Via Francigena

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En chemin le long de la côte du Salento, de Otranto jusqu’à Leuca

Un chemin immergé dans la beauté et les couleurs de la côte du Salento, de Otranto jusqu’à Leuca, dans le sud de l’Italie. Les Pouilles, un pont de dialogue interculturel sur la Méditerranée.

L’Appia antique et l’Appia Traiana de Rome se dirigent vers Brindisi, pour ensuite poursuivre naturellement leurs chemins jusqu’à Leuca, de Finibus Terrae. Nous sommes dans le réseau de routes dénommé Vie Francigene du Sud, aujourd’hui au centre de l’attention des régions, des administrations communales et des associations pour rendre utilisable les chemins et pouvoir les structurer au service des voyageurs.

Luca Bruschi de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena raconte son propre chemin le long de la Via de la côte du Salento.

« Un voyage alternatif de sept jours, pas encore officiellement balisé, il est donc nécessaire de se munir d’un GPS le long du parcours. Les bâtons de trekking sont aussi utiles, étant donné qu’il s’agit de sentiers parfois difficiles avec des dénivelés en continu qui surplombent la mer et reviennent vers l’entre-terre, où la nature est plus sauvage. Ces tronçons se vivent un par un, en les parcourant, en respirant le parfum des oliviers, des orangers et des grenadiers. Les grillons en bruit de fond nous accompagnent à chaque pas.

La mer est l’objectif principal du voyage, on la rencontre plusieurs fois dans chaque étape. La mer est extraordinairement belle, d’un bleu scintillant. Des petites criques où il est possible de se baigner sont une tentation continuelle à laquelle on ne peut résister.

On part en tournant le dos à la mer d’Otranto et on marche sur un sentier difficile de terre rouge le long de la Côte jusqu’au phare de Punta Palascia, le point le plus à l’Est de la péninsule (à 71km des côtes de l’Albanie). C’est un lieu mythique qui mérite un arrêt et un approfondissement des histoires et légendes de son phare. On poursuit en direction de Porto Badisco après avoir passé l’évocatrice Tour de San Emiliano, une des plus belles parmi les tours de la côte du Salento.

Le chemin continue en alternant sentiers et plages (rocheuses et de sable) avec la mer cristalline jusqu’au bourg de Porto Badisco. Une autre longue pause. Dans les kilomètres suivants, on commence à rencontrer les Pagliari (ou pajaru), qui sont des constructions rurales réalisées avec la technique des pierres sèches. Elles sont encore en très bon état, toujours utilisées. On voit au loin Santa Cesarea, on y arrive après un bout de route goudronnée qui descend jusqu’à la mer et aux eaux thermales. Le repos, après le chemin, se prend justement à la mer, où on peut découvrir et visiter les antiques grottes.

On repart lentement dans l’entre-terre jusqu’à Castro, bourg médiéval qui mérite un arrêt pour sa partie historique (vraiment bien conservée) et pour son petit port sur lequel on arrive en descendant à pied le long d’un sentier d’escaliers envahit par les Figuiers de Barbarie. Le trekking à partir de maintenant devient difficile et pendant une heure et demie, on marche le long de la falaise. En arrivant à la crique cachée d’Acquaviva, la fatigue est allégée grâce à la beauté des paysages. Le coucher de soleil dans cette anse est un des plus incroyables moments du voyage.

La route continue pendant 2km vers Marittima, un autre petit bourg qui a conservé son antique charme. Leuca est proche, même si la fatigue du chemin commence à se faire sentir, avec en plus la chaleur estive qui cette année a été particulièrement difficile à supporter. La Via du Salento se poursuit dans l’entre-terre pendant presque une étape, pour ensuite plonger dans les eaux de Tricase et arriver jusqu’à Serra Marina. Dans ce lieu, j’ai été impressionné par la piscine naturelle qui se trouve dans la mer, ainsi que par ses grottes.

Désormais, le chemin touche presque à sa fin. La dernière journée de marche doit être vécue jusqu’au bout. Les chemins se succèdent les uns après les autres : le sentier de l’ennemi, la route du sel, le sentier des ciboulettes. Un des derniers bourgs que nous rencontrons est Novaglie, où l’on peut programmer un arrêt rafraichissant. Le sentier reprend ensuite, à couper le souffle, jusqu’à la petite crique de Ciolo. Un paradis terrestre, dans le profond sud du Salento. Il ne reste plus que quelques kilomètres. Le programme prévoit un arrêt à Gagliano del Capo. Je décide de poursuivre jusqu’à Leuca, objectif final et but « extrême » où le phare partage en deux les mers. Les derniers kilomètres, je les ai faits en voiture parce que la route en août est très fréquentée et donc très risquée. Ça ne change pas la passion et le charme suscités par ce but historique de pèlerinage chez tous ceux qui arrivent après un long voyage à pied.

