Autore: Redazione AEVF

Vendredi 25 octobre, dans la salle du Conseil Communal de San Lorenzo Nuovo, dans le cadre de l’initiative “Art on Walks”, promue par la Région Latium conformément aux indications du Conseil de l’Europe, les œuvres créées dans le cadre du projet “Épiphanies” du Quasar Institute for Advanced Design ont été présentées.

Il s’agit du lauréat d’un des sept projets (sur les 35 présentés) qui ont intéressé la Région du Latium pour la création et l’installation d’œuvres d’art contemporain le long des Chemins de la Spiritualité, enrichissant ainsi le travail de valorisation des itinéraires, commencé il y a quelques années.

L’initiative a impliqué le monde des artistes et des opérateurs du secteur, appelés à se confronter aux valeurs historiques et artistiques, ainsi qu’aux valeurs spirituelles, des différents chemins religieux dont la Région est riche, pour la création d’œuvres d’art capables d’intéragir harmonieusement avec le paysage naturel et urbain. Le projet, récompensé par le Quasar Institute for Advanced Design, concerne exclusivement la Via Francigena du nord, qui va de la frontière avec la Toscane à San Lorenzo Nuovo et qui se développe sur un tronçon spécifique de la Via Cassia.

Le projet “Épiphanies“, organisé par le Quasar, a été réalisé grâce à la participation des artistes, en particulier Renzogallo et Andreco, qui ont créé six œuvres d’art, une dans la commune d’Acquapendente, près de la Porta della Ripa, ancien accès à la ville, et cinq dans le village de San Lorenzo Nuovo.

“Avec l’inauguration de ce musée d’art moderne en plein air sur la Via Francigena s’achève un projet qui a impliqué plusieurs institutions – commente le maire Massimo Bambini – tout d’abord la Région Latium qui a financé les travaux, les communes de San Lorenzo Nuovo et Acquapendente qui les ont parrainés, et le Quasar Institute for Advanced Design qui a créé ce projet. La concrétisation de ce projet est le témoin tangible des résultats qu’on peut atteindre en travaillant ensemble. La Via Francigena est sans aucun doute un point fort de la Tuscia ; nous avons la chance d’avoir une ressource touristique et culturelle unique ; nous ne pouvons en aucun cas la négliger, et nous devons travailler pour la renforcer, la développer avec de nouvelles idées et pour diffuser de manière concise et accrue les connaissances. “Épiphanies”, incarne tout cela : le développement, l’innovation et la connaissance.”

Sur la deuxième photo : en partant de la gauche, Simone Quilici (Région Latium), Elisabetta Ferrari (Association européenne des chemins de la Via Francigena), le Maire de San Lorenzo Nuovo Massimo Bambini, la Conseillère Municipale Sandra Pifferi d’Acquapendente et le Directeur scientifique du Quasar Institute for Advanced Design, le Professeur Benedetto Todaro.

L’AEVF a participé au meeting d’Automne de l’itinéraire culturel européen de Saint Olav. La réunion a eu lieu le 15 octobre à Hamar, en Norvège.

La réunion Automnale est le principal événement norvégien du réseau européen de Saint Olav. À cette occasion, les directeurs des “Pilgrim’s centres”, ou centres régionaux de pèlerinage, et les représentants des autorités locales se sont rencontrés.

L’AEVF, représentée par Elena Dubinina, a apporté l’expérience de la Via Francigena dans le domaine du tourisme et de l’impact culturel et a présenté le profil des voyageurs qui voyagent sur le chemin de Sigeric. L’AEVF a lancé des propositions concrètes de collaboration entre les deux chemins dans le domaine de l’environnement, de la gestion et du développement d’indicateurs statistiques pour suivre le flux des pèlerins.

Enfin, l’AEVF a effectué une visite d’étude dans les centres régionaux de Hamar et Granavollen consacrés au pèlerinage. Ce fut l’occasion de découvrir de près le modèle de fonctionnement de ces importantes structures dédiées aux marcheurs et aux communautés locales.

L’itinéraire de Saint-Olav, certifié par le Conseil de l’Europe, est un réseau de chemins qui relie le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège. Il est connecté à la prestigieuse cathédrale de Trondheim, consacrée à Saint Olav, destination finale de la promenade.

