Via Francigena

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Joyeux vingtième anniversaire à l’AEVF ! Une belle histoire !

Le 7 avril 2001, l’Association des communes le long de la Via Francigena a été fondée à Fidenza, d’abord uniquement avec des communes italiennes.

Elle est devenue, en 2005, l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena. Aujourd’hui, nous célébrons une réalisation prestigieuse : vingt ans d’activité de cette association en croissance (basée sur la participation volontaire, qui rassemble municipalités et régions, associations locales et passionnés, délégués à la culture et à l’économie, ainsi que des chercheurs universitaires). Aujourd’hui, nous partageons une conversation avec le Président Massimo Tedeschi, qui a eu le premier l’intuition (et la vision à long terme pour créer un environnement propice pour le déploiement de ce réseau international, qui est maintenant actif et en pleine effervescence dans tous les territoires traversés par l’itinéraire et ses territoires voisins).

1) Commençons par l’histoire. En 2001, Massimo Tedeschi était le maire de Fidenza. Quelles sont les raisons qui l’ont poussé, cette année-là, le 7 avril, à fonder un réseau de communes, d’abord dans la section italienne, le long de la Via Francigena ? En y revient aujourd’hui, était-ce une bonne décision ?

R. La raison était enracinée, à l’époque et aujourd’hui encore, dans ce que j’appellerais la fierté européenne: être fier de faire partie d’une communauté, l’Europe, qui, après un long cheminement historique, représente aujourd’hui le meilleur exemple de respect des valeurs humaines au monde (démocratie politique, droits civils, droits de l’homme, dialogue interculturel, tolérance). Ces valeurs ont été transférées, le 5 mai 1949, au Statut du Conseil de l’Europe à Londres (capitale, et non par hasard, d’un pays qui est le berceau des idées libérales). Le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, mais pas le Conseil de l’Europe, tout comme la Suisse, qui continue d’en faire partie depuis 1963.

Revenons au 7 avril 2001, je me souviens que lorsque j’ai été élu Maire, en 1991, quelques passionnés (vraiment très peu!) de ma ville et de ma province ont commencé à me parler de la Via Francigena (VF), un sujet totalement inconnu des gens de l’époque. Néanmoins, lorsque la VF a été reconnue comme « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe » en 1994, et en attendant le Grand Jubilé en 2000, le souci de bien faire de ces pionniers a pris de l’ampleur. J’ai ensuite eu la chance de rencontrer l’historien français Jacques Le Goff (1924-2014). Je l’ai rencontré pour la première fois lorsqu’il a visité la cathédrale de Fidenza le 21 mai 1998, puis je l’ai rencontré à nouveau le 21 octobre 2000 dans un théâtre municipal bondé, à l’occasion de l’entretien de la citoyenneté honorifique de la ville – l’un des moments les plus remarquables de mon mandat. Six mois plus tard, le 7 avril 2001, avec les représentants de 34 collectivités territoriales italiennes (qui étaient celles, parmi les 150 entités, qui avaient accepté mon invitation), l’association a été fondée. Vingt ans plus tard, je suis de plus en plus convaincu que c’était une excellente idée.

2) Quelles sont les principales réalisations obtenues par l’AEVF, et quels sont les moments les plus importants qu’elle a vu au cours de ces 20 dernières années de travail ? Aujourd’hui, le réseau de l’AEVF est composé de 193 communes, 70 associations et plus de 400 prestataires privés.

R. La principale réalisation du projet de la VF sont les milliers de personnes venues du monde entier qui ont marché le long de ces 2 000 km (le nombre de kilomètres a atteint 3200 en 2019, lorsque la certification « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe » s’est étendue au sud de l’Italie, de Rome à Santa Maria di Leuca) en apportant un double bénéfice, à la fois culturel et économique.

Quand je parle de bénéfice économique, je pense à un impact de quelques dizaine de millions d’euro, compte tenu de la durée moyenne et des dépenses quotidiennes par personne sur le parcours, exactement sur les territoires qui sont pratiquement exclus des principaux circuits touristiques.

Quand je parle de bénéfice culturel, je pense à l’échange et à l’enrichissement intangible entre les personnes nouvellement rencontrées: les gens qui marchent et les gens qui vivent le long du parcours. Ils apprennent et parlent différentes langues, prennent confiance les uns avec les autres, admirent différents styles architecturaux, goûtent des aliments simples mais délicieux, échangent des numéros de téléphone et créent des occasions de se rencontrer à nouveau.

Quatre ans après la fondation, en 2005, la première municipalité non italienne rejoint l’association: la prestigieuse ville de Canterbury, dont le chef était, à l’époque, Harry Craig. Par la suite, le district inter-municipal du Bas Valais s’est joint en 2010 en tant que première entité suisse, grâce à l’insistance de l’abbé de Saint-Maurice, Joseph Roduit (1939-2015). En 2016, la première commune française nous a rejoints: Bucey-les-Gy (avec seulement 600 habitants, dans la région Bourgogne-Franche-Comté), grâce à la réflexion de longue durée du maire Émile Ney, qui collabore encore avec nous. Je voudrais souligner l’importance de l’appartenance au réseau non seulement des 193 entités locales et des 70 associations d’amis, mais aussi des 400 petites entreprises qui fournissent des services d’accueil et de restauration aux pèlerins. Ce réseau est en constante expansion.