Un commentaire sur la gastronomie de cette expérience est obligatoire. La bonne cuisine est un élément également significatif pour découvrir cette terre, avec ses couleurs, ses parfums : des calamars au barbecue aux orecchiette (pâtes), du pancotto (morceaux de pain durs avec du bouillon) au poulpe, des olives au pasticciotto leccese (gâteau de pâte feuilletée remplie de crème pâtissière). Le vin ne peut pas manquer : Negramaro, Primitivo et les blancs du Salento doivent être savourés, à la fin de chaque étape.

Enfin, l’accueil mériterait un chapitre spécial. C’est souvent ce qui rend un voyage unique, grâce aux rencontres que l’on fait le long du chemin. Les personnes, les visages, la passion. Une en particulier est restée dans mon cœur, Adelaide et Sergio accueillent à bras ouvert les voyageurs. Leur histoire et leur amour pour leur terre réchauffent le cœur et font vivre pleinement la belle atmosphère de ce voyage ».

La vidéo du chemin

Pour plus d’informations :

  • Etape : 7, avec un trekking initial à Otranto, la « perle d’Orient »
  • Distance : moyenne de 14km par étape, de 4h30 à 6h30 l’une selon les difficultés.
  • Difficulté : moyenne. Un minimum d’entrainement est demandé ainsi qu’un équipement adéquat.
  • Service transport des sacs : pour ceux qui en auraient besoin, il est possible de l’organiser entre deux structures.
  • Point d’eau : en été on trouve des structures ouvertes le long du parcours, à travers les différents bourgs que l’on rencontre. Il est quand même indispensable de partir avec au moins deux litres d’eau dans le sac.
  • Référence : S-Cape et Sloways
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Walking along the coast of Salento, from Otranto to Leuca

A walk surrounded by the beauty and colours of the Salento coast from Otranto to Leuca, in the South of Italy.  The Puglian land of ancient tracts, a bridge of intercultural dialogue on the Mediterranean.  

 

The ancient Appia and the Traiana Appia from Rome aim towards Brindisi, to then proceed along their natural routes until reaching Leuca, De Finibus Terrae.  We are now dealing with the collection of routes so called the Vie Francigene of the South, today at the centre of regional, municipal administration and associative attention, in order to makes the ways available for use and to structure them for the service and use of its travellers.   

Luca Bruschi of the European Association of the Vie Francigene narrates the route along the path of the Salento coast.  

An alternative seven day journey, which is not yet officially signposted so it’s necessary to carry a gps along the whole route.  Trekking poles would also be useful on the demanding tract with continuous climbs and descents that overlook the sea and then unexpectedly re-enter the interior, where the nature becomes wilder.  There tracts are experienced one by one, walking along them and breathing in the scent of the olive trees, the orange and pomegranate trees; the background of crickets that accompany you with every step.  

The sea is the leitmotif of the journey; you come back to it with each leg.  The sea is extraordinarily beautiful, a sparkling blue.  The rocky bays where one can dip their toe in the water are a continuous temptation difficult to resist. 

Departing, you leave behind you the stunning sea of Otranto and walk along a demanding trail of red earth which follows the coast until reaching the lighthouse of Punta Palascia, the most eastern point of the peninsula (71 km from the coasts of Albania).  It’s a mythical place that merits a rest-stop to deepen your knowledge of the stories and legends that surround the lighthouse.  You proceed in the direction of Porto Badisco after having passed the suggestive Torre di San Emiliano, one of the most beautiful towers of the coast of Salento.

The path continues, interchurching dirt tracks and beaches (both rocky and sandy) with the crystal clear sea following until the village of Porto Badisco.  Another long break.  In the following km we begin to meet the Pagliari (o pajaru), rural constructions realised using the drywall technique.  They are still in excellent condition, utilised even now.  In the distance you can see Santa Cesarea: which you reach after a part of the route in tarmac that descends to the sea and the salsobromoiodic and sulphurous thermal waters.  The rest-stop after walking takes place directly in the sea where you can discover and visit some ancient grottos.

The walk departs again inland with a solemn stride until Castro, a medieval villages that merits a rest-stop in the historical part (which is very well conserved), and its little port in which you arrive, descending a trail of stairs immersed among plants and figs of India.  In this moment, trekking becomes more demanding, and for an hour and a half you walk along the cliff.  The exertion is unburdened by the beauty of the landscape, until arriving at the hidden cove of Acquaviva.  The sunset in this cleft is one of the most unforgettable moments of the journey.  

The path proceeds for two km towards Marittima, another small village that conserves all its ancient charm.  Leuca is ever closer even if the exertion of walking begins to be felt, aided by the summer heat that this year was particularly strong.  The Salento way proceeds inland for almost one leg, to then dive into the Tricase waters and proceed until Serra Marina.  In this place you are left fascinated by the natural pool found in the sea, as well as its grottos.  

