo a chi rappresenta  lo spirito di promozione e valorizzazione degli itinerari”.

Un momento emozionante condiviso con il pubblico insieme a Giovanni Corrieri, esperto di cammini, nominato ambasciatore della Francigena Toscana lo scorso febbraio in occasione del Forum di San Miniato. 

Silvia Iuliano

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Fausto Cecconi, ambassadeur de la Via Francigena Toscane

Le conseiller communal avec délégation à la Culture et au Tourisme de la commune de Radicofani, Fausto Cecconi, a reçu le titre d’ambassadeur de la Via Francigena Toscane. La remise a eu lieu samedi 19 juillet, dans la fraction de Contignano, à l’occasion de la conférence « La Francigena d’hier et d’aujourd’hui… à pied et à vélo » organisée durant la manifestation « Les jours de Ghino ».

Une reconnaissance inattendue, un remerciement symbolique attribué à une personne qui a la Via Francigena et l’accueil dans le cœur. Bien avant son rôle institutionnel, Fausto Cecconi a en effet vécu le chemin comme hospitalier à Radicofani, étape de la Francigena en Val d’Orcia, où il est né et d’où sa famille est originaire.

« Durant des années j’ai accueilli les personnes et j’ai pu comprendre quelque chose en plus par rapport à ceux qui marchent et se mettent en voyage – raconte le conseiller et ex-assesseur durant le précédent mandat de la commune de Radicofani – c’est une expérience qui m’a permis de redécouvrir la vocation de la communauté et de sortir du cocon local, en entrant dans une dimension autre. Je connais mon chemin toscan de Pontremoli à Radicofani. Cette route offre un rapport avec la nature particulier, le paysage et l’art sont émouvants. On finit le voyage avec un bagage peut-être plus léger, mais chargé de suggestions et d’affections. La rencontre avec les personnes est la valeur la plus importante de ce chemin ».

Une valeur humaine qui depuis toujours est une référence pour le conseiller, récompensé par surprise par le président de l’Association Toscane des Chemins de la Via Francigena, Sandro Santini, ainsi que d’autres représentants institutionnels, dont le maire de Radicofani, Francesco Fabbrizzi.

« Le conseiller Fausto Cecconi mérite cette reconnaissance pour toutes les initiatives qu’il a mis en œuvre pour la Francigena, spécialement dans la zone sud de la Toscane. – confirme Andrea Lombardi, vice-président de l’Association Toscane des Chemins de la Via Francigena – C’est une personne timide et modeste, il nous a semblé juste de lui attribuer ce titre symbolique pour son engagement durant ces années. C’est une reconnaissance que nous donnons à ceux qui représentent l’esprit de promotion et de valorisation des itinéraires ».

Un moment émouvant partagé avec le public et avec Giovanni Corrieri, expert des chemins, nommé ambassadeur de la Francigena Toscane en février dernier, à l’occasion du Forum de San Miniato.

Silvia Iuliano

 

 

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Monte Sant’Angelo, una storia di pellegrinaggi. In cammino con Padre Ladislao Suchy

Monte Sant’Angelo, una storia di pellegrinaggi. Intervista al rettore del Santuario, Padre Ladislao Suchy

Nella tradizione secolare dei pellegrinaggi cristiani, c’è una meta che ancora oggi conserva un’atmosfera di spiritualità autentica. E’ il santuario di San Michele Arcangelo, a Monte Sant’Angelo, in Puglia.  Tra i più antichi d’Europa e primo dedicato al culto micaelico, questo santuario racconta il passaggio di pellegrini, imperatori e Santi giunti da tutta Europa a venerare l’Arcangelo nel luogo delle sue apparizioni. Un andare lento che ha attraversato la storia e oggi si ripropone con i pellegrini moderni. Turisti, amanti del trekking, fedeli e non credenti, riscoprono il cammino per fare un’esperienza fuori dal quotidiano, per una ricerca del sè, ripercorrendo quei passi a distanza di secoli.

Cosa accomuna i pellegrini di ieri e di oggi? Per la nostra rubrica ‘In cammino con..’ abbiamo posto alcune domande a Padre Ladislao Suchy, rettore Basilica di San Michele Arcangelo dal 1996.

“Qui vengono le persone toccate interiormente, anche non credenti. Questo vuol dire che questo santuario continua ad avere quel misticismo, quel qualcosa di particolare che Dio ha concesso a questo luogo e che oggi emoziona e trasforma – spiega il rettore –  Molti ricominciano da qui un cammino verso la fede. Il Santuario rimanda ad un nuovo cammino di vita”.

Il culto micaelico ha radici lontane, qual è il futuro della Basilica nella sfida con il mondo contemporaneo? “Il futuro del santuario come tutti, dipende dalla fede. Se ci sarà la fede ci saranno i santuari e i pellegrini. Se la fede piano piano viene marginata dal cuore dell’uomo, allora i  santuari diventano musei – conferma padre Ladislao Suchy – Il santuario di San Michele non è mai stato un museo, da quindici secoli è vivo. Oggi un pellegrino, anche un turista, non credente legge sulle strutture del santuario i segni della fede, della devozione. Questo è uno dei Santuari che ha il futuro perché rimette l’uomo in cammino”.

Fin dall’alto medioevo, il santuario garganico rappresenta una tappa devozionale inserita nella direttrice per la Terra Santa in un crocevia di itinerari e percorsi. Oggi Monte Sant’Angelo si pone come meta indiscussa delle Vie Francigene del Sud nell’ideale prosecuzione da Roma. Quanto è importante il rilancio dei cammini?

Questa anticamente era la Via Angelica, si arrivava da Nord Europa percorrendo un’antica via del pellegrinaggio contrassegnata da molti santuari dedicati a San Michele, iniziando dalle isola di Skellig in Irlanda, St Michael in Inghilterra, poi Mont Saint Michel in Normandia, la Sacra di San Michele in Piemonte, Monte Sant’angelo e si proseguiva verso la Terra Santa. Una linea ideale di pellegrinaggio che attraversava tutta l’Europa verso il cuore del Cristianesimo – aggiunge il rettore – certo è importante aiutare e attrezzare i cammini in modo tale che i pellegrini possano ritornare alla tradizione del pellegrinaggio anche a piedi. Il pellegrinaggio a piedi rimette l’uomo in contatto con la natura, la tradizione e la spiritualità. Attiva nel cuore umano una profonda riflessione su quelle che sono le nostre radici, europee, cristiane. Se non le riscopriamo siamo senza fondamento”. 

Silvia Iuliano

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