3) La pandémie en cours a certainement eu de fortes répercussions également sur le secteur touristique et sur l’accessibilité au Patrimoine. Cependant, la Via Francigena, les chemins de pèlerinage et les activités de plein air en général sont des secteurs qui vont croître dans les années à venir, particulièrement en raison de leur caractère rural, de leur lien avec la nature et avec le développement durable. Ce segment, lié aux itinéraires culturels et aux itinéraires de pèlerinage, peut-il vraiment continuer à se développer ?

R. La pandémie nous a brutalement fait prendre conscience de l’énorme importance du tourisme en tant que forme d’échange et de conscience et donc en tant que moyen de protéger le patrimoine et de développer la culture et l’économie. La Via Francigena et toute la famille des itinéraires culturels européens peuvent grandement contribuer à la relance post-pandémique, car elles permettent de faire une expérience sociale et dans la nature, ce dont les gens souffrent et manquent le plus aujourd’hui.

4) Le Chemin de Saint-Jacques a été reconnu Itinéraire culturel par le CdE en 1987, 7 ans avant la Via Francigena. Même en termes numériques, la différence entre les deux itinéraires est évidente. Que manque la Via Francigena pour gagner une plus grande popularité internationale et consolider son identité ?

R. Le nombre de marcheurs sur le Chemin de Saint-Jacques a cinq zéros, tandis que celui sur la Via Francigena a quatre zéros. Cet écart est dû au fait que le gouvernement et l’Église en Espagne visaient le développement du Chemin sans se disperser sur des investissements avec des objectifs mineurs. De cette façon, ils ont réussi à créer un « récit » qui a construit une réputation positive dans le monde entier, en utilisant le cinéma et la littérature comme moyen de communication.

Un investissement similaire, tant culturel que financier, n’a pas été dévolu à la Via (romea) Francigena, ni en Italie ni dans les autres pays traversés. C’est en partie compréhensible. A Rome, par exemple, des millions de pèlerins arrivaient du monde entier, il n’était donc pas facile pour les autorités civiles et religieuses du pays et de la ville d’identifier et de sélectionner les quelques milliers de pèlerins venus à pied de la Via romea Francigena.

Néanmoins, je pense qu’une fois la pandémie dépassée, cet argument devra être à nouveau abordé: nous devons comprendre comment donner de la force au système artériel des voies romaines, afin qu’à son tour, il puisse répandre le sang le long de tout le système veineux des itinéraires, sans aucun gaspillage. Nous devons également trouver un moyen de réserver un accueil « spécial » à ceux qui arrivent à Rome après avoir parcouru des centaines de kilomètres à pied.

 5) Après 20 ans, l’AEVF a décidé de célébrer son anniversaire avec un long événement de marche de Canterbury à Santa Maria di Leuca, impliquant toutes les 657 communes traversées. Cela ressemble à un grand défi, presque une anticipation du Jubilé ! Comment l’organisation d’une initiative culturelle d’une telle taille progresse-t-elle ?

Le 30 mars dernier, l’assemblée générale de l’AEVF a décidé de confirmer la grande marche « Via Francigena. Road to Rome 2021. Start again!». Son organisation nous tient très occupés, mais connaît un niveau incroyable d’enthousiasme et de collaboration de parties internes et externes. Vous avez raison : cette marche est notre Jubilé. Nous quitterons Canterbury le 16 juin (où les restrictions sanitaires permettront seulement la célébration d’une cérémonie symbolique par nos amis anglais); le 17 juin nous partirons de Calais, le 23 juillet nous serons à Orbe et le 1er août nous entrerons en Italie depuis le col du Grand-Saint-Bernard. Le 10 septembre nous arriverons à Rome et le 18 octobre à Santa Maria di Leuca, notre Finisterrae.

Cette marche n’est pas seulement une initiative simple, bien qu’assez complexe; c’est un événement profond et complexe parce qu’il nous met tous en première ligne, marchant cœur et âme. Lorsque nous arriverons à Santa Maria di Leuca le 18 octobre, 4 mois plus tard, nous aurons changé. Nous aurons mis en pratique les principes et les valeurs de la Via Francigena, que j’ai mentionné tout à l’heure: la rencontre des gens dans les villes, l’apprentissage des langues et des histoires que nous ne connaissons pas; le dialogue; l’échange d’idées et d’expériences; l’activité de randonnée et de vélo, pour ceux qui le veulent. Nous serons des gens différents à notre arrivée, et je suis certain que nous aurons changé pour le mieux.

Interview réalisée par Luca Bruschi, Directeur de l’AEVF

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L’AEVF soutient le « Printemps pour la Mobilité Douce 2021 » organisé par AMODO

Du 21 mars au 21 juin 2021, des événements en ligne et de proximité, pour ceux qui aiment marcher, faire du vélo, voyager en train local et visiter des villages. Le Printemps pour la mobilité douce 2021 bénéficie du soutien du Ministère de la Transition écologique, du Ministère de la Culture, de l’ANCI, de l’ASSTRA, de la FS Fondation et de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena.Du 21 mars au 21 juin, de nombreux événements sont prévus dans le cadre du Printemps pour la mobilité douce 2021 promu par l’Alliance pour la mobilité douce : pour ceux qui aiment faire du vélo, marcher, découvrir les chemins de fer locaux et s’immerger dans les villages et dans le paysage italien. Printemps 2021 veut être un message d’espoir avec une « mobilité douce pour redémarrer l’Italie » dans les moments difficiles de pandémie, avec le désir de revenir vivre en plein air, en petits groupes, dans la nature et dans les villages italiens.