At this point the path is drawing to a close.  The last day of the walk is an experience till the end.  The tracts follow one after the other: il sentiero del nemico’, the trail of the enemy; la via del sale, the path of the salt; il sentiero delle cipolline, the trail of the onions.  One of the last villages that you pass is Novaglie, where you can have a cooling rest-stop.  You once again pick up the breath-taking trail until the small cove of Ciolo.  An earthly paradise, in the deep south of Salento we are now at the last km.  The plan is the rest at Gagliano del Capo.  I decide, however, to proceed to Leuca, the final objective where the lighthouse divides the seas in half.  I finished the last km by car as in August the path is very congested, and it was best not to risk it.  This does not affect the pathos or allure that this historic pilgrimage destination creates in those who journey there on foot.  

A comment on the gastronomy of this experience is compulsory.  The delicious cuisine is likewise an important reason to discover this land, with its colours, scents and smells: from grilled calamari to orecchiette, from pancotto to octopus, from olives to rustico leccese and pasticciotti.  We cannot forget the wine: Negramaro, Primitivo and the whites of Salento are tasted with ‘gusto’, and the end of each day. 

In the end, the hospitality merits a special mention.  It is often this which makes a journey unique, the people you meet along the way.  People, faces, passion.  One in particular I will keep close to my heart, at the Lavaturi B&B, found in Marina Serra di Tricase, 100m from the sea.  Adelaide and Sergio welcome hikers with open arms.  Their story and love for their land is beautiful, it warms the heart and bring the stunning atmosphere of this journey to life.   

The video of the walk


 

More information:

  • Legs: 7, with initial trekking in Otranto, the “Perla di Oriente”.
  • Distance: the medium of km per day is 14, with 4,5 to 6,5 hour legs, depending on their difficulty 
  • Difficulty: medium. A minimum training is necessary and appropriate trekking equipment 
  • Rucksack transport service: For those in need, it is possible to arrange transport from one building to another 
  • Water points: during the summer water points are available along the route, across the different villages passed.  It is nonetheless vital to depart with a couple of litres of water in your rucksack.  
  • Reference: S-Cape and SloWays 
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In cammino lungo la costa del Salento, da Otranto fino a Leuca

Un cammino immerso nella bellezza e nei colori della costa salentina da Otranto fino a Leuca, nel Sud dell’Italia. La Puglia terra di antichi tratturi, ponte di dialogo interculturale e sul Mediterraneo.

L’Appia antica e l’Appia Traiana da Roma si dirigono verso  Brindisi, per poi proseguire il loro naturale cammino fino a Leuca,  De Finibus Terrae. Siamo nel fascio di strade denominate Vie Francigene nel Sud, oggi al centro dell’attenzione di regioni, amministrazioni comunali e associazioni per rendere fruibili i cammini e poterli strutturare al servizio dei viandanti.

Luca Bruschi dell’ Associazione Europea delle Vie Francigene racconta il proprio cammino lungo la via della Costa Salentina.

Un viaggio alternativo di sette giorni, non ancora segnalato ufficialmente per cui è necessario dotarsi di gps lungo tutto il percorso. Utili anche i bastoni per il trekking trattandosi di sentieri talvolta impegnativa con continui dislivelli che si affacciano sul mare e rientrano in modo repentino verso l’interno, dove la natura si fa più selvaggia. Questi tratturi si vivono uno ad uno, camminandoci sopra e respirando il profumo di oliveti, aranci, melograni. Il sottofondo dei grilli accompagna ogni passo.

Il mare è il leitmotiv del viaggio, lo si incontra a più riprese in ogni tappa. Il mare è straordinariamente bello, blu scintillante. Calette dove è possibile entrare in acqua e bagnarsi sono una continua tentazione alla quale difficilmente si riesce a resistere.

Si parte lasciando alle spalle il bellissimo mare di Otranto e si  cammina lungo un impegnativo sentiero in terra rossa lungo la Costa fino al faro di Punta Palascia, punto più ad est della penisola (a 71km dalle coste dell’Albania). E’ un luogo mitico che merita una sosta ed un approfondimento sulle storie e leggende racchiuse proprio intorno al faro. Si prosegue in direzione Porto Badisco dopo aver passato la suggestiva Torre di San Emiliano, una delle più belle fra le torri costiere salentine.

Il cammino continua alternando sentieri sterrati e spiagge (rocciose e di sabbia) con mare cristallino fino al borgo di Porto Badisco. Un’altra lunga pausa. Nei km successivi si iniziano ad incontrare i Pagliari (o pajaru), costruzioni rurali realizzate con la tecnica del muro a secco. Sono ancora in ottime condizioni, tutt’ora utilizzate. Si vede in lontananza Santa Cesarea: ci si arriva dopo un pezzo di strada asfaltata che riscende fino al mare ed alle acque termali salsobromoiodiche e sulfuree. Il riposo dopo il cammino avviene proprio nel mare dove si possono scoprire e visitare alcune antiche grotte.

