Author: Redazione AEVF

Raconter les traditions et l’histoire du territoire à travers la cuisine : c’est la recette de “Tratti e piatti della Via Francigena”, le nouveau guide gastronomique d’Ermanno Ghiozzi (dit Nanni) consacré à l’itinéraire de Sigéric.

Après les deux premières éditions du guide, M Ghiozzi, ex dirigeant et œno- gastronome de Fidenza, propose aux lecteurs un nouveau voyage à travers les plats typiques des restaurants et des auberges de la Via Francigena entre Plaisance et Pontremoli. Le volume, publié par la maison d’édition Toriazzi et parrainé par l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), sera présenté au public le 18 décembre, à 17h30, au théâtre Magnani de Fidenza.

Comment est né ce projet ? « Le lien que j’ai avec la Francigena remonte à 2001, j’étais parmi les fondateurs de l’AEVF ; à l’époque, j’étais conseiller provincial de la province de Parme et assesseur à la commune de Fidenza, en plus j’ai hérité de la passion et de la curiosité pour la cuisine par tradition de famille » explique M Ghiozzi.

Comment est structuré le guide géographiquement ? « Je suis entré à Calendasco, la première commune de la province de Plaisance que le pèlerin rencontre après avoir passé la frontière lombarde et le Pô. J’ai suivi le parcours officiel de la Via Francigena, j’ai traversé toutes les communes signalées sur le guide et celles voisines, pour arriver jusqu’à Pontremoli ».

Un voyage à pas lent entre l’Émilie-Romagne et la Toscane à travers la cuisine de 176 restaurants et auberges : 68 du territoire de Plaisance, 76 du territoire de Parme et 32 de la zone de Pontremoli. Un projet qui est le fruit d’un travail d’équipe : « J’ai bénéficié de l’aide du comité des dégustateurs qui m’ont aidé pour les deux précédents guides, cela était la base. Et j’ai intégré l’utilisation de publications et social pour mettre en évidence les curiosités et augmenter les données à disposition. Dans le guide, je prends la responsabilité de dire : tu veux manger le meilleur anolino in brodo garni de fromage et de pain ? voilà où, selon moi, ce plat est le meilleur ! voilà la philosophie ».

Le guide (publié avec la préface du président de l’AEVF, Massimo Tedeschi et de l’assesseur à la culture de la commune de Fidenza, Maria Pia Bariggi) sera présenté avec le critique gastronomique Andrea Grignaffini, le journaliste de la Gazzetta di Parma Sandro Piovani, l’assesseur à la culture de la commune de Fidenza Maria Pia Bariggi et le président de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena Massimo Tedeschi.

La recette de la vente du guide sera utilisée à des fins caritatives : « Le guide sera distribué dans certains points de vente locaux au prix solidaire de 10 euros. La recette sera destinée à deux organismes sans but lucratif de Fidenza : l’Arim, association de volontaires pour la recherche et prévention des maladies gastro-intestinales et à l’association Terzo tempo per Lorenzo » explique M Ghiozzi.

Comment peut-on résumer la cuisine Francigena de ces territoires ? « C’est une cuisine variée, authentique qui raconte le territoire. Certaines recettes se transmettent depuis des siècles – conclut « Nanni » – dans chaque plat, on trouve un morceau d’histoire ».

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Samedi 1 décembre, au Château et Musée civique de Susa, le nouveau numéro de la revue AEVF « Via Francigena and the European Cultural Routes » a été présenté.

La couverture du magazine semestriel, consacrée à la Sacra di San Michele, annonce les contenus du nouveau numéro gratuit, édité par le Studio Guidotti que vous pouvez consulter en ligne. La 46ème édition de la revue contient en effet deux rubriques spéciales consacrées au Piémont et à la Vallée di Susa avec un focus sur les itinéraires de la Francigena et le projet de la voie cyclable.

