Via Francigena

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Les monuments que nous rencontrons sur la via Francigena donnent une âme à la route des Francs.

 

On dit que l’archevêque arriva à Calais (62) puis fit un détour par Wissant. Situé entre le Cap Gris-Nez et le Cap Blanc-Nez, le village connut un passé riche en événements.

Au nord de l’ancienne voie Romaine qui est aujourd’hui la via Francigena, on trouve les vestiges de l’abbaye du Mont Saint-Eloi (62), fondée par Saint-Vindicien, un disciple de Saint-Eloi. Au fil des ans, le monastère subit diverses attaques, connut une période d’apaisement et du XIème siècle à la révolution, elle devint une très grande abbaye abritant une communauté de chanoines augustins dont le dernier abbé fut guillotiné en 1791 ;

Arras (62) est célèbre dans le monde entier pour ses deux magnifiques places flamandes, mais ce ne sont pas les seules richesses architecturales à découvrir…

L’abbaye de Vauclair (02) fut fondée en 1134 par Saint-Bernard de Clairvaux à la demande de Barthélemy de Jur, l’évêque de Laon auquel il était apparenté. Elle fut construite à une quinzaine de kilomètres au sud de Laon (02) où il faut découvrir la cathédrale.

Reims (51) : Sa cathédrale remarquable et la présence de monuments ou de bâtiments érigés à des époques très différentes (Antiquité, Moyen-Âge, périodes classique, moderne et contemporaine) permettent aux visiteurs de parcourir, au fil des rues, deux mille ans d’histoire et d’architecture. Quatre sites sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Brienne-le-Château (10) est au carrefour des trois grands lacs et au cœur du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient. Cette ville possède un magnifique château surplombant la localité et ses environs. Elle doit sa célébrité au séjour dans sa jeunesse de Napoléon Bonaparte à l’Ecole Militaire.

Bar-sur-Aube (10) vécut une période faste au cours du Moyen-Âge. La cité jouissait d’une grande renommée et connut la prospérité grâce aux Foires de Champagne. Entre Flandre et Italie, on y échangeait soies, épices, textiles… Aujourd’hui la ville ancienne, ceinturée de boulevards à l’emplacement des remparts disparus, conserve ses petites rues pittoresques, ses vieux hôtels et ses deux églises Saint-Pierre et Saint-Maclou.

Clairvaux (10)doit devenir une étape majeure en France.

Cette abbaye cistercienne, fondée au XIIème siècle par Saint-Bernard, reste un chef-d’oeuvre français de l’architecture monacale. Elle fut transformée en prison par Napoléon. On y découvre divers bâtiments retraçant l’histoire des lieux :

Le splendide bâtiment des convers avec son cellier et son dortoir (XIIème siècle), la Grange du XVIème siècle, l’hostellerie des Dames et le Grand Cloître classique du XVIIIème siècle.

Vous pourrez être accueilli toute l’année à l’abbaye pour obtenir des informations et visiter le lieu.

La principale curiosité de Châteauvillain (52) se trouve dansleParc aux Daims. On y pénètre parla Porte Madame, qui fut l’une des trois portes d’accès à la ville au XIVème siècle. 

Ce parc fut créé en 1655 par le seigneur François-Marie qui fit élever un mur de six kilomètres en pierre pour pouvoir s’adonner à sa passion de la chasse. Planté de magnifiques arbres aux essences diverses, cet espace de plus de 270 hectares, compte une centaine de daims qui vivent en harmonie avec la nature et l’homme. 

Située sur la voie romaine, la Maison-Dieu de Mormant (52) fondée en 1120, reçoit dès son origine, une vocation de maison hospitalière, assurant le relais indispensable aux “passants” sur une route très fréquentée.

Avec ses hauts remparts, ses imposantes tours et ses nombreux clochers, Langres (52) offre une vue imprenable aux portes de la Champagne et de la Bourgogne.

Le chemin de ronde de 3,5 km comporte 12 tours et 7 portes. La via Francigena passe sur ce chemin.