Si riparte nell’entroterra con l’incedere lento fino a Castro, borgo medievale che merita una sosta nella parte storica (davvero ben conservata), e nel suo piccolo porto al quale si arriva scendendo a piedi lungo un sentiero di scalini immersi tra piante di fichi d’india. Il trekking a questo punto si fa impegnativo e per un’ora e mezza si cammina lungo la scogliera. La fatica è alleggerita dalla bellezza del paesaggio, fino ad arrivare alla insenatura nascosta di Acquaviva. Il tramonto in questa gola è uno dei momenti più indimenticabili del viaggio.

La strada prosegue per due km verso Marittima, altro piccolo borgo che conserva tutto il suo antico fascino. Leuca si sta avvicinando anche se la fatica del cammino inizia a farsi sentire, complice il caldo estivo che quest’anno è stato particolarmente impegnativo. La via salentina prosegue all’interno per quasi una tappa, per poi tuffarsi nelle acque di Tricase e proseguire fino a Serra Marina. In questo luogo è rimani affascinato dalla piscina naturale che si trova nel mare, così come le sue grotte.

Ormai il cammino volge al termine. L’ultima giornata di cammino va vissuta fino in fondo. I tratturi si susseguono uno dopo l’altro: il sentiero del nemico, la via del sale, il sentiero delle cipolline. Uno degli ultimi borghi che si incontra è Novaglie, dove si può programmare una sosta refrigerante. Il sentiero poi riprende, mozzafiato, fino alla piccola insenatura del Ciolo. Un paradiso terrestre, nel profondo sud del Salento Ormai sono gli ultimi km. Il programma prevederebbe la sosta a Gagliano del Capo.  Decido però di proseguire fino a Leuca, meta finale e traguardo “estremo” dove il faro divide a metà i mari. Gli ultimi km li ho fatti in auto perché la strada ad agosto è molto trafficata, non valeva la pena rischiare. Non cambia però il pathos ed il fascino che questa storica meta di pellegrinaggio suscita a chi ci arriva dopo un viaggio a piedi.

Un commento sulla gastronomia di questa esperienza è d’obbligo. La buona cucina è un elemento altrettanto significativo per scoprire questa terra, con i suoi colori, profumi e odori: dai calamari alla griglia alle orecchiette, dal pancotto al polipo, dalle olive al rustico leccese e pasticciotti. Il vino non può mancare: Negramaro, Primitivo ed i bianchi del salento vanno assaporati con gusto, a fine di ogni tappa.

Infine, un capitolo speciale meriterebbe l’accoglienza. E’ spesso ciò che rende un viaggio unico, grazie agli incontri che si fanno lungo il cammino. Persone, volti, passione. Uno in particolare mi rimane nel cuore, quello presso il  B&B Lavaturi situato in località Marina Serra di Tricase a 100m dal mare. Adelaide e Sergio accolgono a braccia parte i viandanti. La loro storia e l’amore per la loro terra è di quelle belle, che riscaldano il cuore e fanno vivere a pieno la bella atmosfera di questo viaggio.

Il video del cammino


 

Maggiori informazioni:

  • Tappe: 7, con un trekking iniziale ad Otranto, la “Perla di Oriente”.
  • Distanza: media dei km giornalieri 14, con tappe da 4,5 a 6,5 ore l’una a seconda delle difficoltà
  • Difficoltà: media. E’ richiesto un minimo di allenamento e una adeguata attrezzatura trekking
  • Servizio trasporto zaini: Per chi ne avesse necessità, è possibile organizzarlo tra una struttura e l’altra
  • Punti d’acqua: nel periodo estivo si trovano strutture aperte lungo il percorso, attraverso i vari borghi che si incontrano. E’ comunque indispensabile partire con almeno un paio di litri d’acqua nello zaino.
  • Riferimento: S-Cape e SloWays 

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Les itinéraires culturels au centre des politiques européennes pour le développement territorial

En juin, au Parlement Européen de Strasbourg, a été présenté le Rapport sur le thème « Vers une stratégie de l’Union Européenne pour les relations culturelles internationales » (2016/2240(INI)). Les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe pris comme modèle pour le développement des territoires.

Le Rapport a été présenté par les orateurs Elmar Brok et Silvia Costa à travers la Commission pour les affaires étrangères et la Commission culture. L’Eurodéputée depuis 2009, Silvia Costa, est fortement engagée dans le soutien des programmes culturels européens, avec une attention particulière envers les itinéraires culturels et la Via Francigena

Le Rapport sur les nouvelles Stratégies de l’Union contient les lignes directrices  essentielles telles que : un plan d’action sur plusieurs années et un programme pour la mobilité et les échanges internationaux ; les prévisions d’une ligne de bilans spécifiques ; le développement du tourisme culturel et l’inclusion de la culture dans tous les accords bilatéraux ; l’institution d’un programme international de mobilité et de résidence d’artiste pour jeunes artistes et professionnels de la culture européenne.