Olav II Haraldsson, connu sous le nom de Saint-Olav, fut le roi de Norvège de 1015 à 1028. Après être tombé lors du combat à Stiklestad en 1030, il fut déclaré martyr et saint. À partir de ce moment-là son mythe a commencé à se propager et un pèlerinage à travers les routes de la Scandinavie a été créé pour conduire les voyageurs à la cathédrale de Saint-Olav, où l’on retrouve les restes du roi.

Le meeting Automnale a été un succès pour la participation et la comparaison entre les différents représentants, en vue également de jeter des bases solides pour la coopération entre ces deux routes importantes du nord et du sud de l’Europe.

 Plus d’informations :

L’itinéraire de Saint Olav https://www.acsow.org/en/frontpage/ 

Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe https://www.coe.int/en/web/cultural-routes/home 

Le nombre de membres de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) augmente. Lors de l’Assemblée générale de Bari, le 18 octobre dernier, les certificats ont été remis aux nouvelles communes qui ont rejoint le réseau.

Le rendez-vous associatif a accueilli les élus des régions de la Campanie et des Pouilles, les représentants des communes de : Buonalbergo (Benevento, Campanie), Sant’Arcangelo Trimonte (Benevento, Campanie), Celle San Vito (Foggia, Pouilles), Faeto (Foggia, Pouilles), Ordona (Foggia, Pouilles), Stornarella (Foggia, Pouilles), San Marco in Lamis (Foggia, Pouilles), Margherita di Savoia (Barletta-Andria-Trani, Pouilles), Trani (Barletta-Andria-Trani, Pouilles), Polignano (Bari), Ruvo di Puglia (Bari, Pouilles), Molfetta (Bari, Pouilles) et Brindisi (Pouilles).

Le personnel de l’AEVF a également annoncé l’entrée de nouvelles associations amies : Les plus beaux villages de la Suisse (Lugano, Tessin, Suisse), le Comité Via Francigena del Sud – Corato (Corato, Bari, Pouilles) et l’association Brindisi e le Antiche Strade (Brindisi, Pouilles).

L’Assemblée de l’AEVF, centrée cette fois-ci sur la ratification du tracé de la Via Francigena dans le Sud, a également été l’occasion de deux nominations. Le président de l’AEVF, Massimo Tedeschi, a remis un prix à Colin Carmichael, élu au conseil municipal de Canterbury et à Adélaïde Trezzini, présidente de l’AIVF – Association Internationale de la Via Francigena.

La présence de l’élu du conseil municipal de Canterbury, Robert Thomas, a rappelé la visite officielle en 1998 à Fidenza, siège de l’AEVF, du Président du conseil de la ville de Canterbury, Denis Linfoot. Une photo souvenir de l’affiche a été remise au directeur général par Tedeschi en compagnie de Maria Pia Bariggi, conseillère pour la Culture et pour la Via Francigena de la commune de Fidenza.  

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L’Association Européenne de la Via Francigena (AEVF) a approuvé à l’unanimité le nouveau parcours de Rome à Brindisi et Santa Maria di Leuca, pour la Via Francigena dans le Sud de l’Italie.

Environ 900 km d’histoire, de tradition et de territoire qui s’orientent maintenant vers l’extension de la certification de la Via Francigena dans le Sud comme Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe.

Un moment historique pour la Via Francigena et surtout pour le Sud, comme l’a souligné la Conseillère régionale Loredana Capone lors de l’Assemblée générale de l’AEVF le 18 octobre dernier et Aldo Patruno, Directeur du Tourisme, de l’Économie de la Culture et de la Protection du Territoire pour la Région des Pouilles.

“C’est vraiment un moment important qui permet au Sud de l’Italie de se sentir relié avec le reste du pays et le reste de l’Europe. Ce travail nous a permis de travailler ensemble, tout en prenant conscience de l’aspect stratégique d’un projet. Le parcours de la Via Francigena est un nouveau point de départ pour l’Italie du Sud qui veut continuer à être relié avec le reste de l’Europe. Cet événement nous permettra de nous présenter au Conseil de l’Europe unis, avec des intentions et un esprit commun, tous orientés vers la même direction”.

