Née aux Pays-Bas, polyglotte et cosmopolite, Myra Stals, 36 ans, est l’une des dernières recrues de l’Association Européenne des Chemins de la Vie Francigena- AEVF. Elle sera la responsable des réseaux sociaux pour l’événement “Road to Rome 2021” qu’elle parcourra à pied et à vélo les 3200 km du chemin reliant Canterbury à Rome, jusqu’à Santa Maria di Leuca.
Le visage et la voix de Myra raconteront chaque jour, à travers les réseaux sociaux de l’Association, l’avancée du voyage. Photos, stories en direct, podcasts, vidéos et interventions radiophoniques : les outils qu’elle utilisera pour permettre à tous de suivre le grand voyage seront nombreux. Vidéastes, blogueurs, influenceurs et évidemment les pèlerins que la caravane du Chemin de Rome 2021 rencontrera le long de la Via Francigena seront toujours présents à ses côtés. Le personnel de l’AEVF alternera également en cours de route : Luca Bruschi, Luca Faravelli, Angelofabio Attolico, Jacques Chevin, Edgar Lebras, Elena Dubinina, Sami Tawfik, Micol Sozzi, Eleonora Martinelli, Marika Massotti, Martina D’Agostino, Sara Louise Costa, Nicole Franciolini, Garance Potier.
“Je suis dans l’inquiétude. Je suis impatiente de partir. Mentalement, je suis prête, physiquement, je sais que je dois bien me préparer pour l’épreuve car elle sera difficile.” Myra n’est pas étrangère à ce genre d’entreprise. Ces dernières années, elle a parcouru 16 000 kilomètres autour de l’Europe, mais elle l’a toujours fait à vélo dans le cadre de son projet Cycle 2 Recycle.
“Je suis heureuse que mes nouvelles chaussures Garmont et mon sac à dos Ferrino soient arrivés pour que, dans les semaines précédant le départ, je puisse commencer à les utiliser à l’entraînement et faire en sorte qu’ils m’aillent parfaitement. Je serai prête pour le 16 juin“, dit-elle avec une voix pleine d’enthousiasme, “même si je sais que l’épreuve la plus difficile sera celle du mental, parce que chaque jour je devrai parler à tant de personnes et je n’aurai jamais – comme dans le cyclisme – de moments de silence et de solitude pendant lesquels je pourrai recharger mes batteries. Mais les gens seront ma force, pas ma faiblesse. Myra admet qu’elle ressent la responsabilité de représenter l’AEVF dans une célébration aussi importante, mais il n’y a aucune crainte dans ses paroles, plutôt beaucoup de fierté. Après tout, elle ne pouvait qu’être celle qui représente la Via Francigena : citoyenne du monde et porteuse de différentes langues et cultures, voyageuse “slow” et attentive à la durabilité, elle incarne toutes les valeurs de l’AEVF.
Le long de la Via Francigena, trois points d’information “Sosta e Gusta” ont été inaugurés où les pèlerins peuvent déguster le savoureux Parmigiano Reggiano, grâce à un accord entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), le Consortium Parmigiano Reggiano et la revue officielle de la Via Francigena éditée par Studio Guidotti Editore.
Il est possible d’émettre l’hypothèse qu’au moment de son voyage en 990 après J.-C., Sigéric, l’archevêque de Parme, voyageait sur la Via Francigena. Sigéric, l’archevêque qui voyageait entre Rome et Canterbury, décrivant les 79 étapes de son itinéraire dans un journal qui est devenu la base du tracé de la moderne Via Francigena, en passant par la région de Parme aurait pu goûter une meule primitive de Parmigiano Reggiano.
De cette considération naît l’idée de permettre aux pèlerins modernes de vivre une visite expérientielle dédiée à ladécouverte du Parmigiano Reggiano le long de la Via Francigena. A partir du titre “Sosta & Gusta“, la nature et l’objectif de ce projet sont claires. Les pèlerins pourront s’arrêter dans les établissements participant à l’initiative et déguster le produit, en découvrant ses caractéristiques, ses différents âges et en touchant la variété des établissements de production qui sont disséminés dans les treize communes de Parme le long de la Via Francigena.