« Nous allons concrètement dans la direction qui veut la culture comme quatrième pilier autonome et transversal du développement durable, sans lequel les sociétés ne se régénèrent pas, ne produisent pas d’innovations ni de relations pacifiques » a dit Mme Costa après la présentation.

La même Commission Culture a obtenu la proclamation de l’année 2018 comme Année du Patrimoine Culturel Européen. Une première et concrète opportunité pour la promotion du patrimoine culturel, matériel, immatériel et digital, comme élément central de la dimension internationale de l’Union Européenne.

Dans la proposition de résolution, les itinéraires culturels du Conseil de l’Europe trouvent leur place, rappelés avec une grande fermeté autant dans les articles de conditions préalables, que dans ceux du Rapport. Ils représentent un moteur pour le développement des projets transfrontaliers ; ils deviennent un instrument institutionnel important pour renforcer les relations culturelles entre les pays, afin de promouvoir les valeurs fondamentales de diversité culturelle, de dialogue interculturel et de développement territorial durable de destinations culturelles moins connues, en préservant en même temps leur patrimoine culturel commun.

Le Programme, qui en 2017 fête ses 30 ans et qui organisera justement à Lucques du 27 au 29 septembre le Forum annuel, soutient fortement les itinéraires culturels européens comme une occasion de développement, de dialogue interculturel et interreligieux, de cohésion sociale et de tolérance. Le succès de ce programme dépend toujours plus de la capacité de mettre en réseau les territoires, des institutions aux communautés locales, en favorisant l’inclusion de la culture (dans toutes ses formes) dans les politiques de développement territorial.

La Via Francigena, avec le Chemin de Saint Jacques, est un des 32 itinéraires certifiés par le Conseil de l’Europe.

Luca Bruschi

 

 

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Cultural routes at the centre of European politics for territorial development

In June the report of the theme of “Towards an EU strategy for international cultural relations” (2016/2240(INI)) was presented to the European Parliament of Strasburg.  The cultural routes of the Council of Europe are suggested as a model for the development of territories.

 

The report was presented by the speakers Elmar Brok and Silvia Costa through the commission for foreign affairs and the commission of culture.  The member of the European Parliament Silvia Costa has since 2009, the year in which she was elected as a member of the European Parliament, been working hard to support the European cultural programmes, with particular attention for the cultural routes and the Via Francigena.

The report on the new strategy of the Union contains lines of significant direction which: long-term plans of action and a programme of mobility and international exchange; forecast of a dedicated balance sheet; the development of cultural tourism and inclusion of culture in all bilateral agreements; the establishment of an international programme of mobility and of an artist in residence for young artists and professionals of European culture. 

We are going in the direction that needs culture as the fourth autonomous pillar and transverse of sustainable development, without which societies cannot regenerate, do not create obvious innovation or relations.” said Costa after the presentation.

The same Cultural Commission was declared as the 2018 Year of European Cultural Heritage.  A first, concrete opportunity for the promotion of cultural, material, immaterial and digital heritage, as the central element of the international aspect of the European Union.

The cultural routes of the Council of Europe represent a core for the development of cross-border projects; become an important tool for strengthening cultural relations between countries, in order to promote the fundamental values of cultural diversity, intercultural diversity and sustainable territorial development of less known cultural destinations, simultaneously preserving their cultural heritage.   

The programme, which in 2017 celebrated 30 years and which in Lucca on the 27th-29th September has organised its annual Forum, is strongly supporting the European cultural routes as an occasion of development, intercultural and interreligious dialogue, cohesion and tolerance.  The success of this programme depends more and more of the ability to network and advertise the territories, from the institutions to the local communities, favouring the inclusion of culture (in all its forms) in the politics of territorial development.  

The Via Francigena, alongside the Route of Santiago, is one of the 32 certified routes of the Council of Europe.  

 

Luca Bruschi

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Gli itinerari culturali al centro delle politiche europee per lo sviluppo territoriale

Nel mese di giugno è stato presentato al Parlamento Europeo di Strasburgo il Rapporto sul tema “Verso una strategia dell’Unione europea per le relazioni culturali internazionali” (2016/2240(INI)). Gli itinerari culturali del Consiglio d’Europa indicati come modello per sviluppo dei territori.

Il Rapporto è stato presentato dai relatori Elmar Brok e Silvia Costa attraverso le Commissione per gli affari esteri e la commissione cultura. L’eurodeputato Silvia Costa dal 2009, anno in cui è stata eletta al Parlamento Europeo, è fortemente impegnata a sostenere i programmi culturali europei, con una attenzione particolare rivolta agli itinerari culturali ed alla Via Francigena.

Il Rapporto sulla nuova Strategia dell’Unione contiene linee di indirizzo significative quali: piani di azione pluriennali e un programma per la mobilità e gli scambi internazionali; previsione di una linea di bilancio dedicata; sviluppo del turismo culturale e inclusione della cultura in tutti gli accordi bilaterali; l’istituzione di un programma internazionale di mobilità e di residenze d’artista per giovani artisti e professionisti della cultura europea.