La Journée nationale des chemins de fer merveilleux, qui aura lieu les 22 et 23 mai, sera consacrée à la mise en valeur des chemins de fer locaux, des trains touristiques et des voies vertes, en liaison étroite avec l’Année européenne des chemins de fer 2021. À l’occasion de la troisième édition, un événement en ligne sera consacré à la situation difficile des chemins de fer piémontais, dont certains tronçons sont malheureusement déclassés, fermés ou temporairement suspendus. Les protagonistes de ces événements seront Legambiente, Kyoto Club, la Fédération des chemins de fer touristiques et musées, l’Association pour le chemin de fer Orte Civitavecchia, InlocoMotivi, l’Association des chemins de fer Turin-Suisse, les Amis du chemin de fer Valmorea.

Du 17 au 19 juin, le Marathon ferroviaire 2021 sera l’événement final du Printemps pour la mobilité douce 2021: un événement de 3 jours le long des lignes ferroviaires locales pour sensibiliser à la valeur du réseau ferroviaire italien pour le développement durable et inclusif des zones intérieures. Cette année, le Marathon de l’Arc Alpin (Milan-Venise) se déroulera le long des lignes locales les plus pittoresques, en utilisant tous les moyens de transport public locaux possibles, du bus au train à voie métrique, sans exclure les funiculaires, les lignes ferroviaires touristiques récemment réouvertes et les tram-trains. Cet événement sera réalisé par Italia Nostra, UTP Assoutenti, FIFTM, Federparchi, Transdolomites.

Pour 2021, AMODO et ses associations encouragent une analyse approfondie et beaucoup de planification pour le moment où le pays pourra enfin redémarrer avec des événements en ligne, des webinaires et des réseaux sociaux en direct. Ce n’est que si cela est possible – sur la base des règles en vigueur à ce moment-là – qu’il sera possible de réaliser certaines manifestations de proximité pour de petits groupes à pied, à vélo et sur les chemins de fer locaux.

L’Associazione Comuni Virtuosi, dans le cadre des avant-premières du Festival della Lentezza 2021, a programmé pour samedi 22 et dimanche 23 mai, dans les communes de Parme, le projet « Art on foot », un projet à faible impact environnemental. Musique et récits au centre de la performance, où le public, pédalant avec les musiciens, devient le protagoniste d’un événement sensoriel qui a pour toile de fond l’évolution des paysages traversés par les pistes cyclables.

Pour ceux qui aiment marcher, AMODO sera partenaire du Mois National de la Via Francigena promu par Rete dei Cammini, prévu pour le mois de mai, avec des événements en ligne et en petits groupes pour faire connaître la beauté des chemins italiens. Le protagoniste de l’édition 2021 sera le projet Scuole in Cammino et la présentation de son Vademecum dédié aux écoles, ainsi que le lancement du Chemin de la Bauxite.

La FIE – Federazione Italiana Escursionismo (Fédération italienne de randonnée pédestre), à l’occasion de son 75ème anniversaire depuis sa fondation, promeut les promenades, les excursions en petits groupes le long des sentiers du Belpaese, avec des événements et un concours européen de photographie. Parmi celles-ci, des excursions archéologiques et naturalistes dans le Latium selon la formule Train+Sentier.

Cittàslow, organise du 7 au 12 juin une semaine de rencontres thématiques par webinaire sur les principaux projets en cours, de l’urbanisme lent au tourisme Cittaslow, de la communauté responsable à l’artisanat, de l’école aux infrastructures vertes, pour souligner l’importance des villes durables et du slow tourisme. Le MTB Club Spoleto promeut l’utilisation du vélo avec des événements en Ombrie : les 19 et 20 juin, le premier événement Gravel sur l’ancienne voie ferrée Spoleto-Norcia aura lieu à Scheggino.

Les événements organisés dans les villages seront soutenus par BAI – Borghi Autentici d’Italia (Villages Authentiques d’Italie), afin de faire redécouvrir les petits villages italiens qui, même en 2021, seront encore les protagonistes du tourisme de proximité, le long des réseaux de mobilité douce, de nature et de produits œnogastronomiques. L‘AIAPP, l’association des architectes paysagistes, nous guidera à travers les jardins et paysages italiens grâce à des événements et des projets de formation en continu. Legambiente, à l’occasion de sa campagne #VolerBeneAllItalia, mettra l’accent sur le cyclotourisme le long du réseau de pistes cyclables italiennes, afin de promouvoir l’intermodalité à partir des gares ferroviaires, des gares vertes comme véritables pôles de mobilité douce dans notre pays et dans les régions intérieures.

Outre ces initiatives déjà inscrites au calendrier, de nombreuses autres sont en cours de préparation par les 28 associations et 18 adhérents qui forment l’Alliance, tels que le Touring Club italien, l’AITR, le WWF, l’AEC, l’Association des voies vertes, l’AICS, Napoli Pedala, Federparchi, l’Association italienne du tourisme responsable, l’AIGAE, Federtrek, l’Associazione Ferrovieri del Genio, Salento Bici Tour.