La Cathédrale Saint-Mammès (XIIème siècle – façade du XVIIIème siècle) conjugue harmonieusement artroman et gothique. Il faut visiter la salle du trésor (reliquaires, statues, ostensoirs…) et découvrir le panorama sur la ville, du haut de la Tour Sud de la Cathédrale

N’hésitez pas à faire un petit détour pour visiter Champlitte (70) et son superbe château construit au XVIIIème siècle. Cet édifice abrite aujourd’hui le musée départemental d’arts et traditions populaires, classé monument historique. La vie rurale au  XIXème siècle jusqu’au début du XXèmesiècle y est reconstituée grâce à de nombreuses collections, dans une mise en scène très évocatrice et attrayante.

Le musée de la Vigne et des Pressoirs sous l’Orangerie du château mérite aussi d’être vu si l’on veut connaître l’histoire du Vignoble Chanitois.

Avec deux cents monuments classés, une citadelle inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, le deuxième secteur sauvegardé de France, un patrimoine considérable, et l’un des mieux préservés, Besançon (25) est sans aucun doute une cité d’exception.

La via Francigena suit la vallée, à Ornans (25), patrie du peintre Courbet qui y trouva souvent l’inspiration. Vous pourrez y visiter un magnifique musée consacré à cet artiste. Vous ne manquerez pas de vous arrêter à Lods (25) « Plus beaux villages de France »

La rue de la République à Pontarlier (25), avec ses 520 mètres de long est la plus célèbre de la ville. L’arpenter c’est suivre la via Francigena ! La porte Saint-Pierre célèbre la reconstruction de la ville. L’église Saint-Bénigne est particulière avec sa façade postiche et son clocher-porche ressemblant à celui des églises de montagne.

Forteresse située au coeur d’un site naturel magnifique, le château de Joux (25) présente sur 2 hectares l’évolution de l’architecture militaire, du Moyen-Age au fort de type Joffre.

La via Francigena quitte la Franceaux Fourgs (25), c’est le dernier village traversé avant l’entrée en Suisse.

Pour en savoir plus

laviafrancigenaenfrance.fr et Carnets de route « La via Francigena en Terre de France » éditeur Les routes du terroir (France)                                                                              

Charles Miber
Photos Benoit G

 

 

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Concorso di Idee per la realizzazione del Timbro Credenziali di Veio

L’associazione Valorizziamo Veio indice un concorso di idee per la realizzazione del timbro per le Credenziali del Pellegrino presso il Borgo di Isola Farnese e Veio.

E’ possibile partecipare fino alle ore 12:00 del 30 gennaio 2017.

Regolamento e locandina in allegato.

 

INFO E PARTECIPAZIONE
valorizziamoveio@gmail.com

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Weekend all’UNA Golf hotel di Cavaglià, con tour in e-bike tra le colline e le risaie

Un’idea per godervi i primi weekend di autunno? Esplorate in E-Bike le meraviglie naturali del biellese: quattro giorni tra le dolci colline piemontesi e i boschi della Serra Morenica, fino agli splendidi panorami del lago di Viverone. E se alla bicicletta volete alternare un po’ di relax, niente di meglio di una partita di golf o una passeggiata tra le magiche vie di Torino, raggiungibile in meno di un’ora.
Scopri i dettagli del tour!

 

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Il paesaggio sacro dal concetto alla prospettiva europea. La ricerca scientifica della Via Francigena

 

Durante il Convegno “Via Francigena. Via di Pace” in programma la scorsa primavera, si è svolta la tavola rotonda sul tema ” Sacred Landscape: From Concepts to European Perspectives“,  nel quadro dell’attività di ricerca del Comitato Scientifico dell’ EAVF (Comitato Scientifico AEVF)Il Comitato si è fficialmente insediatosi per la prima volta il 29 gennaio 2016 a Monteriggioni, in occasione del terzo Forum dell’Associazione Europea delle Vie Francigene e del Convegno internazionale “Comuni in cammino. Les Chemins de la Via Francigena – Jubileum 2016″ svoltosi  il 30 gennaio 2016 a Abbadia Isola di Monteriggioni (SI), “sosta” di Sigerico nel suo pellegrinaggio lungo la Francigena. In tale workshop i membri hanno discusso tutti insieme sul tema dei cammini e pellegrinaggi  nell’ambito del patrimonio materiale e immateriale tra ricerca scientifica e progettualità territoriale sulla base delle esperienze condivise. Questo Comitato Scientifico, formato da tredici istituzioni europee (https://www.viefrancigene.org/en/comitato-scientifico), è stato voluto dall’Associazione, alla conclusione dell’esperienza maturata nell’ambito del progetto europeo “Via Francigena and the Pilgrimage Ways. This is Europe” PER VIAM – Pilgrims’ Routes in Action”, e sostenuto  dall’European Universities Network of Knowledge (EUNeK) con il patrocinio del Centre for Advanced Studies in Tourism (CAST) dell’Università di Bologna (UNIBO) e di Almatourism (Almatourism), rivista di UNIBO.