Stiamo andando concretamente nella direzione che vuole la cultura come quarto pilastro autonomo e trasversale dello sviluppo sostenibile, senza il quale le società  non si rigenerano, non producono innovazione né relazioni pacifiche ” ha detto la Costa dopo la presentazione.

La stessa Commissione Cultura  ha ottenuto, la proclamazione del 2018 come Anno del Patrimonio culturale  Europeo. Una prima, concreta opportunità per la promozione del patrimonio culturale, materiale, immateriale e digitale, come elemento centrale della dimensione internazionale dell’Unione Europea.

Nella proposta di risoluzione trovano spazio gli itinerari culturali del Consiglio d’Europa richiamati con grande fermezza sia negli articoli di premessa, sia in quelli del Rapporto. Essi rappresentano un volano per sviluppare progetti transfrontalieri; diventano uno strumento istituzionale importante per rafforzare le relazioni culturali fra i paesi, al fine di promuovere i valori fondamentali di diversità culturale, dialogo interculturale e sviluppo territoriale sostenibile di destinazioni culturali meno note, preservando al contempo il loro patrimonio culturale comune.

Il Programma, che nel 2017 festeggia i 30 anni e che proprio a Lucca nei giorni 27-29 settembre organizza il Forum annuale, sta supportando con forza gli itinerari culturali europei come occasione di sviluppo, dialogo interculturale e interreligioso, coesione sociale e tolleranza. Il successo di questo programma dipende sempre più dalla capacità di mettere in rete i territori, dalle istituzioni alle comunità locali, favorendo l’inclusione della cultura (in tutte le sue forme) all’interno delle politiche di sviluppo territoriale

La Via Francigena, insieme al Cammino di Santiago, è uno dei 32 itinerari certificati dal Consiglio d’Europa.

Luca Bruschi

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Fausto Cecconi, ambassadeur de la Via Francigena Toscane

Le conseiller communal avec délégation à la Culture et au Tourisme de la commune de Radicofani, Fausto Cecconi, a reçu le titre d’ambassadeur de la Via Francigena Toscane. La remise a eu lieu samedi 19 juillet, dans la fraction de Contignano, à l’occasion de la conférence « La Francigena d’hier et d’aujourd’hui… à pied et à vélo » organisée durant la manifestation « Les jours de Ghino ».

Une reconnaissance inattendue, un remerciement symbolique attribué à une personne qui a la Via Francigena et l’accueil dans le cœur. Bien avant son rôle institutionnel, Fausto Cecconi a en effet vécu le chemin comme hospitalier à Radicofani, étape de la Francigena en Val d’Orcia, où il est né et d’où sa famille est originaire.

« Durant des années j’ai accueilli les personnes et j’ai pu comprendre quelque chose en plus par rapport à ceux qui marchent et se mettent en voyage – raconte le conseiller et ex-assesseur durant le précédent mandat de la commune de Radicofani – c’est une expérience qui m’a permis de redécouvrir la vocation de la communauté et de sortir du cocon local, en entrant dans une dimension autre. Je connais mon chemin toscan de Pontremoli à Radicofani. Cette route offre un rapport avec la nature particulier, le paysage et l’art sont émouvants. On finit le voyage avec un bagage peut-être plus léger, mais chargé de suggestions et d’affections. La rencontre avec les personnes est la valeur la plus importante de ce chemin ».

Une valeur humaine qui depuis toujours est une référence pour le conseiller, récompensé par surprise par le président de l’Association Toscane des Chemins de la Via Francigena, Sandro Santini, ainsi que d’autres représentants institutionnels, dont le maire de Radicofani, Francesco Fabbrizzi.

« Le conseiller Fausto Cecconi mérite cette reconnaissance pour toutes les initiatives qu’il a mis en œuvre pour la Francigena, spécialement dans la zone sud de la Toscane. – confirme Andrea Lombardi, vice-président de l’Association Toscane des Chemins de la Via Francigena – C’est une personne timide et modeste, il nous a semblé juste de lui attribuer ce titre symbolique pour son engagement durant ces années. C’est une reconnaissance que nous donnons à ceux qui représentent l’esprit de promotion et de valorisation des itinéraires ».

Un moment émouvant partagé avec le public et avec Giovanni Corrieri, expert des chemins, nommé ambassadeur de la Francigena Toscane en février dernier, à l’occasion du Forum de San Miniato.

Silvia Iuliano

 

 

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Fausto Cecconi ambasciatore della Via Francigena Toscana

Il consigliere comunale con delega alla Cultura e al Turismo del comune di Radicofani, Fausto Cecconi, ha ricevuto il riconoscimento di ambasciatore della Via Francigena Toscana. La consegna del titolo è avvenuta sabato 19 luglio nella frazione di Contignano, in occasione del convegno  “La Francigena di ieri e di oggi..a piedi ed in bicicletta” organizzato all’interno della manifestazione ‘I giorni di Ghino’.