« Le Printemps de la mobilité douce 2021 veut aussi être l’occasion de demander au gouvernement Draghi et au Parlement que le Plan national de relance et de résilience, l’Italie nouvelle génération, accorde une attention suffisante et nécessaire à la mobilité active, aux chemins de fer locaux, aux villages et au tourisme durable. Un projet et une vision essentiels pour un redémarrage durable, des emplois durables et la protection du territoire dans notre pays – a déclaré Anna Donati, porte-parole d’AMODO ».

À cet égard, l’Alliance de la mobilité douce a formulé et envoyé aux institutions 7 recommandations et demandes d’intégration et de modification du PNRR en cours de révision. Voici le lien pour les lire. 7 idées d’AMODO pour améliorer l’Italie nouvelle génération – Mobilità Dolce (mobilitadolce.net)

Avec le soutien de

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Début de la collaboration entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena et Coldiretti Plaisance

Engagement commun dans la valorisation des productions agroalimentaires du territoire, de la culture et des traditions locales. Tels sont les principaux objectifs de la collaboration entre l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF) et Coldiretti Plaisance, signée par les présidents respectifs Massimo Tedeschi et Ugo Agnelli.

L’AEVF, à laquelle appartiennent aujourd’hui 190 institutions dont des Municipalités, Provinces et Régions européennes, est l’organisme officiel désigné par le Conseil de l’Europe pour le développement de la Via Francigena. Nous interprétons ce rôle également à travers la valorisation des productions agro-alimentaires typiques et des lieux d’accueil les plus liés aux traditions locales.

Il s’agit d’un thème particulièrement cher à Coldiretti, qui s’engage depuis des décennies dans la protection des produits locaux typiques et d’excellence. « Par le biais de la Fondation Campagna Amica, notre organisation est impliquée dans la sensibilisation des citoyens aux valeurs de la saisonnalité, du kilomètre zéro et de la filière agricole italienne », affirme le président de Coldiretti Plaisance Ugo Agnelli. « Ces thèmes correspondent bien à l’esprit de l’AEVF qui, comme nous, se caractérise par une grande attention à l’exemplarité du territoire. En même temps, comme l’AEVF promeut les valeurs des chemins et des pèlerinages, en partant du développement durable des territoires à travers une approche culturelle, identitaire et touristique, Coldiretti, avec Campagna Amica et l’association des agritourismes Terranostra, s’engage dans la valorisation d’un slow tourisme, respectueux de l’environnement et attentif aux traditions locales, considérées comme un patrimoine précieux à transmettre. Nous sommes donc très satisfaits de cette nouvelle collaboration, qui promet d’être une expérience fructueuse pour les deux parties ».

La collaboration a été facilitée par l’action sur le territoire de Fabio Tamburnotti, personne de contact de l’AEVF pour le territoire de Plaisance. Satisfaction également exprimée par le président de l’AEVF, Massimo Tedeschi : « La culture et le patrimoine font partie de l’héritage des territoires traversés par la Via Francigena que nous voulons contribuer à valoriser. Le chemin, dans ses 3200 km de Canterbury à Rome et ensuite à Santa Maria di Leuca, traverse principalement des zones rurales. Une collaboration avec Coldiretti, l’association de référence des producteurs agricoles, signifie pour nous de commencer un parcours de promotion des traditions culturelles des lieux, des produits de dégustation et des paysages. La protection de l’environnement et de l’authenticité des produits sont des valeurs partagées par Coldiretti et l’AEVF. Comme à Plaisance, où les trois AOP Coppa, Salame et Pancetta Piacentina représentent non seulement un voyage dans le goût, mais aussi dans la tradition et l’histoire d’un territoire. À découvrir à un rythme lent, bien sûr. Un discours qui dépasse les frontières régionales et nationales, qui trouve l’AEVF engagée dans la défense des saveurs authentiques tout au long de l’itinéraire européen ».

L’intégration et la coordination des activités, telles que prévues par l’accord, prendront la forme d’une participation mutuelle à des initiatives considérées comme d’intérêt commun. Parmi les objectifs, il y a par exemple la désignation du futur marché couvert de Campagna Amica à Plaisance comme étape de la Via Francigena, à l’intérieur duquel il est possible d’obtenir le tampon sur le « passeport du pèlerin ». Un chemin vers la redécouverte des traditions et du goût qui unit Coldiretti et l’AEVF, qui regardent ensemble vers l’avenir. L’objectif est de créer le plus grand nombre possible d’occasions qui permettent aux pèlerins de goûter aux produits locaux, de les découvrir et de les apprécier au mieux. Comme on ne peut le faire qu’après avoir parcouru des dizaines de kilomètres, les yeux pleins de paysages et le cœur plein d’émotions !

Ugo Agnelli et Massimo Tedeschi, respectivement président de Coldiretti et de l’AEVF

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Nouveaux arbres plantés le long de la Via Francigena avec le projet « Arianuova » de Psicoatleti

Au printemps 2020, Psicoatleti ASD, une association active depuis 2004 et dédiée à la marche et aux voyages à pied, a annoncé le projet Arianuova visant à acheter et planter de nouveaux arbres le long de la Via Francigena, un projet que l’AEVF a parrainé avec enthousiasme, car elle a toujours eu l’environnement à cœur.