Nel primo workshop di Monteriggioni, tutti i membri del EAVFCS insieme a diversi attori locali, compreso il presidente dell’EAVF, Massimo Tedeschi, e il sindaco di Monteriggioni, Raffaella Senesi, si sono uniti per avviare un’azione congiunta a sostegno  dell’EAVF. Da parte sua, il Comitato Scientifico si è assunto la responsabilità di sviluppare la ricerca sul patrimonio culturale e sociale, sugli itinerari culturali e pellegrinaggi in sintonia con le organizzazioni culturali internazionali, le associazioni dei camminatori e le comunità locali a sostegno di una più ampia e permenente partecipazione sociale. Altro obiettivo è quello di sviluppare in comune progetti dedicati anche al turismo culturale e alle nuove pratiche di comunicazione, sulla base di studi dedicati allo sviluppo territoriale sostenibile delle regioni rurali attraversate dai pellegrini. In quell’occasione sono emersi alcuni temi : i paesaggi sacri europei e  il sistema interregionale europeo con riferimento ai corridoi/buffering degli itinerari (partendo dalla Via Francigena); l’accoglienza, declinata sull’accessibilità per portatori di handicap per le classi giovani a partire dai bambini e dalle famiglie, e su progetti di mobilità privilegiata  con Trenitalia (interrail “francigena ” a scala europea); il Benvenuto Pellegrino con il coinvolgimento delle attività commerciali dei centri storici, dell’artigianato e dell’ospitalità/ristorazione/entertainment tramite aziende agricole dedicate, ristorazione, ostelli, con la riqualificazione e integrazione delle stazioni dismesse e delle case cantoniere (Agenzia del Demanio), senza dimenticare l’immenso patrimonio di edifici sacri in stato di dismissione, abbandono e degrado; il contributo e sostegno a pubblicazioni periodiche e occasionali, nazionali e internazionali, accademiche su riviste e numeri speciali (Almatourism) e professionali con i T.O.; analisi quantitative e qualitative sui pellegrini e camminatori sulla Via Francigena raccolte ed elaborate da un costituendo Osservatorio-laboratorio geo-statistico sostenuto dal CAST. L’obiettivo è di costituire un sistema interregionale europeo sempre più attento ai processi di inclusione sociale e culturale attraverso città e aree rurali europee lungo il corridoio della Via Francigena, per allargarsi al quadro delle strade dei pellegrini in generale.

In  occasione della tavola rotonda “Il paesaggio sacro dal concetto alla prospettiva europea“, svoltasi a Palazzo Farnese di Piacenza nei giorni del 28 e 29 aprile, si è cercato  di mettere a fuoco  temi fondamentali per dare consapevolezza culturale e spirituale alle strade europee dei pellegrinaggi e non solo, partendo dal concetto di  paesaggio sacro in un confronto tra le differenti  prospettive europee e degli organismi come l’UNESCO e la Convenzione europea del Paesaggio. Alla tavola rotonda, coordinata da Gloria Pungetti, membro del Comitato Scientifico dell’EAVF, professore presso l’Università di Sassari e direttore del Cambridge Centre for Landscape and  People dell’Università di Cambridge, e moderata da Fiorella Dallari, responsabile del Comitato Scientifico dell’EAVF, hanno dato il loro contributo esperti religiosi e laici, in un confronto tra le differenti prospettive europee, anche su richiesta anche del Council of Europe Conference on ELC (Convenzione Europea sul Paesaggio). Erano presenti  Maguelonne Dejeant-Pons, presidente di ELC, Christopher Young, esperto internazionale di patrimonio culturale e General Rapporteur di UNESCO WHC Expert Meeting; Enrico Buergi, ex-presidente del Council of Europe Conference on ELC, della Svizzera; William Pettit, rappresentante della Cattedrale di Canterbury; padre Nicolino Manca, del PIME, Italia; Adele Cesi, del Ministero italiano del patrimonio culturale e del turismo; ed Eva Konkony-Gyuro, dell’Università ungherese di West Hungary.