En effet, la liste des établissements participant à l’initiative est longue et peut être consultée sur le site officiel de l’AEVF, dans la rubrique spéciale “Sosta e Gusta“, qui font partie de ce savoureux réseau destiné à rendre le voyage encore plus spécial et délicieux.
D’avril à octobre : tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.
De novembre à mars : du mardi au dimanche, de 9 à 12h30 et de 15h à 17h30. Fermé le lundi. Fermé les 25 et 26 décembre et le 1er janvier.
Fornovo di Taro : Office du tourisme IAT Via XXIV Maggio 2, tél. + 39 346 9536300
Ouvert toute l’année du lundi au dimanche. Lundi à vendredi 8.30/12.30- 15/17 ; samedi 8h30/12h30 ; dimanche 9-12h
Berceto : Info Point, Piazza Don Giovanni Bosco 2, tél. +39 5251939109
Ouvert tous les jours de 9 à 13h.
Les pèlerins qui passeront par ces trois points d’informations “Sosta e Gusta” recevront un Parmigiano Reggiano MITO en portion individuelle et une brochure expliquant la collaboration, indiquant où trouver le précieux fromage le long de la Via Francigena. Les personnes disponibles auront une photo prise avec la précieuse dégustation, qui sera ensuite partagée sur les réseaux sociaux de l’AEVF et des autres parties concernées.
Gian Luigi Granieri était à Londres depuis quelques années pour son travail, a découvert la beauté du cyclisme pendant le confinement et a décidé de rentrer chez lui en deux roues, dans un voyage incroyable qu’il n’oubliera jamais. Son journal vidéo est “un concentré de la Via Francigena” que nous avons l’honneur de partager sur nos réseaux.
Il travaille en tant que superviseur d’animation 3D et travaille dans la capitale anglaise depuis quelques années. Au printemps 2020, en raison de la pandémie, il a passé quelque temps en Italie pour être près de sa famille.
C’est à cette occasion qu’il a pris son vélo pour aller faire un tour dans son coin de pays. “J’ai commencé à remarquer des choses que je n’avais jamais vues dans les endroits où j’ai passé mon enfance et que je pensais connaître parfaitement – raconte Gianluigi – comment était-il possible de découvrir de nouvelles choses, dans le lieu où j’ai grandi ? C’était comme un coup de tonnerre. Je suis allé en vélo au village de ma grand-mère. J’ai fait 15 km et j’avais l’impression d’être arrivé sur Mars“.
Dès ces premières explorations, Gian Luigi a commencé à allonger de plus en plus ses itinéraires, jusqu’à 30, 40, 50 km à chaque fois. Il lui vient alors à l’esprit qu’il pourrait retourner à Londres en bicyclette, mais l’idée demeure et il fait le voyage vers la City en avion, également parce qu’il est “rappelé d’urgence” par un nouveau projet de travail.
Cependant, lorsque le projet s’est terminé et qu’il quitte son travail en Angleterre, et pour une série de conjonctions astrales il en avait trouvé un nouveau à Rome, il s’est rendu compte que le moment était venu de mettre en pratique l’idée de quelques mois plus tôt : faire la route en vélo.
Le vélo, cependant, était resté à Pérouse, il l’a donc fait envoyer par la poste. C’est un vélo de tourisme parfait pour la terre et l’asphalte, un beau vélo mais pas un de ces super professionnels. Avec du caractère et authentique, tout comme Gian Luigi nous est apparu lorsque nous l’avons interviewé. Une fois que nous avons fait quelques modifications pour l’adapter au voyage, tout était prêt.
“Je suis parti le 15 septembre et je suis arrivé à Rome le 20 octobre, en pédalant plusieurs kilomètres par jour. Même si je n’y étais pas habitué, c’était l’un des derniers problèmes. Un peu d’inconfort dans mes poignets et mon dos, plutôt. Avant de partir, j’étais en fait très inquiet car je craignais les réactions du corps à un tel stress. Au lieu de cela, j’ai été agréablement surpris par la façon dont ça s’est passé. Je me souviens aussi des moments sous la pluie, comme à Salon en Champagne, ou le vent à Calais ou encore la fatigue en montant au Grand Saint Bernard où les 4 derniers km j’ai continué à pied, avec le vélo poussé contre le vent et contre la neige, les derniers mètres j’étais épuisé”.