Le groupe de Psicolatleti a décidé de privilégier avec cette intervention le secteur de la plaine du Pô de notre itinéraire, qui a besoin d’aires de repos dédiées aux pèlerins et aux voyageurs. Le projet a été présenté en septembre avec un événement à pied entre Milan et la mer Ligure, clôturé devant le public au Festival de la communication de Camogli, où la campagne de collecte de fonds sur la plateforme Ginger a été officiellement lancée.

L’initiative, qui a duré tout l’automne, a été relancée par des médias nationaux tels que Radio Capital et La Gazzetta dello Sport, et a été bien accueillie par le public : le 31 décembre 2020, à la clôture de la campagne de financement participatif, l’objectif initial de 5 000 € a été doublé avec une collecte qui a atteint 10 250 € grâce à la générosité de plus de 250 donateurs.

Le soutien de l‘Association Européenne des Chemins de la Via Francigena (AEVF), chargée par le Conseil de l’Europe de la protection et de la valorisation de l’itinéraire européen, a favorisé le contact avec les municipalités d’Orio Litta (Lodi) et de Cadeo (Plaisance), en identifiant deux zones appropriées pour accueillir les jeunes plants : à Orio Litta, l’intervention visait à créer une zone de repos pour les marcheurs et les cyclistes avec de grands arbres, des arbres fruitiers et des arbustes placés près de la piste cyclable/piétonne, tandis qu’à Cadeo, une double rangée de tilleuls a été plantée.

À la mi-mars, dans le respect de la réglementation en vigueur, la plantation des arbres a été effectuée par une équipe de volontaires composée de membres de Psicoatleti ASD et de Piantumazione Selvaggia, partenaire technique de l’initiative qui garantira l’entretien des arbres pour les deux prochaines années. Les opérations se sont déroulées avec la participation des deux maires et des représentants des administrations, avec la présence bienvenue de la Giunta dei piccoli de la municipalité de Cadeo.

À cette occasion, certaines plantes ont été apposées sur des étiquettes écologiques en bois portant le nom des donateurs ; à ces Psicoatleti ASD a ajouté de leur propre initiative une dizaine de plaques portant le nom d’écrivains et de musiciens chers à ses membres. Ainsi, des arbres fruitiers ont été dédiés à Primo Levi et Mario Rigoni Stern, Cesare Pavese et Pier Vittorio Tondelli, Andrea Pazienza et Freak Antoni…

La situation sanitaire actuelle a nécessité de reporter les célébrations de l’inauguration des deux espaces à une date plus adaptée, avec la participation des donateurs, des sympathisants et des entreprises locales. En remerciant les organismes et les associations impliqués, Psicoatleti ASD a exprimé sa satisfaction d’avoir pu apporter cette petite contribution à l’environnement et à la praticabilité de la Via Francigena dans la vingtième année de l’institution de l’AEVF.

L’espoir est que ces interventions soient suivies d’autres, toujours plus efficaces, dans l’intérêt du bien commun.

Pour plus d’informations :

web : www.psicoatleti.org

e-mail : segreteria@psicoatleti.org – comunicazione@psicoatleti.org

Réseaux sociaux : FB IG TW YT @psicoatleti

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Nouveau Cours AEVF et Demetra: planifier, gérer, promouvoir des itinéraires culturels

Du 8 avril au 24 juin, le cours en ligne est de retour. Il s’adresse aux entrepreneurs, aux figures clés des petites entreprises et aux entrepreneurs et fournit des compétences managériales et techniques pour configurer l’offre globale des itinéraires culturels. L’équipe de l’AEVF composée de Luca Bruschi, Sami Tawfik, Luca Faravelli, Alberto Renzi participera au cours en offrant leur propre passion et savoir-faire.
Les randonnées et les itinéraires culturels sont des itinéraires touristiques intégrés capables d’apporter un développement durable aux territoires : grâce au passage des voyageurs et des marcheurs, les zones traversées par les sentiers – souvent internes et rurales – acquièrent une notoriété et augmentent les flux. La Via Francigena en est un exemple et son histoire constituera une étude de cas pendant le cours, tandis qu’au sein des différents modules, certains membres du personnel de l’AEVF interviendront pour raconter, à travers l’expérience et les bonnes pratiques, comment naît un chemin, comment il est géré et comment il se rapporte aux territoires qu’il traverse.

Le long des chemins, de nouvelles opportunités économiques et culturelles naissent continuellement et il faut savoir les intercepter. Ces dernières années ont vu fleurir des services, des technologies et des modes d’utilisation ouverts à différents marchés cibles (marcheurs, cyclistes, coureurs, handicapés, familles, etc.) qui enrichissent les itinéraires historiques et religieux, encourageant le développement d’un nouveau tourisme tel que : l’écotourisme, le slow tourisme, la gastronomie et le vin, le bien-être et les soins de santé.

Le projet de formation développe des compétences pour la conception, la gestion et la promotion d’itinéraires et de sentiers culturels, des compétences managériales et techniques pour configurer l’offre globale des itinéraires culturels, afin de maximiser les opportunités offertes par le marché lié à la croissance et à la diffusion du slow tourisme.

Programme du cours

Les cours auront lieu les mardis de 16h00 à 19h00.

