Mese: Luglio 2019

Après avoir traversé en vélo la moitié de l’Europe et la Via Francigena du Nord en 2018, de Canterbury à Aoste, cette année Renato et Alessandro de ReAl Bike Experience seront parrains de AIMUSE, Association Italienne Mutisme Sélectif, en parcourant la Via Francigena italienne d’Aoste à Rome.

La Via Francigena est un parcours qui du nord-est va vers le sud et doit son nom au pèlerinage vers Rome à l’époque carolingienne, dans la période du Saint-Empire romain de Charlemagne, roi des Francs. « CorreVoce » est un important projet au soutien d’AIMUSE qui depuis 10 ans s’occupe d’informer et de faire connaitre le mutisme sélectif, un trouble qui bloque la parole en réponse à une émotion forte liée à l’anxiété sociale.

Elisa Marchio, présidente nationale de AIMUSE affirme que : « Le mutisme sélectif est un trouble, encore peu connu aujourd’hui, qui atteint les enfants et les empêchent de parler avec les personnes qui n’appartiennent pas au cercle familiale ». L’association œuvre avec ses propres référents régionaux sur tout le territoire national en soutenant les familles qui vivent ce problème. « Nous sommes une référence pas seulement pour les parents, mais aussi pour tous les enseignants qui doivent affronter ce problème dans un contexte scolaire ».

Alessandro et Renato parcourront plus de 1.000 km avec plus de 10.000 m de dénivelé, sur les pas de Sigéric le Saxon qui en 990 ap. JC entreprit le voyage de retour de Rome à Canterbury (il n’y a pas de trace du voyage à l’aller), après avoir reçu le « Pallium », investiture papale en tant que primat de l’église anglicane.

Renato Martin souligne : « En 2018, nous avons parcouru toute la Via Francigena du Nord, du départ à Canterbury jusqu’à Aoste, en traversant la Manche, la France et une partie de la Suisse, puis en montant au col du Grand Saint Bernard à 2.450m. Avec cette nouvelle aventure, nous partirons d’où nous nous étions arrêtés l’autre fois ».

Le projet « CorreVoce » a déjà obtenu le parrainage de l’AEVF – Association Européenne des Chemins de la Via Francigena – qui a adhéré de suite à l’initiative et permis l’utilisation de la marque, le pèlerin médiéval avec le bourdon, long bâton en bois utilisé sur les parcours pour s’aider et se défendre. Alessandro Martin ajoute : « Cette idée est née car nous voulions mettre en relation la Via Francigena, un chemin de rencontre et de partage, avec AIMUSE, à travers une série de séminaires et de conférences, un par région, le long du chemin de la Vallée d’Aoste au Piémont et à la Lombardie, de l’Émilie-Romagne à la Toscane, au Latium ».

Étapes : une campagne de sensibilisation et d’information sur le mutisme sélectif sera organisée à travers une conférence/rencontre d’approfondissement : 30.09 Aoste CorreVoce Val d’Aoste, 1.10 Ivrée/Biella CorreVoce Piémont, 3.10 Pavie CorreVoce Lombardie, 4.10 Fidenza CorreVoce Émilie-Romagne, 7.10 Lucques CorreVoce Toscane, 13.10 Rome étape finale CorreVoce Latium.

L’initiative se déroulera durant les 2 premières semaines d’octobre avec l’objectif de sensibiliser et d’informer à propos du mutisme sélectif : www.aimuse.it .

Source : communiqué de presse – l’affiche ci-jointe téléchargeable

Le trekking en Europe est un rêve pour la plupart des australiens ! Ma sœur, Sue McGann et moi, nous avons transformé ce rêve en réalité, un voyage pour une noble cause.

Beaucoup de membres de notre famille ont disparu tragiquement à cause du cancer. Nous avons perdu 2 frères et 2 beaux-frères, et maintenant un autre frère et son fils combattent cette maladie. Nous avons commencé à marcher pour recueillir des fonds pour lutter contre le cancer. Nous avons marché en Irlande, en Angleterre, en France, au Portugal, au Japon et en Australie. Puis, par hasard, je suis tombée sur la Via Francigena en faisant une recherche sur Google et j’ai eu de suite un coup de foudre. Je savais que je devais la parcourir !

En 2017, je suis partie, seule avec mon sac à dos, le long du chemin de pèlerinage de Salisbury à Canterbury en Angleterre. Je suis devenue une pèlerine d’antan et j’ai commencé mon voyage à pied vers Rome. Je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti quand Clare me donna la bénédiction du pèlerin devant l’autel dans la cathédrale de Canterbury. Et avant que je ne m’en rende compte, j’étais de retour sur le chemin de pèlerinage vers la France.

Marcher en France, seule, cela m’inquiétait un peu. Je ne connaissais que quelques mots en français datant de l’école. Et là, j’allais parcourir 1.100km jusqu’à Besançon, proche de la frontière suisse. J’ai vécu un mélange de joie et de douleur en traversant la France. Petit à petit, j’ai commencé à comprendre la culture française, je me suis souvent perdue et j’ai rencontré des personnes fantastiques. (Vous pouvez lire mes aventures dans mon libre ‘In the Footsteps of Pilgrims Past’ disponible sur Amazon).