Les projets de la Vallée di Susa sont au centre de la rencontre de présentation à laquelle ont participé, parmi tant d’autres : Massimo Tedeschi, président de l‘Association Européenne des Chemins de la Via Francigena  (AEVF) et Sami Tawfik, project manager de l’AEVF; Antonella Parigi, assesseur au tourisme de la région Piémont, Sandro Plano, président de la communauté des montagnes de la Vallée di Susa et maire de Susa, Emanuela Sarti, assesseur au tourisme de la communauté des montagnes de la Vallée de Susa et maire de Condove, Daniele Valle, conseiller de la région Piémont et Eleonora Girodo, communauté des montagnes de la Vallée de Susa.

Le Piémont est une région stratégique, autant du point de vue géographique que touristique et culturel pour le développement de la Via Francigena. Il a également une importance centrale dans le parcours UNESCO de l’itinéraire culturel du Conseil de l’Europe. La Sacra de San Michele fait partie des 8 ensembles de monuments candidats pour être intégrés dans la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que site dans la série « le paysage culturel des installations bénédictines de l’Italie médiévale ».

De l’Italie à l’Europe : la présentation du numéro spécial s’insère dans la dimension internationale du magazine. La rencontre a été l’occasion pour comparer les bonnes pratiques de la Francigena au niveau européen racontées dans les articles publiés sur le magazine. Les deux éditoriaux, signés par Natacha Bouchart maire de Calais et Yves Krattinger président du département de la Haute-Saône, confirment la grandeur européenne de l’itinéraire culturel et l’engagement des institutions pour sa valorisation. Un travail d’équipe sans frontière, aussi sur le versant italien, avec l’importante conférence organisée à l’Abbaye de Spineto en Toscane pour une stratégie politique intégrée consacrée aux chemins.

Un parcours mené sur plusieurs fronts aussi par l’AEVF. L’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena se lance vers la fin de l’année 2018 avec deux importants partenariats : l’accord historique avec la Fédération Française de la Randonnée Pédestre et le soutien de l’activité de valorisation du territoire de la part de la banque Banca Generali Private.

« Il peut intégrer les standards de l’accueil prévus dans un milieu circulaire « modulable » autour d’un chemin qui peut le traverser et le pénétrer selon des particularités orographiques et altimétriques. Il possède un large choix d’insertion paysagère qui met en évidence la simplicité et la grâce des matériaux qui le constituent, principalement le bois, ainsi qu’une insertion choisie dans le contexte ».

Voilà les caractéristiques principales – pour le Jury présidé par Silvia Costa, déjà présidente et actuellement membre de la Commission Culture et Instruction du Parlement européen – du projet « Circolo » de Martina Favaretto vainqueur du « prix Raffaele Sirica – la via des architectes ». Lancé par le Conseil National des architectes, dessinateurs, paysagistes et conservateurs en collaboration avec l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) et le Festival européen de la Via Francigena – Collective Project, le prix a été remis aux trois meilleures propositions issues du Concours des idées finalisé pour la création de « l’Ostello Circolare », c’est-à-dire des solutions de modules d’habitation destinées à des structures d’accueil pour marcheurs et touristes dans des lieux traversés par les chemins historiques, culturels et spirituels.

Les projets de Matteo Romanelli – en collaboration avec Francesco Nicolai et Mattia Bencistà – et de Nicola Prondi sont respectivement classés deuxième et troisième. Les deux projets, selon le Jury, « ont développé de manière cohérente les exigences demandées avec des approfondissements techniques supplémentaires ». Le projet classé deuxième a été jugé « d’une sensibilité marquée en effectuant un dialogue sophistiqué entre les pleins et les vides, les écrans et les ouvertures, qui rendent fluide et fascinant l’espace, en montrant une agréable et réversible insertion au paysage » ; le troisième s’est distingué « par l’analyse précise de la structure et de la fonction. Dans ses possibilités d’agrégation, il favorise des choix multiples et capables de répondre aux différentes exigences des divers contextes territoriaux ».

