Autore: Redazione AEVF

Le 16 mai dernier, à Canterbury (Angleterre), s’est déroulée la conférence d’ouverture du projet « Green Pilgrimage ». Ce projet financé par le programme Interreg Europe compte supporter, pour les cinq prochaines années, les politiques régionales européennes, afin qu’elles capitalisent des résultats positifs et qu’elles exploitent ultérieurement le potentiel encore inexploré des itinéraires culturels de pèlerinage en Europe, pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel et naturel. Selon les Nations Unies, en effet, 330 millions de personnes voyagent chaque année vers des destinations religieuses dans le monde.

L’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena a promu et assisté la présentation de cette proposition de projet et elle a été invitée par le Diocèse de Canterbury et par le Comté du Kent à prendre part à la conférence d’ouverture entre les relateurs. La Pr. Silvia Lecci, Responsable des projets européens et de la coopération interrégionale, a présenté l’AEVF comme réseau porteur de l’itinéraire culturel de la Via Francigena, certifié par le Conseil de l’Europe depuis 1994. L’importance de l’engagement de l’AEVF dans la coordination et la motivation des acteurs publics et des associations concernées a été reconnue, aussi pour créer des opportunités pour les privés et pour la promotion des valeurs européennes. Un engagement qui s’étend aussi dans le développement de l’itinéraire au Sud de Rome, avec les pays méditerranéens comme la Turquie, vers Jérusalem.

L’AEVF a été aussi invitée par la Région des Pouilles comme partie prenante à la rencontre avec les autres partenaires européens dans les réunions successives qui ont eu lieu jusqu’au 19 mai.

Plus d’informations : https://www.interregeurope.eu/greenpilgrimage/news/news-article/1121/green-pilgrimage-launch/

Le Comité européen de coordination technique interrégional sur la Via Francigena (CECTI) s’est réuni à Rome le 11 mai. A l’ordre du jour le développement de l’itinéraire vélo et des infrastructures et services accessibles à tous. Ces sont des thèmes très importants pour le marché touristique d’aujourd’hui et qui permettent de mettre en œuvre les valeurs promus par le Conseil de l’Europe pour des itinéraires culturels inclusifs et durables.

Au cours de leur XI^ème réunion s’étant tenue au siège de la Région Lombardie à Rome, les Régions adhérents au CECTI ont partagé leurs expériences sur l’état de développement de la VF à vélo. EAVF a rapporté sur l’état d’avancement du projet de coopération avec la European Cyclist Federation, intitulé Eurovelo 5 – Via Romea (Francigena) qui vise à développer l’itinéraire vélo d’après les standards Eurovelo s’adressant aux cyclotouristes et qui est différent par l’itinéraire certifié par le Conseil de l’Europe en France et en Suisse. Des activités de communication coordonnées seront mises en place par la ECF, en coopération avec l’AEVF. La Fédération Italienne des amis du vélo (FIAB) a présenté son travail de relèvement du trace Eurovelo 5 en Italie.

En outre l’AEVF pense qu’il est vraiment très important que les politiques territoriales sur la VF prennent en compte les infrastructures et services pour les touristes aux exigences spéciques au bénèfice de la population locale également. Les destinations touristiques accessibles sur la VF a fait l’objet des expériences partagées par plusieurs Régions, telles que Région Basilicate, sur le projet «MateraMare », comme part du projet interrégional “ Open Tourism – Accessible itineraries for all” cofinancé par le Ministères italiens de biens et des activités culturelles. Le projet « Open tourism », coordonné par la Région Emilie-Romagne, en coopération avec 12 Régions italiennes (beaucoup d’entre elles sont traversées par la VF) représente une plateforme très utile pour collectionner des données utiles sur la VF accessible. La Région de la Vallée d’Aoste ainsi que la Région Toscane ont aussi mise en œuvre des sections de l’itinéraire pour les personnes non-voyant. Un topoguide sur la Via Francigena pour tous serait un résultat très important mettant en valeur ces projets, au service des tous les touristes de la Via Francigena. 