Un riconoscimento inatteso,  un ringraziamento simbolico attribuito ad una persona con la Via Francigena e l’accoglienza nel cuore. Prima ancora del ruolo istituzionale, Fausto Cecconi, ha infatti vissuto il cammino da ospitalero a Radicofani, tappa della Francigena in Val D’Orcia, dove è nato e ha origine la sua famiglia.

Per anni ho accolto le persone sul campo e ho potuto capire qualcosa di più di chi cammina e si mette in viaggio – racconta il consigliere nonché ex assessore nel precedente mandato del comune di Radicofani   – è un’esperienza che mi ha consentito di riscoprire la vocazione della comunità e di uscire fuori dal guscio locale, entrando in una dimensione diversa.  Conosco il mio cammino toscano da Pontremoli a Radicofani. Questa strada – prosegue Cecconi – regala un rapporto con la natura particolare, emoziona per il paesaggio e l’arte.  Così si finisce il viaggio con un bagaglio magari più leggero ma carico di suggestioni e affetti. L’incontro con le persone è il valore più importante di questo  cammino”.

Un valore umano da sempre punto di riferimento per il consigliere, premiato a sorpresa dal presidente dell’Associazione Toscana delle Vie Francigene, Sandro Santini, insieme ad altri rappresentanti istituzionali, tra i quali il sindaco di Radicofani Francesco Fabbrizzi.

Il consigliere Fausto Cecconi si merita questo riconoscimento per tutte le iniziative che ha messo in campo per la Francigena, specialmente nell’area sud della Toscana. – conferma Andrea Lombardi, vicepresidente dellAssociazione Toscana delle Vie Francigene – E’ una persona timida e modesta, ci è sembrato giusto attribuirgli questo titolo simbolico per l’impegno profuso in questi anni. E’ un riconoscimento che diamo a chi rappresenta  lo spirito di promozione e valorizzazione degli itinerari”.

Un momento emozionante condiviso con il pubblico insieme a Giovanni Corrieri, esperto di cammini, nominato ambasciatore della Francigena Toscana lo scorso febbraio in occasione del Forum di San Miniato. 

Silvia Iuliano

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Monte Sant’Angelo, une histoire de pèlerinage. En chemin avec Père Ladislao Suchy.

Monte Sant’Angelo, une histoire de pèlerinage. Interview du recteur du Sanctuaire, Père Ladislao Suchy.

Dans la tradition séculaire des pèlerinages chrétiens, il y a un but qui, aujourd’hui encore, conserve une atmosphère de spiritualité authentique. C’est le Sanctuaire de Saint Michel Archange, à Monte Sant’Angelo, dans les Pouilles. Parmi les plus antiques d’Europe, c’est le premier à être dédié au culte de Saint-Michel, ce sanctuaire raconte le passage des pèlerins, des empereurs et des Saints provenant de toute l’Europe pour vénérer l’Archange dans le lieu de ses apparitions. Un aller lent, qui a traversé l’histoire, et aujourd’hui est reproposé aux pèlerins modernes. Touristes, passionnés de trekking, fidèles et non croyants redécouvrent le chemin pour avoir une expérience en dehors du quotidien, pour une recherche de soi, en reparcourant ces traces des siècles plus tard.

Quel est le point commun entre les pèlerins d’hier et d’aujourd’hui ? Pour notre rubrique « En chemin avec… » nous avons posé quelques questions au Père Ladislao Suchy, recteur de la Basilique de Saint Michel Archange depuis 1996.

« Ici, viennent les personnes touchées intérieurement, même non croyantes. Cela veut dire que ce sanctuaire continue d’avoir ce côté mystique, ce quelque chose de particulier que Dieu a donné à ce lieu et qui aujourd’hui émeut et transforme – explique le recteur – Beaucoup recommencent d’ici un chemin vers la foi. Le Sanctuaire renvoie à un nouveau chemin de vie ».

Le culte de Saint-Michel a des racines lointaines, quel est le futur de la Basilique dans le défi avec le monde contemporain ? « Le futur du Sanctuaire, comme tous, dépend de la foi. Tant qu’il y aura la foi, il y aura les Sanctuaires et les pèlerins. Si la foi lentement est mise en marge du cœur des hommes, alors les sanctuaires deviendront des musées. – confirme Père Ladislao Suchy – Le Sanctuaire de Saint Michel n’a jamais été un musée, il est vivant depuis 15 siècles. Aujourd’hui, un pèlerin, même un touriste ou un non-croyant, lit sur les structures du Sanctuaire les signes de la foi, de la dévotion. C’est un des Sanctuaires qui a un futur parce qu’il remet l’homme en chemin ».