Finalement, je suis arrivée à Besançon en novembre et il faisait de plus en plus froid, j’avais peur de reprendre le voyage. Au début de l’année 2018, j’ai décidé de continuer à marcher. J’étais concentrée sur la collecte de fonds pour lutter contre le cancer. Le bon sens a prévalu et je me suis faite aidée par Via Francigena Tours pour rejoindre le col du Grand-St-Bernard. Et me revoilà, prête pour la grande marche avec ma sœur, Sue. Puis, un jour, au début du mois de mars, j’ai eu une grosse infection au thorax et des tests ont révélé que moi aussi j’avais la terrible maladie : le cancer à la thyroïde !

Je suis une personne très déterminée et non seulement je combattrai cette maladie, mais je continuerai à marcher et à collecter des fonds pour aider les autres à combattre la maladie. À la fin du mois d’août, nous partirons de Besançon et nous arriverons au col du Grand-St-Bernard à la mi-septembre. Ce sera un grand plaisir de parcourir la Via Francigena à travers la Suisse, mais nous espérons que notre rêve de marcher pour aider à trouver un remède contre le cancer se réalise.

Pour contribuer et suivre le projet : http://bit.ly/2Sxy5Zl
https://roamingroadsswitzerland.blogspot.com/

La communauté de passionnés de la Via Francigena se renforce et augmente. Les données recueillies par l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) le démontrent.

L’association comprend aujourd‘hui 155 collectivités territoriales européennes, mais elle s’interface quotidiennement avec ceux qui parcourent le chemin ou ceux qui vivent sur les territoires traversés par le parcours. Il s’agit de dizaines de milliers de personnes entre pèlerins, touristes ou citoyens qui veulent connaitre et valoriser l’itinéraire de Sigéric.

La donnée la plus significative est celle des crédenciales. Le passeport du pèlerin est un document fondamental pour ceux qui veulent parcourir la Francigena. En 2018, l’Association a distribué plus de 16.000 crédenciales AEVF à travers 90 points de distribution dans 4 pays européens traversés par l’itinéraire. Un fait positif qui montre l’intéressement des personnes du territoire à l’égard des marcheurs et du chemin.

Parmi les nouveaux lieux de distribution, nous trouvons en France des étapes importantes comme Calais et Arras, Orsières en Suisse ou le Bureau régional du tourisme à Aoste en Italie pour citer quelques exemples. En plus de la distribution sur le site web officiel, les endroits où les crédenciales sont le plus distribuées le long du parcours vont de l’office d’information touristique à Champlitte en France à l’Ospizio du Grand Saint Bernard à Bourg-Saint-Pierre (Suisse), de l’association « La Via Francigena di Sigerico » (Ivrée) à l’office IAT de Fidenza, du Musée de la Cathédrale de Lucques à l’office touristique de Monteriggioni à Santa Maria della Scala à Sienne.

Le rapport avec les utilisateurs de la Francigena est fait aussi de signalements et de demandes d’informations qui arrivent à l’association à travers de multiples canaux et en différentes langues. En 2018, l’AEVF a répondu à plus de 700 contacts par email ou par téléphone et dans les six premiers mois de 2019, plus de 300 signalements ont été reçus à l’adresse percorso@viefrancigene.org.

Les questions les plus fréquentes ? Curiosité sur le parcours à pied et en vélo, signalement sur l’App AEVF, comment obtenir les crédenciales, accueil et, enfin, l’aspect commercial. Le portail de l’AEVF représente en effet une opportunité de visibilité pour les tours opérateurs et les gérants d’activités d’accueil et de restauration à travers le réseau Visit Vie Francigene.

Et puis il y a la partie virtuelle où la communauté Francigena n’a pas de frontières. En plus du site officiel de l’AEVF, référence internationale, l’attraction sur les réseaux sociaux est représentée par la page Facebook qui compte aujourd’hui plus de 48.000 followers, suivie par le profil Instagram avec plus de 5.000 followers. Les chiffres de l’App gratuite pour smartphone lancée par l’AEVF en janvier 2018 sont aussi importants. Durant cette dernière année, plus de 18.000 installations ont été effectuées sur des dispositifs Android et iOS. La distribution du guide officiel « Terre di Mezzo » du tronçon italien a aussi de bons résultats : 25.000 copies en italien, en anglais et en français ont été imprimées durant les trois dernières années.

Qui forme la communauté de la Francigena ? Les données publiées par Terre di Mezzo en mars ont fourni une photographie générale sur le profil du marcheur italien, ce sont surtout les plus de 45 ans qui se mettent en chemin et 43% sont des femmes. Une tendance confirmée par l’analyse interne effectuée par l’AEVF en 2018 sur 1.000 formulaires et crédenciales. L’âge moyen des marcheurs de la Francigena est de 51 ans. Les lieux de départ les plus choisis sont : Aoste, Sienne et Fidenza. Les 3 pays de provenance sont, après l’Italie : la France, l’Allemagne et la Suisse. Les mois les plus choisis pour se mettre en chemin sont avril, mai, juillet et septembre. 70% ont parcouru la Francigena à pied et 30% en vélo. Un chemin sans âge, parmi les données recueillies, le pèlerin le plus jeune en 2018 avait 8 ans et le plus ancien 87 ans.