Le projet est divisé en trois modules d’enseignement indépendants de 12 heures chacun. Il est donc possible de s’inscrire à l’ensemble du cours ou aux modules individuels qui vous intéressent :

Module 1 : Itinéraires culturels et chemins. Analyse de l’offre et de la demande touristique.
Module 2 : Marketing territorial stratégique des itinéraires. Bonnes pratiques et communication.
Module 3 : Le cycle de projet des itinéraires : processus créatifs et participatifs.
Méthodologie didactique

La formation est conçue comme un véritable laboratoire qui alterne une phase théorique et de discussion avec des moments pratiques et interactifs avec des groupes de travail.

Inscription

Toutes les informations sur le cours et les conditions d’inscription sont disponibles sur le site web de Demetra.

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Angleterre: le projet Via Francigena Art Trail

L’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena a l’honneur d’annoncer le lancement du projet « Via Francigena Arts Trail« , dans le cadre duquel trois œuvres d’art seront commandées et installées le long de la section anglaise de l’itinéraire.
Les œuvres d’art, d’une qualité ambitieuse, parleront aux pèlerins du patrimoine culturel local contemporain et offriront une occasion de pause, de contemplation et d’inspiration, en mettant en valeur le paysage naturel environnant. Au moins une des installations sera située dans le district de Canterbury, et une dans le district de Douvres.

Le projet est financé par le projet Interreg Europe Green Pilgrimage et géré par Dover Arts Development. Le « Via Francigena Arts Trail » fera ensuite partie d’un « Art Trail » plus large – un parcours artistique – créé par l’unité Kent Downs AONB dans le cadre du projet EXPERIENCE.

Peter Morris, responsable des sentiers nationaux pour le North Downs Way (NDW), qui contribuera activement à ce projet, déclare : « […] Le projet The Via Francigena Arts Trail se concentre sur les zones rurales. Il sera très intéressant de voir comment les artistes interprètent le paysage et l’héritage des pèlerins dans cette section du sentier. Nous sommes impatients d’installer ces travaux, qui donneront aux gens de nouvelles raisons de visiter le sentier ».

Le « Via Francigena Art Trail » contribuera à la création et à la promotion de produits touristiques expérientiels, même en basse saison, et d’un tourisme rural durable.

Plus d’informations ici : https://www.dadonline.uk/projects/via-francigena-arts-trail/ et https://www.dadonline.uk/updates/call-out-via-francigena-arts-trail-commission/

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‘Road to Rome 2021’: le « Bâton du Pèlerin » est prêt!

Le bâton du pèlerin est arrivé : notre « flambeau olympique », qui sera transmis de pèlerin en pèlerin au cours de la marche relais « Via Francigena. Road to Rome 2021 » !
L’événement célèbre en même temps l’anniversaire de la fondation de l’AEVF, qui a eu lieu le 7 avril 2001 à Fidenza (Parme), et le 27ème anniversaire de la reconnaissance de la Via Francigena comme « Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe« , qui a eu lieu en 1994.

‘Road to Rome’ se veut un grand moment de fête, une longue marche relais, à parcourir à pied et à vélo, le long des 3 200 km de la Via Francigena. Le bâton du pèlerin prendra la place de la torche olympique et sera porté, étape par étape, tout au long du parcours.

Pour cette initiative, on utilisera un bâton en bois de noisetier, fourni il y a 3 ans par Michael Walsh près de l’abbaye de Holycross à Tipperary, en Irlande. Le bâton a été séché, nettoyé et préparé pour le long voyage avec plus de 10 couches d’huile de lin bouillie.

La décoration du bâton a été gravée par l’artiste locale Julie Helen Sharp, et la poignée en corde du manche a été préparée par l’artisan spécialisé Declan O Shea.

Le bâton a ensuite été béni par le curé de Holycross, le frère Celsus Tierney, le 26 février 2021, qui a prié pour tous ceux qui prendront part à la longue marche.

Nous remercions la Confaternité des Pèlerins de Rome qui a suggéré et coordonné cette initiative.

Pour plus d’informations sur « Road to Rome 2021« , cliquez ici.

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Grâce à la Via Francigena 170 neo-diplômés en Erasmus en Europe

L’opportunité est réservée aux nouveaux diplômés qui ont obtenu leur diplôme dans un lycée situé le long de la Via Francigena : 21 sont déjà partis, 49 autres sont sur le point de le faire, grâce au projet « FORREsT : new skills FOR expeRiEntial Tourism » dont l’AEVF est le chef de file et qui fait partie du projet plus large Erasmus+.

Le projet vise à répondre aux nouvelles tendances du tourisme international (tourisme expérientiel et durable) et à promouvoir le développement économique-productif des zones concernées par le transit de la Via Francigena, dans le but de valoriser les petites communautés locales qui partagent toutes une identité culturelle européenne, exprimée précisément par la Via Francigena. Les 21 jeunes qui sont déjà partis se trouvent actuellement entre la France et l’Espagne, et certains ont déjà terminé leur expérience.

Les jeunes ont la possibilité d’effectuer une formation/expérience professionnelle dans les réalités européennes dans les domaines mentionnés ci-dessus, grâce à une bourse qui comprend

  • la préparation linguistique par le biais de la plateforme européenne OLS
  • le transport aérien à destination et en provenance de la destination du stage
  • une couverture d’assurance pour la durée du séjour
  • hébergement ; tutorat et suivi professionnel, logistique et organisationnel
  • délivrance de certificats et d’attestations

Parallèlement, le projet « F.O.R.Es.T. 2.0 – FOsteR an euRopEan identity through the Trainees mobility« , lancé l’année suivante, est également en cours. Si la première édition s’adressait aux diplômés du secondaire le long de la Via Francigena d’Aoste à Rome, le « FORREsT 2.0 » s’adresse à 100 jeunes diplômés le long de tout le tronçon italien de la Via Francigena, de la Vallée d’Aoste aux Pouilles et toujours avec une expérience professionnelle en Espagne, en Angleterre, en France.