Lorsque nous lui demandons ce qui l’a le plus frappé, il répond : “La chose la plus excitante, qui pendant le voyage avait aussi un côté mystique et que je ne peux pas décrire autrement, c’était le fait de ne pas avoir à se soucier de devoir revenir en arrière, comme si tout glissait. Il n’y avait pas de retour à faire, seulement une avancée vers laquelle aller. Une métaphore du voyage et de la vie. J’y pensais beaucoup en faisant du vélo et c’était une sensation excitante”.
Une autre sensation déstabilisante était la perception du temps : “J’ai voyagé 35 jours mais là-bas, pour moi, c’était comme si six mois s’étaient écoulés. Les journées étaient tellement remplies de choses à voir, j’étais tellement présente à moi-même. Si je fermais les yeux, je pourrais tout décrire en détail, je pourrais tout repasser mentalement parce que je l’ai senti marqué. Évidemment, chaque jour était comme une semaine : les gens que j’ai rencontrés, les choses que j’ai mangées, les émotions que j’ai vécues. Je suis allé à la montagne pour skier toute ma vie, je n’ai jamais compris le signe des chutes de pierres par exemple. Vous pouvez imaginer le rocher géant roulant comme dans les dessins animés. Au lieu de cela, j’ai compris à Pontarlier ce que cela signifiait… alors que je roulais sur les routes à côté des rochers de la montagne et que toutes les 10 secondes, je pouvais les entendre s’effondrer d’en haut. Un bruit que vous ne percevez que si vous vous déplacez à un rythme lent, si vous n’avez pas la barrière de la voiture autour de vous. Je n’ai même jamais vu, en 25 ans de ski, un bouquetin. Alors que je montais vers le col du Grand Saint Bernard, je me suis retourné et j’ai vu des chevreuils à 10 mètres de moi. Et puis des sangliers, des faisans, des canards. Tout cela pour dire que c’était comme si là, je vivais pleinement et pour de vrai les choses que j’avais l’habitude de vivre sans les voir. Une manière intense de vivre, qui me manque maintenant. Parce qu’une fois que l’on reprend la routine, c’est un peu déstabilisant, on recommence à se perdre dans les souvenirs et les jours dans les mêmes choses. Quand tout est pareil, un mois passe en un clin d’œil. Quand on voyage à pied ou à vélo, chaque jour dure une semaine, avec tout ce qui se passe.”
La vidéo était aussi une façon d’écrire une sorte de journal intime car, comme le confie Gian Luigi lui-même, “Cela me semble encore fou d’avoir fait le trajet Londres-Rome à vélo. De temps en temps, je dois aller regarder à nouveau la vidéo pour me dire que c’est vrai.”
Vendredi 28 mai, de 19 h 30 à 21 h, dans le cycle « Des chemins et des hommes », une visioconférence sera consacrée à la Via Francigena, qui relie Canterbury (Grande-Bretagne) à Rome.
Cette soirée, animée par Gaële de La Brosse et Cécile Picco (journalistes au Pèlerin), sera composée en trois parties :
– « Tous les chemins mènent à la Via Francigena » : témoignages de Jacques Chauty (président de Compostelle 2000) ainsi que d’Anthony Grouard et Anne-Laure Timmel (Haltes pèlerines en Loire-Atlantique), sur deux itinéraires de liaison vers la Via Francigena (à partir de Paris et de Nantes)
– « Road to Rome », une marche pour les 20 ans de la fondation de l’AEVF (Association Européenne des Chemins de la Via Francigena): présentation par Jacques Chevin
– « La Via francigena à 7 ans, c’est possible ! »: interview de Céline Anaya Gautier, photographe, qui a effectué la Via Francigena avec son fils Leandro
La Légende de Sigéric est une belle initiative culturelle basée sur une idée de Charles Myber, écrit et mis en scène par Carlo Boso.
Pour réaliser la mise en scène de La Légende de Sigéric, l’équipe artistique de l’AIDAS et le Directeur du projet, Carlo Boso, ont choisi de tenir compte de leur expérience dans le domaine de cette forme de théâtre, connu dans le monde entier sous le nom de ‘Commedia Dell’Arte‘.