Martina Favaretto s’est vu attribuer le prix spécial de FederlegnoArredo pour la meilleure structure portante de l’Ostello en bois, matériel naturel et structurel qui s’intègre le mieux aux différents paysages. De ce point de vue, le projet « Circolo », « incarne un équilibre parfait entre le signe architectonique, l’accessibilité par l’utilisateur et la faisabilité. La solution présentée décline le concept de durabilité du point de vue de la construction, de l’environnement et de l’économie en se distinguant, en plus, par sa faisabilité avec une identité et un caractère distinctifs ».

Les prix ont été remis à Naples au cours du séminaire « Architectes en chemin – nouvelles économies et modèles de cohésion sociale » durant la journée d’ouverture d’ARKEDA 2018, exposition-conférence de l’architecture, du bâtiment, du design et de l’ameublement, qui représente une étape importante d’un parcours de trois ans lancé en 2016 par la signature du protocole d’entente entre le Conseil National des Architectes PPC, l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena et le Festival Européen de la Via Francigena – Collective Project.

Au cours de la journée, l’exposition des 37 projets a aussi été inaugurée, projets qui ont participé au concours des idées « l’Ostello Circolare ». Le « prix Raffaele Sirica – la via des architectes », arrivé à sa cinquième édition, est dédié à la mémoire de Raffaele Sirica, tête de file des architectes italiens de 1998 à 2009.

Source : communiqué de presse www.awn.it

Les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe entrent à part entière dans les activités promues par le Saint Siège qui, au mois de mars de l’année en cours, a adhéré officiellement à l’Accord Partiel Elargie homonyme.

Mardi 27 novembre, à Strasbourg, une importante conférence a eu lieu intitulée « Les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe. Chemins de Foi et de rencontre » promue par le Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) avec la Mission Permanente du Saint Siège au Conseil de l’Europe.

Dans la matinée du même jour, le président de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena, Massimo Tedeschi, et le directeur, Luca Bruschi, ont été reçus au siège de la Mission par Monseigneur Paolo Rudelli, Observateur Permanent du Saint Siège à Strasbourg et par Monseigneur Maurizio Bravi, Délégué du Saint Siège à l’Accord Partiel Elargi. Une réunion pour poser les bases d’une importante collaboration pour la promotion et la valorisation de la Via Francigena avec une référence particulière à la candidature à l’UNESCO et à l’accueil des pèlerins à Rome. Royaume-Uni, France, Suisse, Italie et Vatican sont les cinq États touchés par la candidature européenne des Chemins de la Via Francigena en étroite collaboration avec les régions et l’AEVF, organisme de coordination.

Les valeurs du pèlerinage médiéval et moderne et les valeurs éthiques liées au chemin sont des éléments qui contribueront à la construction du dossier de candidature à l’UNESCO. Le pèlerinage redevient aujourd’hui une occasion pour connaitre, toucher, et expérimenter la vie, l’histoire, la nature, les valeurs des peuples européens qui, même si très différents entre eux, ont en commun l’empreinte de l’humanisme chrétien.

« Parcourir la Via Francigena de Canterbury, en Angleterre, en passant par Calais, Arras, Reims, Besançon en France, en traversant les cantons suisses de Vaud et du Valais, les régions et les communes italiennes, pour arriver à Rome est une occasion unique pour connaitre une partie très importante de la géographie et de l’histoire de l’Europe » a dit le président M Tedeschi « Les chemins d’Europe, le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, la Via Francigena, les Vie Romei sont les parcours des pèlerins et, donc, ils sont marqués par une forte caractérisation spirituelle et religieuse ; les reparcourir met en évidence à quel point la racine chrétienne de l’Europe est profonde » a conclu le président.

L’accueil des pèlerins à Rome est donc un thème de grande importance, la ville éternelle qui accueille les pèlerins à l’arrivée et qui les conduit jusqu’à la tombe de l’Apôtre Pierre. Améliorer le système d’accueil pour ceux qui arrivent à pied ou en vélo Place Saint Pierre est une manière importante pour aller à la rencontre des pèlerins-mêmes qui arrivent pour recevoir le Testimonium qui témoigne de leur chemin.