Le concours pour étudiants d’architecture et d’ingénierie, de moins de 35 ans, est lancé, pour réaliser un totem informatif et un distributeur d’eau.

La Commune de Caprarola, en collaboration avec les Communes de Ronciglione et Carbognano, a lancé un concours d’idées réservé aux étudiants universitaires d’architecture, d’ingénierie et d’école de design, autant publiques que privées, et à tous les jeunes professionnels, architectes et ingénieurs de l’Union Européenne de moins de 35 ans, pour la conception de deux éléments ameublements extérieur : un totem informatif de signalisation multiusage et un distributeur de bouteilles d’eau de libre choix qui développe et intègre, en un projet fini, les thèmes de la compatibilité environnementale et de l’artisanat.

Le concours est compris dans un projet « Les territoires de la Variante Cimina de la Via Francigena », financé par l’avis de concours régional pour la « Valorisation et la promotion touristique des Bourgs du Latium par les Communes ».

Parmi les actions en projet, il est prévu la réalisation d’un totem multiusage et d’un distributeur de bouteilles d’eau pour définir le parcours et assurer aux voyageurs une meilleure exploitabilité du territoire, également du point de vue de l’approvisionnement hydrique.   

L’image des deux éléments d’ameublement devra être coordonnée et évocatrice des lieux ; les matériaux utilisés devront être durables et bien insérés dans le contexte environnemental et du paysage remarquable. Chacun de ces éléments sera positionné dans le territoire des communes impliquées dans le projet, le long du parcours de la Variante Cimina de la Via Francigena.

Le meilleur projet sera récompensé par un prix de 700 euro. L’inscription devra être faite avant le 25 août, les projets élaborés devront parvenir avant le 21 septembre.

Ci-joint l’avis de concours.

Source : Francigena News.  

Monte Sant’Angelo relance son importance comme objectif indiscutable de la Via Francigena du Sud. La ville des Pouilles, liée au culte de l’Archange Michele, est en train de poser les bases pour la valorisation du patrimoine historique et culturel des chemins.

Une volonté confirmée par son nouveau Maire Pierpaolo D’Arienzo et par son administration qui, le 25 juillet lors du Conseil Communal, ont voté à l’unanimité l’adhésion à l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena.

« Il s’agit d’un signal très fort – confirme le premier citoyen – nous avons voulu donner une continuité au travail commencé par l’Assemblée locale Monte Sant’Angelo Francigena. Nous, nous croyons en ce nouveau type de valorisation du tourisme spirituel et nous nous engagerons aussi à travers les ressources de bilan à valoriser les parcours et les chemins, avec une action de concertation des Communes qui se trouvent le long de la Via ».

Un pas concret, rappelé vendredi 28 juillet durant la première rencontre entre le Maire et la vice-présidente d’AEVF, Martine Gautheron, en visite au Sanctuaire de Monte Sant’Angelo, à l’occasion du congrès international sur les chemins, organisé à San Giovanni Rotondo.

« Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’avec cette administration, nous avons rejoint le premier niveau fondamental pour se rapprocher des chemins – a souligné Biagio De Nittis, représentant de l’association locale – Monte Sant’Angelo est capitale pour la Via Francigena et devra être une commune chef de file. Dans le futur, nous souhaitons qu’avec la collaboration de San Giovanni Rotondo, San Marco in Lamis et Manfredonia, Monte Sant’Angelo puisse être l’étape principale de la Via Francigena du Sud ».

Capitale historique des chemins, la ville du culte de l’Archange Michele regarde les pèlerins modernes comme un nouveau produit touristique pour la communauté, en suivant les traces d’une tradition millénaire. La route est encore longue, avec la Via Francigena en phase de construction, mais la volonté et l’enthousiasme ne manquent pas.

Silvia Iuliano