Nell’obiettivo di dare un contributo sulla definizione del concetto di paesaggio sacro, i componenti della tavola rotonda hanno elaborato un quadro di riferimento condiviso, come richiesto dall’ELC, basilare dal punto di vista teorico per avanzare nelle ricerche sempre più marcate, a supporto delle politiche dell’UNESCO nell’iniziativa su tema Heritage of Religious Interest; lo stesso vale per il Consiglio d’Europa con l’Istituto europeo degli itinerari culturali e per la Convenzione europea del paesaggio, in riferimento ai paesaggi, siti e strade che si possono definire sacri. Infatti, in questi ultimi anni sempre più si è diffusa negli organismi internazionali culturali la consapevolezza del ‘gap’ e della sottovalutazione, e quindi del debole riconoscimento di categorie di paesaggio,  sulla base di un approccio integrato.   Verso la fine del 2010 l’ UNESCO con la sua iniziativa dedicata alle Properties of Religious Interest (PRI) ha lanciato  questo strategico concetto attraverso il mondo, in cui i partecipanti alla tavolo di lavoro riconoscono un valido modo  per superare la dicotomia tra patrimonio tangibile ed intangibile in un contesto di sviluppo sostenibile, con particolare riferimento alle aree industrializzate con una lunga storia come nel bacino mediterraneo, di cui Grecia e Italia costituiscono la culla della civiltà occidentale.

Il termine “Religious property“, nel linguaggio dello studio dell’ICOMOS (Jokilehto, 2005) “, è definito come  “any form of property with religious or spiritual associations: churches, monasteries, shrines, sanctuaries, mosques, synagogues, temples, sacred landscapes, sacred groves, and other landscape features, etc.”. Il termine “Sacred site” comprende quelle aree con uno speciale significato spirituale per le persone e le comunità, mentre l’endiadi “Sacred natural site” corrisponde alle aree di terra e acqua con uno speciale significato spirituale (IUCN/UNESCO, 2008).  L’aggettivo speciale è da attribuire alla percezione della comunità e ad un suo sempre più ampio coinvolgimento. Le 16 categorie di interesse religioso individuate sono stati aggregati per rispondere in modo più efficiente ad un management sostenibile: ambiti archeologici e urbani, paesaggio (nell’accezione di naturale che culturale), monumenti/strutture, e strade (itinerari culturali – strade di pellegrinaggio ; itinerari  culturali dove sono presenti strutture religiose). Sulle indicazioni del WHC (PRI-SM), il Patrimonio religioso ha caratteristiche che lo distinguono da altre forme di patrimonio: le aree religiose costituiscono i luoghi più protetti del pianeta e  e sono di importanza vitale nella salvaguardia della diversità culturale e biologica per le generazioni presenti e future.  Considerando il significato di questo patrimonio  e supponendo che possa essere considerato il più antico e ancora in maggiore parte  ancora “alive”, si può sottolineare l’evidenza di un alto grado di potenziale sostenibile e di valori comuni “permanenti”  rispetto agli altri elementi del Patrimonio.

I concetti chiavi che sono emersi sono la partecipazione sociale, lo scambio interculturale, la memoria condivisa locale e internazionale, il sacred gaze, la consapevolezza sociale e la sostenibilità territoriale dove le strade dei pellegrini rappresento un fenomeno strategico nel ecological- social change che ci aspetta.

Fiorella Dallari – responsabile del Comitato Scientifico dell’EAVF, professore associato di Geografia e ricercatore del Centre for Advanced Studies in Tourism (Alma Mater Studiorum – Università di Bologna)


 

 

Bibliografia

Cast (2017, in press) Via Francigena: the Long Way of Peace among the European Landscapes. Almatourism, special issue , Vol.8, N.6.