Pour en savoir plus :

Voici quelques-uns de leurs témoignages à l’issue de l’expérience :

« L’activité que j’ai réalisée a certainement eu un impact positif sur mes relations interpersonnelles, me faisant en fait développer une vision plus objective du monde du travail. »

Francesco Caraccia – France

« Je pense que cette expérience peut donner à chacun d’entre nous l’occasion de découvrir et d’améliorer certaines parties de nous-mêmes, car nous sommes stimulés de tous les points de vue : tant sur le plan privé que sur le plan de l’expérience professionnelle, je ne peux que dépenser des mots positifs, je suis satisfait de cette expérience n’ayant jamais travaillé dans le secteur du tourisme. »

Gaia Colalucci – Espagne

« C’était une expérience très formatrice, j’ai découvert la culture d’un nouveau pays et j’ai rencontré de nombreux amis. J’ai également eu l’occasion de me plonger dans le monde du travail en tant que traductrice, ce que j’étudie à l’université. Je le recommande à tout le monde et je n’hésiterais pas à y retourner, peut-être vers d’autres destinations pour connaître d’autres cultures et m’ouvrir encore plus l’esprit. »

Giulia Galli – Espagne

« Je pars avec un bagage d’expériences plus large, avec la conscience qu’avant je n’avais pas de pouvoir travailler et de savoir gérer le marketing d’une entreprise. J’ai vraiment apprécié cette expérience, je suis sûr qu’elle m’a ouvert les yeux sur un monde du travail que je ne connaissais pas. Maintenant, c’est à moi de continuer et d’avoir faim de connaissances ! »

Sara Marconcini – Espagne

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Le « Chemin de Lumière » de Francisco Sancho arrive sur la Via Francigena à Champlitte

Francisco Sancho, espagnol d’origine et italien d’adoption (de Vicenza), a fait du pèlerinage à pied son expression de la vie chrétienne. Il marche depuis de nombreuses années le long de tous les principaux pèlerinages d’Europe. Nous l’avons rencontré le 10 mars à Champlitte.

Le directeur de l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena Luca Bruschi et le responsable du développement de la Via Francigena en Suisse et en France Jacques Chevin ont rencontré le pèlerin à Champlitte, point de départ de la 40ème étape française de la Via Francigena. La ville accueille depuis 2016 le siège français de l’AEVF et le maire Patrice Colinet lui a rendu les honneurs ce matin.

Depuis de nombreuses années, Francisco voyage en portant au monde son projet de « Chemin de lumière » : un voyage dans lequel, à chaque étape, il consacre un moment de prière et allume une lampe qui peut laisser, à la fin du voyage, un « chemin de lumière » et de sérénité.

Ses chemins :

2014 : Accompagné de son sac à dos, de son bâton et de sa foi, il est parti du seuil de la Basilique de saint Pierre et Paul à Rome pour un voyage qui l’a conduit jusqu’à la tombe de Saint Jacques de Compostelle. Le chemin du retour l’a conduit à Puy en Velay, a traversé les Alpes près du Val de Suse et, traversant le centre et le nord de l’Italie, est arrivé à Assise pour retourner à Rome sur les traces de Saint François.

2015/2016 : il part vers Saint-Jacques-de-Compostelle et, en passant par Bruxelles, il se rend en Norvège où il visitera le tombeau de Saint Olaf à Trondheim. Il retourne à Rome en faisant une halte à Cracovie à l’occasion des Journées mondiales de la Jeunesse 2016.

2019/ à ce jour : Le 6 juillet 2019, il entame son voyage spirituel à partir de Santa Maria di Leuca dans le but d’unir toutes les grandes destinations de la foi à travers l’Europe, celles-là même que les pèlerins et les voyageurs empruntent depuis le Moyen Âge. Il prévoit de revenir à Santa Maria di Leuca d’ici Pâques 2021.

Francisco nous le dit :

« J’ai déjà parcouru, au cours de mes 25 années de pèlerinage, la plupart de ces chemins, j’ai recueilli des expériences inoubliables, j’ai rencontré des personnes extraordinaires qui sont ensuite devenues mes meilleurs amis, j’ai recueilli des témoignages, des images, des histoires et des récits, mais j’ai aussi connu la douleur, de grandes difficultés, j’ai regardé dans les yeux les côtés les plus cachés et les plus sombres de mon âme, je me suis heurté à l’incertitude de vivre… et, à coup sûr, l’homme qui est parti n’est pas le même que celui qui est revenu.

Dans chaque endroit que j’ai traversé, j’ai allumé une bougie, récité une prière et essayé d’apporter de la sérénité, afin qu’à la fin de mon voyage, en regardant derrière moi, je voie une traînée de lumière, un « Chemin de lumière« .