Depuis le Haut Moyen Age, le Sanctuaire du Gargano représente une étape de dévotion insérée dans la ligne directrice qui se dirige vers la Terre Sainte dans un carrefour d’itinéraires et de parcours. Aujourd’hui Monte Sant’Angelo s’impose comme objectif indiscutable de la Via Francigena du Sud dans la suite idéale après Rome. A quel point le relancement des chemins est ‘il important ?

« Celle-ci était la Via Angelica, on arrivait du Nord de l’Europe en parcourant une antique voie de pèlerinage qui compte plusieurs sanctuaires dédiés à Saint Michel, en commençant par les îles de Skellig en Irlande, St Michel en Angleterre, puis Mont Saint Michel en Normandie, la Sacra de Saint Michel dans le Piémont, Monte Sant’Angelo et on poursuivait vers la Terre Sainte. Une ligne idéale de pèlerinage qui traverse toute l’Europe vers le cœur de la Chrétienté – ajoute le recteur – bien sûr, il est important d’aider et d’équiper les chemins de manière à ce que les pèlerins puissent revenir aux traditions du pèlerinage, même à pied. Le pèlerinage à pied remet l’homme en contact avec la nature, la tradition et la spiritualité. Il active dans le cœur humain une profonde réflexion sur ce que sont nos racines, européennes et chrétiennes. Si nous ne les redécouvrons pas, nous sommes comme sans fondations ».

Silvia Iuliano 

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Monte Sant’Angelo, una storia di pellegrinaggi. In cammino con Padre Ladislao Suchy

Monte Sant’Angelo, una storia di pellegrinaggi. Intervista al rettore del Santuario, Padre Ladislao Suchy

Nella tradizione secolare dei pellegrinaggi cristiani, c’è una meta che ancora oggi conserva un’atmosfera di spiritualità autentica. E’ il santuario di San Michele Arcangelo, a Monte Sant’Angelo, in Puglia.  Tra i più antichi d’Europa e primo dedicato al culto micaelico, questo santuario racconta il passaggio di pellegrini, imperatori e Santi giunti da tutta Europa a venerare l’Arcangelo nel luogo delle sue apparizioni. Un andare lento che ha attraversato la storia e oggi si ripropone con i pellegrini moderni. Turisti, amanti del trekking, fedeli e non credenti, riscoprono il cammino per fare un’esperienza fuori dal quotidiano, per una ricerca del sè, ripercorrendo quei passi a distanza di secoli.

Cosa accomuna i pellegrini di ieri e di oggi? Per la nostra rubrica ‘In cammino con..’ abbiamo posto alcune domande a Padre Ladislao Suchy, rettore Basilica di San Michele Arcangelo dal 1996.

“Qui vengono le persone toccate interiormente, anche non credenti. Questo vuol dire che questo santuario continua ad avere quel misticismo, quel qualcosa di particolare che Dio ha concesso a questo luogo e che oggi emoziona e trasforma – spiega il rettore –  Molti ricominciano da qui un cammino verso la fede. Il Santuario rimanda ad un nuovo cammino di vita”.

Il culto micaelico ha radici lontane, qual è il futuro della Basilica nella sfida con il mondo contemporaneo? “Il futuro del santuario come tutti, dipende dalla fede. Se ci sarà la fede ci saranno i santuari e i pellegrini. Se la fede piano piano viene marginata dal cuore dell’uomo, allora i  santuari diventano musei – conferma padre Ladislao Suchy – Il santuario di San Michele non è mai stato un museo, da quindici secoli è vivo. Oggi un pellegrino, anche un turista, non credente legge sulle strutture del santuario i segni della fede, della devozione. Questo è uno dei Santuari che ha il futuro perché rimette l’uomo in cammino”.

Fin dall’alto medioevo, il santuario garganico rappresenta una tappa devozionale inserita nella direttrice per la Terra Santa in un crocevia di itinerari e percorsi. Oggi Monte Sant’Angelo si pone come meta indiscussa delle Vie Francigene del Sud nell’ideale prosecuzione da Roma. Quanto è importante il rilancio dei cammini?

Questa anticamente era la Via Angelica, si arrivava da Nord Europa percorrendo un’antica via del pellegrinaggio contrassegnata da molti santuari dedicati a San Michele, iniziando dalle isola di Skellig in Irlanda, St Michael in Inghilterra, poi Mont Saint Michel in Normandia, la Sacra di San Michele in Piemonte, Monte Sant’angelo e si proseguiva verso la Terra Santa. Una linea ideale di pellegrinaggio che attraversava tutta l’Europa verso il cuore del Cristianesimo – aggiunge il rettore – certo è importante aiutare e attrezzare i cammini in modo tale che i pellegrini possano ritornare alla tradizione del pellegrinaggio anche a piedi. Il pellegrinaggio a piedi rimette l’uomo in contatto con la natura, la tradizione e la spiritualità. Attiva nel cuore umano una profonda riflessione su quelle che sono le nostre radici, europee, cristiane. Se non le riscopriamo siamo senza fondamento”. 

Silvia Iuliano