L’objectif a été de créer une action théâtrale axée sur les techniques expressives caractérisant le théâtre populaire de la Renaissance. Danse, chant, pantomime, une série infinie de lazzi et combats scéniques font partie du répertoire utilisé par les jeunes protagonistes de cette épopée théâtrale destinée à instruire et à divertir tout public. Une grande partie de la recherche historique a été effectuée par les élèves de l’AIDAS de Versailles, qui ont également proposé une série de scènes faisant parties de l’édition de La Légende de Sigéric présentée au public cette année. Il y a deux versions prévues, l’une majoritairement française destinée au territoire Franco-Suisse et une majoritairement italienne destinées au territoire italien. Les deux versions mettent en scène la traversée d’une partie de l’Europe par Sigéric et ses compagnons d’aventures.
La légende de Sigéric n’est pas seulement l’occasion de vivre un moment de pur divertissement mais c’est également le prétexte pour rappeler des évènements sociaux culturels caractérisant l’histoire médiévale française mais aussi celle de l’Angleterre, de la Suisse et d’Italie. C’est un voyage à travers les époques, faisant halte dans des lieux saisissants et riches d’Histoire.
Ce sont huit comédiens chevronnés qui, grâce à cette invention théâtrale haute en couleur, vont retracer la légende de Sigéric. Pour le plus grand plaisir d’un public local, régional, national et international.
Après avoir remporté deux appels ERASMUS + en 2019 et 2020 (pour un total de 170 jeunes participants), l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena a obtenu la Charte de la Mobilité VET (Vocational Education and Training) ERAMSUS+.
Cette Charte permet de recevoir un financement annuel et continu pour les 7 prochaines années du programme ERASMUS+ sur l’axe K1 dans le domaine de l’enseignement et de la formation professionnelle (EFP). L’un des objectifs d’ERASMUS+ est d’accroître la qualité de la mobilité dans l’EFP et de soutenir l’internationalisation des organisations actives dans le domaine de l’EFP.
L’objectif de la Charte de la mobilité est d’encourager les organisations qui ont fait leurs preuves dans l’organisation d’activités de mobilité de qualité dans l’EFP pour les étudiants et le personnel, à développer davantage leurs stratégies d‘internationalisation européenne.
La conférence “Relancer le tourisme européen par la culture, le patrimoine et la créativité”, qui se tiendra les 21 et 22 octobre 2021 à Athènes, en Grèce, est organisée par le Réseau européen du tourisme culturel (ECTN) avec le soutien d’Europa Nostra, de la Commission européenne du tourisme, du Réseau des régions européennes pour un tourisme compétitif et durable (NECSTouR) et la contribution de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF).
La conférence abordera les dernières tendances en matière de culture, de patrimoine et de tourisme durable, notamment l’innovation, la numérisation, la créativité et le développement de produits touristiques culturels. L’accent sera mis sur le rôle important de la culture, du patrimoine et de la créativité dans la régénération du tourisme européen après la crise de la pandémie de 2020-21.
Le thème du tourisme de randonnée pédestre, promu par l’AEVF, sera l’un des 6 thèmes principaux de l’événement.
L’événement établit le concours “Destination de tourisme culturel durable 2021”, qui comprend une catégorie “Tourisme pédestre et Slow Travel – Synergies avec le tourisme culturel”, gérée par l’AEVF.
Comment postuler ?
Le formulaire de candidature et la déclaration requise peuvent être téléchargés en format Word sur le site web :
Le formulaire de demande et la déclaration doivent être envoyés ensemble par courrier électronique à awards@culturaltourism-net.eu avant le 1er juin 2021.
Conférenciers recherchés !
L’appel aux orateurs est disponible sur ce lien. Les candidats sont invités à présenter des expériences pertinentes, à partager leurs meilleures pratiques et à fournir des exemples détaillés et des recommandations concrètes pour préserver, restaurer, diffuser et promouvoir les valeurs culturelles et patrimoniales, avec des éléments innovants pour le développement d’un tourisme durable et responsable. La régénération du secteur européen du tourisme est un thème prioritaire de l’édition 2021 de la conférence.
L’objectif est d’organiser l’événement sur place à Athènes, mais, en fonction de la situation sanitaire, il pourrait être organisé sous forme d’événement hybride avec une présence physique réduite à Athènes et un service de streaming numérique pour la participation en ligne.