Dallari, F. (2016) The Heritage from Cultural Turn to Inclusive Turn. The Cultural and Sacred Landscapes of the UNESCO List: a Sustainable Track to overcome the Dichotomy between Tangible and Intangible Heritage?. In: Bassa L., Kiss F. (eds.), Proceedings of TCL2016 Conference “Tourism and Cultural Landscapes: Towards a Sustainable Approach, Foundation for Information Society (INFOTA), ISBN 978-615-80061-4-9. Disponibile inhttp://tcl.infota.org/proceedings/articles/Proceedings_TCL2016.pdf  (accesso  15 settembre 2016).

Dallari, F. and Pistocchi, F. (submission) Environment and Sustainability as Related to Pilgrimage. In: Trono, A. and Olsen,  D. Religious Pilgrimage Routes and Trails. CABI: London. pp.15.

Pungetti, G., Oviedo, G., & Hooke, D. (Eds.). (2012). Sacred species and sites:Advances in biocultural conservation. Cambridge University Press: Cambridge.

Trono, A. and Olsen,  D. (submission) Religious Pilgrimage Routes and Trails. CABI: London.

Urry , J. 1990. The Tourist Gaze. London: Sage.

 

Web site

Almatourism. Disponibile in https://almatourism.unibo.it/

Categories. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/culturallandscape/#2 (accesso del 6 maggio 2016).

Centre for Advanced Studies in Tourism (CAST). Disponibile in http://www.turismo.unibo.it/it (accesso, 21 settembre 2016)

Comitato Scientifico EAVF (2016). Disponibile in www.viefrancigene.org/en/comitato-scientifico/(accesso, 21 settembre 2016)

Cultural Landscapes. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/culturallandscape  (accesso del 6 maggio2016)

European Landscape. Disponibile in http://www.coe.int/en/web/landscape/home (accesso del 6 maggio2016)

European Universities Network of Knowledge (EUNeK). Disponibile in www.turismo.unibo.it/it/network/european-universities-network-of-knowledge-eunek/index.html ( accesso del 6 settembre 2016)

ICHC. Disponibile in www.unesco.org/culture/ich/en/convention (accesso del 6 maggio2016)

IUCN/UNESCO 2008. Guidelines for the Conservation and Management of Sacred Natural Site.  Disponibile in https://cmsdata.iucn.org/downloads/pa_guidelines_016_sacred_natural_sites.pdf (accesso del 6 maggio2016).

Jokilehto J. 2005. The World Heritage List Filling the Gaps – an Action Plan for the Future. Paris: ICOMOS. Disponibile in http://whc.unesco.org/uploads/activities/documents/activity-646-3.pdf  (accesso del 6 maggio2016)

PRI-SM. Disponibile in http://whc.unesco.org/en/religious-sacred-heritage/#prism (accesso, 21 settembre 2016)

Religious Sacred Heritage. Disponibile in  http://whc.unesco.org/en/religious-sacred-heritage/ (accesso del 6 maggio2016)

Università di Bologna (UNIBO) . Disponibile in www.unibo.it

 

 

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I mille volti della Via Francigena, da Brizzi all’abate Roduit

Dal 13 ottobre il film-documentario sulla Via Francigena al cinema, con regia di Fabio Dipinto. COLLE SAN BERNARDO – Anche dallo schermo del cinema la via Francigena – come spiega una pellegrina – ti avvolge, ti trascina e ti apre. Perché il camminare invita alla riflessione, al ritorno alla lentezza, alla luce e alla calma interiore e mai si torna come si è partiti. Arriva nelle sale il 13 ottobre, distribuita da Cineama, I volti della via Francigena, docufilm del 27enne filmmaker torinese Fabio Dipinto.

Un’operazione fresca e coraggiosa che si propone di raccontare il cammino che attraversa l’Italia grazie alle persone che ne sono ogni giorno protagoniste “perché – come spiega Don Giovanni, prete ospitaliere tra i volti del film – le montagne non si incontrano ma le persone sì”. E così pellegrini, ospitalieri, traghettatori, volontari, storici e religiosi raccontano la loro Francigena, senza fretta e senza filtri, in una sorta di film corale di 55 minuti nato da oltre 40 ore di riprese realizzate in 6 settimane di cammino effettuate dallo stesso regista.