L’approbation du tracé, résultat des travaux entamés en mars 2015, s’est poursuivie au fil des années avec l’action décisive de la table ronde technique interrégionale du Sud constituée par les régions du Latium, Campanie, Basilicate, Molise et Pouilles et coordonnée par l’AEVF, qui a permis d’identifier le tracé et le géolocaliser. L’itinéraire, approuvé le 18 octobre par les membres de l’AEVF, mène à Santa Maria di Leuca et comprend une variante historique dans la région de la Basilicate (via Bradanica) qui se termine à Matera.

“Au début, nous étions confrontés à un nombre infini de routes – a souligné Angelofabio Attolico, directeur technique de la Via Francigena dans le Sud au nom de l’AEVF et délégué de la Région des Pouilles – pour ensuite prendre comme référence l’Itinerarium Burdigalense (333 après JC). En collaboration avec les régions, les associations impliquées dans la sécurité et la mise au point de la signalétique, ce parcours a été réalisé. Il est fondamental – a rappelé Attolico dans sa conclusion – que les citoyens soient responsabilisés et interviennent dans l’entretien du parcours. Je remercie tous ceux qui y ont travaillé et qui continuent de le faire au quotidien”.

Aujourd’hui, cette route continue avec quelques recommandations : “C’est un moment presque historique, la Via Francigena a changé « de peau » – a dit Massimo Tedeschi, président de l’AEVF dans son discours à Bari – ce qui était la Via de Sigeric de Canterbury à Rome aujourd’hui c’est le Chemin pour Rome, Santiago et Jérusalem. Nous regardons dans différentes directions où les Pouilles prennent un rôle de barycentre. Nous souhaitons rendre la Via Francigena plus importante et attrayante. Il y aura plus de personnes qui parcourront cette voie parce que nous sommes dans ce cadre européen plus large”.

“A Ivréa, l’Assemblée avait exprimé une orientation politique très précise, à savoir s’engager dans une unique direction. Nous avons vu la grande conscience, la détermination et l’enthousiasme des Régions du Sud. Aujourd’hui, nous présentons cette voie avec quelques recommandations – a rappelé le directeur de l’AEVF, Luca Bruschi – Nous nous donnons six mois pour perfectionner la sécurité et la signalétique. Nous demandons que le thème de la Via Francigena soit inséré dans les lignes des programmes et des stratégies des Régions et désormais, un an plus tard, nous nous fixons également l’objectif d’un guide consacré à la Via Francigena dans le Sud de l’Italie”.

L’approbation du parcours a été saluée par de longs applaudissements dans la salle 1 du Pavillon 153 de la Foire du Levant à Bari. Des accolades et des poignées de main ont accompagné la clôture d’un après-midi d’interventions, de témoignages et de partage de projets le long de l’axe de la Via Francigena 3 milles et 200km. De nombreux élus des régions des Pouilles et de la Campanie ont assisté à l’événement et ont également reçu un certificat de bienvenue en tant que nouveaux membres de l’AEVF.

Satisfaction mais aussi responsabilité. Le travail sur le parcours de la Via Francigena est encore long et des thèmes tels que la signalétique, la sécurité et l’accueil sont fondamentaux pour l’avenir de ce chemin qui vise à redécouvrir sa dimension spirituelle vers Jérusalem. Entre-temps, le vote d’aujourd’hui a écrit une nouvelle page italienne et européenne qui a déjà donné un résultat important sur le front politique.

Avant le vote, les différentes interventions proposées par les associés ont en effet mis en évidence un fait : la Via Francigena a été un moyen de dialogue entre les Régions. Un projet commun capable de rassembler les élus, les associations et le territoire autour d’un même objectif. Nous nous trouvons maintenant en 2020, une année importante pour la Via Francigena dans le Sud et au-delà. Comme l’a annoncé le maire de Canterbury, Robert Thomas, la prochaine assemblée de l’AEVF se réunira dans la ville médiévale de Kent, au km zéro de la Via Francigena, les 14 et 15 mai prochains.

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