L’Association Européenne des chemins de la Via Francigena (AEVF) et la Fédération Française de la Via Francigena (FFVF) se sont engagées sur une convention de partenariat pour la promotion et l’animation du tronçon français de la Via Francigena.
Ce partenariat entre ces deux structures complémentaires a pour enjeu de travailler plus efficacement au développement de la Via Francigena sur la partie française de l’itinéraire européen labéllisé GR®145.
Chacune des deux structures contribue à promouvoir la Via Francigena au profit des institutions locales et des randonneurs et pèlerins, ainsi qu’à faciliter leur cheminement sur l’itinéraire en leur fournissant les renseignements nécessaires. Cette année les deux associations travaillent notamment ensemble pour préparer l’évènement « Via Francigena Road to Rome 2021. Start again ! » à l’occasion des 20 ans de l’AEVF. Ils mutualisent également leurs forces pour la promotion et la souscription du beau livre « Francigena, Paroles de pèlerins » écrit par l’écrivaine photographe Céline Anaya Gautier qui a réalisé également une belle exposition photographique sur la Via Francigena.
La FFVF regroupant plus de 3700 bénévoles, assure la coordination des Associations Pèlerines Françaises sur 39 départements : celles présentes sur le tracé français de la Via Francigena, mais aussi celles souhaitant aider les pèlerins des autres régions à rejoindre ce grand itinéraire culturel européen. Ainsi depuis 2007, avec ses associations pèlerines, la FFVF aide et accueille les marcheurs-pèlerins sur le tracé de la Via Francigena, à travers les Hauts de France, le Grand-Est, la Bourgogne Franche-Comté, mais elle développe et entretient aussi diverses voies de raccordements pour permettre aux marcheurs-pèlerins de rejoindre la VF depuis leurs portes : citons l’Ile-de-France, la Lorraine, l’Alsace, la Bretagne, ou d’autres régions plus au sud de la France, comme Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui guident les pèlerins vers la Suisse et l’Italie.
Départ confirmé mi-juin pour la marche célébrant le vingtième anniversaire de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, le feu vert des membres est arrivé.
Le 30 mars, l’Assemblée générale de l’AEVF a approuvé la grande marche “Via Francigena – Road to Rome 2021″. Start again !”. L’assemblée a été très bien suivie et la confirmation s’est déroulée avec beaucoup d’enthousiasme, tout en ayant conscience que la pandémie n’est pas terminée.
La marche débutera le mercredi 16 juin avec l’organisation d’une petite cérémonie, symboliquement importante, à Canterbury, près de la pierre du “km zéro” de la Via Francigena. Le groupe de marcheurs avec le bâton de pèlerin arrivera le 17 juin à Calais, dans le nord de la France, où, à cette occasion, la “roseraie de la Via Francigena” sera inaugurée par l’administration municipale.
Les pèlerins parcourront, en partie à vélo, le tronçon français de la Via Francigena, avec une journée de repos à Arras (27 juin), Reims (5 juillet), Champlitte, siège de l’AEVF (14 juillet, jour férié français), Besançon (18 juillet). Le vendredi 23 juillet, après avoir traversé le massif du Jura franco-suisse, il arrivera à Orbe, en Suisse (Canton de Vaud). De là, la section suisse sera parcourue en huit étapes pour atteindre le col du Grand-Saint-Bernard (le point culminant de la Via Francigena, 2473 mètres d’altitude) où une pause sera organisée le samedi 31 juillet. Le 1er août (jour de la fête nationale suisse) commencera la marche le long du tronçon italien, qui conduira le groupe de marcheurs à Rome le 10 septembre et à Santa Maria di Leuca le 18 octobre. L’événement se déroulera dans le plus grand respect des normes anti covid-19 et suivra les dispositions sanitaires des pays traversés.
Qui va marcher avec l’AEVF pendant ces 127 jours et 3 200 km ?
Il y aura toujours quelques représentants du personnel de l’AEVF, en particulier Myra Stals, marcheuse et cycliste, en tant que responsable officielle des réseaux sociaux du voyage pendant ces quatre mois sur le chemin. Myra est déjà très connue dans le monde de la Via Francigena, surtout en Italie, où l’année dernière elle a parcouru à vélo le tronçon Turin – Santa Maria di Leuca dans le cadre du projet Cycle to Recycle.