    “Camminare è un’attività profondamente democratica – dice nel film lo scrittore Enrico Brizzi – la fatica è uguale per tutti, non importa che tu sia un notaio oppure una persona alla ricerca di un lavoro. Si condivide tutto da pari a pari, ti invita a fraternizzare con gli sconosciuti e a conoscere meglio chi era già tuo amico. La salita è uguale per tutti, la sete è uguale per tutti, la meraviglia è uguale per tutti. In un certo senso non ci può essere niente di più giusto e onesto”.

    “Il cammino inevitabilmente cambia – spiega Alberto Conte fondatore del Movimento Lento – e direi che inevitabilmente cambia in meglio le persone. Non è possibile tornare da una commino uguali a come si è partiti”. Ma il cammino cambia anche chi lungo la via Francigena ci abita, come spiega un altro dei volti della via Carla: “Scrivo tutti i giorni, scrivo le persone che camminano e le loro storie”.

    “Prendersi il tempo per fare questo cammino – riflette in un altro dei punti del film l’abate Joseph Roduit della millenaria abbazia di Saint-Mauriceè, recentemente scomparso – è molto importante. Specialmente nel nostro mondo di oggi. Tutto va in fretta e là bisogna andare al passo del pellegrino”.

    “Dopo Sei vie per Santiago – afferma Terenzio Cugia, ad di Cineama – abbiamo scelto un altro film sullo stesso argomento che ci riguardasse più di vicino e che facesse riflettere su un itinerario tanto sconosciuto quanto affascinante e su quanti passi avanti ci sono ancora da fare in Italia per quanto riguarda sia i cammini che le strade ciclabili”.

    “La fatica del cammino – dice Sandro Polci, direttore festival vie Francigene – non è hi-tech ma hi-touch. La senti nelle gambe, nei polpacci e nei piedi, ti cambia e ti trasforma. E come si dice nel film nel sudore: perché “il sudore del pellegrino non puzza mai, ha l’odore del cammino, ha l’odore dello spirito…”.

Fonte: ANSA cultura

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« Les milles visages de la Via Francigena », de Enrico Brizzi à l’abbé Roduit

A partir du 13 octobre, le film-documentaire sur la Via Francigena au cinéma, sous la direction de Fabio Dipinto. COLLE SAN BERNARDO « Même à travers l’écran de cinéma, la Via Francigena t’enveloppe, te traine et t’ouvre » explique un pèlerin. Parce que marcher invite à la réflexion, au retour à la lenteur, à la lumière et au calme intérieur et jamais on ne revient comme on est parti. Il arrive dans les salles le 13 octobre, distribué par Cineama, « I volti della Via Francigena ».

Une opération fraiche et courageuse qui propose de raconter le chemin qui traverse l’Italie grâce aux personnes qui en sont tous les jours les protagonistes « parce que les montagnes ne se rencontrent pas mais les personnes oui »explique Don Giovanni, prêtre chargé d’accueil parmi les « visages » du film. Ainsi les pèlerins, les accueillants, les passeurs, les volontaires, les historiens et les religieux racontent leur Francigena, tranquillement et sans filtres, une sorte de film choral de 55min né de plus de 40h de prises, tourné en 6 semaines de chemin parcouru par le réalisateur.

« Marcher est une activité profondément démocratique – dit dans le film l’écrivain Enrico Brizzi– la peine est la même pour tous, peu importe que tu sois un notaire ou une personne à la recherche d’un travail. On partage tout de la même façon, ça t’aide à fraterniser avec des inconnus et à connaitre mieux tes amis. La montée est la même pour tous, la soif est la même pour tous, l’émerveillement est le même pour tous. D’une certaine façon, il ne peut rien y avoir de plus juste et de plus honnête ».      