Avec elle marcheront aussi quelques vidéastes pour réaliser des images et des plans que nous avons l’ambition de transformer en un documentaire sur la Via Francigena. Un rôle important sera joué par les associations qui seront présentes avec un représentant local à chaque étape, ainsi que la participation des municipalités et des partenaires impliqués.
Un appel à candidature a été lancé pour impliquer les influenceurs et les blogueurs qui souhaitent rejoindre le voyage. L’espoir est d’avoir une bonne participation des marcheurs à l’échelle locale pour chaque étapes, mais aussi dans ce cas la situation peut être évaluée en fonction de l’évolution du covid. Toutes les mises à jour seront communiquées sur la page de l’événement.
La marche vise à :
Redémarrer après la période de pandémie en valorisant le tourisme durable, culturel et responsable de la Via Francigena et des chemins en Europe.
Sensibiliser les Autorités nationales et régionales et les institutions religieuses afin que la Via Francigena soit de plus en plus appréciée comme un exemple et un moyen important de tourisme et de développement durable.
Vérifier l’état de l’itinéraire, en mettant en évidence les points forts et les éventuelles lacunes et en proposant des améliorations, également en vue de la valorisation touristique des tronçons régionaux uniques.
Soutenir la candidature de la Via Francigena comme Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Le 15 avril, à 18h00, présentation en ligne de la nouvelle et passionnante collaboration entre l’AEVF et l’éditeur Cicerone Press, qui a conduit à la création de 3 volumes qui constituent le nouveau guide de la Via Francigena, le premier à couvrir l’intégralité de l’itinéraire de Canterbury à Rome.
Cicerone Press est une maison d’édition basée en Angleterre, connue pour avoir publié de nombreux guides de randonnées, de pèlerinages et d’itinéraires pédestres dans le monde entier. Le nouveau guide de la Via Francigena a été divisé en 3 volumes distincts, tous publiés en anglais :
Partie 1 : de Canterbury à Lausanne
Partie 2 : de Lausanne à Lucca
Partie 3 : de Lucca à Rome
Ces volumes représentent l’occasion idéale pour les pèlerins et les touristes de s’aventurer à nouveau et de découvrir la Via Francigena dans toute sa splendeur naturelle et culturelle. Nous souhaitons également que ces guides soutiennent la relance, après la pandémie, du tourisme durable dans toute l’Europe.
PRÉSENTATION DES GUIDES
Ne manquez pas notre rencontre avec les experts invités ce jeudi 15 avril à 18h : les parties 2 et 3 du nouveau guide seront présentées. Au cours de cette rencontre en LIVE, Sandy Brown, Luca Bruschi et Myra Stals partageront leurs expériences de voyage le long de la Via Francigena.
Vous pouvez suivre l’événement digital en direct le jeudi 15 avril à 18 heures sur le site web du Cicerone, la page Facebook du Cicerone Press ou la chaîne YouTube. Vous pouvez envoyer vos questions aux invités experts à live@cicerone.co.uk avant ou pendant l’événement.
Sandy Brown, originaire de Seattle, dans l’État de Washington, est un ministre ordonné, un militant de la cause communautaire et un pèlerin qui a effectué plusieurs voyages au long cours. Il est l’auteur des nouveaux guides de la Via Francigena, ainsi que des guides du Camino Frances et des Chemins de Saint-François. Depuis 2008, Sandy a parcouru plus de 10 000 km à pied le long des chemins de pèlerinage européens et américains, et parcourt actuellement le California Mission Trail.
Luca Bruschi, directeur exécutif de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), s’exprimera depuis le siège de l’AEVF à Fidenza. Randonneur passionné, il a parcouru ces dernières années des milliers de kilomètres sur divers chemins de pèlerinage européens. Luca nous parlera à la fois du parcours et de l’important travail de l’association.
Myra Stals est passionnée de vélo et s’engage dans la lutte contre la pollution plastique, ce qu’elle réalise dans son projet Cylce 2 Recycle avec lequel elle a parcouru en 2020 la Via Francigena en Italie en collectant des déchets tout au long du parcours. Elle a rejoint récemment l’équipe de l’AEVF, et nous parlera à la fois de son voyage le long de la Via Francigena et du projet de l’Association, ‘Road to Rome 2021’.
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