« Le chemin inévitablement change –explique Alberto Conte, fondateur du Mouvement Lent – et je dirais que inévitablement, il change en mieux les personnes. Ce n’est pas possible de revenir d’un chemin le même que lorsque on est parti ». Mais le chemin change aussi celui qui habite le long de la Via Francigena, comme explique un des autres « visages » de la Via, Carla : « J’écris tous les jours, j’écris sur les personnes qui marchent et sur leurs histoires ».

« Prendre son temps pour faire ce chemin –réfléchit l’Abbé Joseph Roduit de l’abbaye de Saint Maurice, récemment décédé –  c’est très important. Surtout de nos jours. Tout va trop vite et là, il faut aller au pas du pèlerin ».

« Après Six Chemins pour Santiago – affirme Terenzio Cugia – nous avons choisi un autre film sur le même thème qui nous concernait de plus près et qui faisait réfléchir sur un itinéraire autant inconnu que fascinant et sur combien de progrès il y a encore à faire en Italie en ce qui concerne les chemins et les pistes cyclables. »

«La difficulté du chemin – dit Sandro Polci, directeur du festival des Vie Francigene – c’est qu’il n’est pas hi-tech mais hi-touch. Tu le sens dans les jambes, dans les mollets et dans les pieds, il te change et te transforme. La sueur du pèlerin ne pue jamais, elle a l’odeur du chemin, elle a l’odeur de l’esprit… » 

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Nuova segnaletica della Via Francigena nel tratto viterberse

Nuova segnaletica sulla Francigena viterbese. Tolti i vecchi segnali grazie al Cai e alla Camera di commercio.

VITERBO – Novità sulla segnaletica della via Francigena viterbese. È cominciata lunedì 3 ottobre 2016, una nuova avventura per il Cai di Viterbo: gli operatori sentieri della sezione, infatti, hanno messo in opera la nuova segnaletica della via Francigena sui primi 4 chilometri del tratto da Viterbo a Vetralla.

La nuova segnaletica, concordata tra il Cai di Viterbo e la Regione Lazio, sarà conforme alle indicazioni dell’associazione europea delle Vie Francigene, e sostituirà tutta la segnaletica presente attualmente ad eccezione di quella classica in acciaio verniciato fornita a suo tempo dalla stessa Regione Lazio. La nuova segnaletica sarà costituita da cartellini in alluminio verniciato di dimensioni e colori secondo lo standard Club alpino italiano con il pellegrino nero in campo bianco. Il rinnovamento della segnaletica sarà possibile in virtù di un accordo di collaborazione tra Camera di commercio di Viterbo, che fornirà i nuovi cartelli, e sezione di Viterbo del Cai che provvederà alla messa in opera grazie all’impegno dei propri soci volontari.

Questa importantissima attività, che verrà portata avanti per tutti i 180 chilometri della via Francigena nella provincia di Viterbo, darà un volto nuovo al tracciato e contribuirà a rendere il percorso più sicuro per i pellegrini. Con l’occasione verrà tolta la segnaletica dai tratti dismessi dalla Regione Lazio e dai Comuni cosicché non ci saranno possibilità di equivoci per i camminatori.

Fonte: Viterbo News

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Entretien du parcours piéton de la Via Francigena dans la Région Lombardie

L’entretien de la signalisation est une des activités fondamentales pour garantir la praticabilité de l’itinéraire Via Francigena.

Il suffit d’un panneau déplacé pour désorienter les pèlerins, qui sont parfois contraints d’allonger leur parcours avant de retrouver la bonne route. Pour cette raison, l’Association Européenne des Vie Francigene suit avec une attention toute particulière le thème de la gestion « pratique » de l’itinéraire, en signant des accords avec les associations, les autorités locales et les entreprises privées. En 2016, AEVF a signé un accord avec la Région Lombardie pour s’occuper de l’entretien du tronçon lombard, entre Palestro et San Rocco al Porto, et a chargé les techniciens d’ItinerAria d’effectuer des inspections sur place et d’intégrer la signalisation sur le parcours.

La première intervention s’est effectuée au mois d’avril : une personne a parcouru tout l’itinéraire piéton à vélo, tandis qu’une autre a suivi en voiture, en transportant les poteaux en châtaigniers nécessaires à la pose des panneaux adhésifs là où d’autres supports n’étaient pas présents. L’état de la signalisation a été contrôlé, en en ajoutant là où elle était manquante, trop illisible ou insuffisante. Environ 300 nouveaux panneaux et 10 poteaux ont été posés. La peinture blanche et rouge a été utilisée là où il était impossible d’installer une signalisation adhésive.

Durant le premier jour d’intervention quelques manques ont été relevés et d’autres ont été signalés par les pèlerins en chemin ; au mois de juin une seconde intervention a été effectuée : 12 autres poteaux ont été installés et la signalisation a été remise à un endroit où elle avait été enlevée.

Au mois d’août, une troisième inspection sur place a été effectuée et l’itinéraire a été complètement parcouru à vélo, pour vérifier l’état du parcours et poser une trentaine de panneaux à des endroits où la signalisation avait été endommagée ou enlevée. 

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« Ciclo Via Francigena » : l’itinéraire balisé le plus long d’Italie

L’itinéraire piéton de la Via Francigena est maintenant, et depuis des années, une réalité solide. La signalisation permet aux voyageurs de marcher tranquillement sans devoir trop se préoccuper de lire une carte. Mais il n’est pas complètement cyclable : des sentiers étroits et cahoteux, des gués, des escaliers, des terrains boueux dans les périodes de pluie sont des obstacles insurmontables pour celui qui voyage avec un vélo chargé.

Pour cette raison est apparue la nécessité de proposer un itinéraire adapté aux cyclo-voyageurs, qui en partant du parcours piéton propose des variantes dans les tronçons non cyclables, en privilégiant les routes goudronnées peu fréquentées ou les chemins de terre pas trop cahoteux, avec un fond stable.

En 2013, les guides de SloWays, tour operator spécialisé dans les parcours à pied et à vélo sur la Via Francigena, ont commencé à étudier un parcours qui correspondait aux exigences de leurs propres clients, mais de suite ils ont décidé de le partager avec la communauté des cyclo-voyageurs. Le travail s’est déroulé en collaboration avec AEVF et avec les autorités locales, en particulier la Région Toscane, qui entre temps, avait confié à la Fédération Italienne des Amis du Vélo (FIAB) le tracé de l’itinéraire régional.

En 2014, le parcours a été complètement relevé avec un GPS et au début de 2015, SloWays a signé un accord avec AEVF pour le partager gratuitement sur le site officiel de la Via Francigena, www.viefrancigene.org , où les cartes et les tracés GPS ont été publiés.

Un itinéraire acquiert sa propre existence et sa notoriété au moment où il est balisé, pour cela SloWays a lancé un projet de financement participatif, ou une collecte de fonds à travers le web sur le site Eppela, et grâce à la générosité de plus de 100 entreprises, autorités locales et citoyens, en plus de la sponsorisation de Unipol SAI, plus de 12.000euro ont été récoltés, utilisés pour acheter et poser la signalisation. En 3 mois, d’avril à juin 2016, 6.000 panneaux adhésifs et banderoles blanches et bleues ont été posés ; assez similaires aux signalisations blanches et rouges utilisées sur le parcours piéton.

La « Ciclo Via Francigena » est donc devenue une réalité, et depuis les premiers mois elle a été parcourue par des centaines de cyclo-voyageurs, qui en ont apprécié la beauté et la variété.

La première partie de l’itinéraire, du Col du Grand Saint Bernard à Fidenza, ne présente pas de difficultés particulières, à part quelques courts passages sur chemins de terre cahoteux auxquels pour le moment des variantes sécurisées n’ont pas encore été trouvées. La deuxième partie, de Fidenza à Rome, est décidément plus difficile : elle commence par une montée interminable vers la vallée de la Cise, puis un « mur » pour arriver d’Aulla à Sarzana en évitant la circulation de la nationale, et surtout il faut franchir d’innombrables montées-descentes des collines toscanes et de Lazio

Un effort récompensé par une immersion dans la beauté : le « pèlerin à vélo » devient un élément actif de certains paysages iconiques de notre pays, le personnage principal d’un voyage inoubliable, le long d’un itinéraire balisé le plus long, et peut-être même, le plus beau d’Italie.

Alberto Conte – SloWays