À mon retour, je voudrais raconter mon voyage, physique et intérieur, à travers des expositions photographiques dans différentes villes d’Italie, où mon rêve est de pouvoir partager avec tout le monde ce que j’ai vécu et peut-être de pouvoir amener les gens sur le chemin, compris comme une expérience spirituelle et cathartique … Dieu sait combien, de nos jours, il y a un besoin de ralentir, d’aller au pas, d’avoir l’occasion de méditer et d’admirer la beauté du monde qui nous entoure. « 

Vous pouvez soutenir la marche de Francisco Sancho ici. Les fonds récoltés l’aideront à.. :

 – Complétez le Chemin de la Lumière en contribuant au peu de choses dont un pèlerin a besoin pour continuer à avancer, un peu de nourriture et un lit pour se reposer pendant la nuit ;

Organiser des événements « Chemin de lumière » dans toute l’Italie. « Chemin de lumière’’ est une exposition photographique sur mon pèlerinage en Europe ;

– Créer et animer une communauté sur Facebook où tout le monde, pèlerins, cheminots, enthousiastes et personnes intéressées peuvent partager leurs expériences, des conseils et se soutenir mutuellement dans leur voyage.

 « Grâce à l’aide d’amis chers, j’ai pu confirmer la première exposition photographique qui se tiendra à Monte Sant’Angelo (FG), une ville qui m’est très chère, du 18 juin 2021 au 11 juillet 2021. »

Site web : boanerges.es

Instagram : @franciscosanchopellegrino

Profil Facebook : Francisco Sancho Boanerges

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La Via Francigena protagoniste du projet européen “The ways of Europe »

Présenté sur la plate-forme européenne eTwinning, le projet de Marcella Biserni – une pèlerine passionnée, professeur de langue et de culture espagnole au Lycée Fracastoro de Vérone – vise à rechercher et à partager des documents liés aux principaux pèlerinages en Europe par des élèves de lycées italiens, français et espagnols.  

Le projet a été présenté en novembre 2020, après deux ans que l’idée bourdonnait dans la tête de l’enseignante Biserni, sur la plateforme européenne eTwinning. Les écoles impliquées sont le Lycée G. Fracastoro à Vérone (Italie) et le Lycée Edouard Branly à Amiens (France), en tant que créateurs du projet. Le troisième pôle est l’école internationale SEK Atlántico de Poio (Espagne), en tant qu’école partenaire. Il n’est pas facile d’imaginer des échanges culturels dans un contexte de Covid, et la technologie d’apprentissage en ligne de l’Union européenne s’est révélée inestimable à cet égard.

Ce projet offre aux étudiants une méthode originale et concrète pour étudier les cultures et les traditions des trois différents pays. L’histoire de l’Europe sera abordée à travers la découverte du slow tourisme des chemins : Saint-Jacques de Compostelle, Via Francigena et Via Postumia.  Les étudiants seront encouragés à développer leur autonomie et leurs compétences numériques et linguistiques par des mises en situation, qui les conduiront à la création d’un produit final concret. Au début, le travail se fera dans le Twinspace, la plateforme eTwinning, qui permettra aux classes de se connaître, d’échanger des informations sur leurs territoires, et ainsi de se préparer à concevoir un véritable itinéraire touristique, en jouant le rôle de guides dans les étapes du voyage de leur lieu. Les échanges dans les trois pays visent à valoriser le patrimoine européen et offriront l’occasion de renforcer les relations entre les écoles et de souligner l’importance d’une économie plus durable, ainsi que l’intérêt de rencontrer d’autres personnes en cours de route. Ce sera une façon de stimuler leur créativité et leur curiosité historique, artistique et environnementale envers le monde des chemins et de leurs traditions.

Quel sera le produit final ? Un Vlog traduit dans les quatre langues utilisées avec l’apport d’images, de vidéos et d’itinéraires créés par les élèves au cours de leurs voyages sur les sentiers, améliorant la motivation des élèves pour l’apprentissage des langues et de la culture européenne. Un important échange d’informations, d’idées et de cultures sera créé, en se concentrant particulièrement sur les perspectives d’emploi et économiques, liées à la nature et aux réseaux de tourisme lent. Les étudiants développeront un fort sentiment d’autonomie et de responsabilité, grâce à des activités de recherche interdisciplinaires et à l’expérience concrète d’échange dans les pays étrangers à visiter, en les découvrant à pied. Le Vlog traduit aura l’apparence d’un itinéraire visuel ; le cas échéant, des informations sur les chemins, mais surtout sur les itinéraires empruntés, seront disponibles sur le web.

La première phase du projet, qui a débuté à l’automne 2020, a vu le partage de matériel et l’intervention d’experts sur trois itinéraires proches des territoires des écoles partenaires : Pontevedra et le chemin portugais de Saint-Jacques, Amiens et la Via Francigena et Vérone avec la Via Postumia.  L’objectif pour 2021, si le Covid le permet, est de pouvoir suivre ces pèlerinages et de réaliser des voyages d’échange entre les différents lycées concernés. À cet égard, l’Association Européenne des Chemins de la Via Francigena sera l’une des références pour les municipalités françaises le long de la Via Francigena, lorsqu’il s’agira de faire marcher les jeunes sur certains de ses tronçons.

En cette année marquée par la crise sanitaire, il ne fait aucun doute que les écoles et les programmes d’échanges culturels ont plus souffert que les autres des restrictions imposées par la pandémie, qui a bloqué la possibilité de se déplacer librement. En espérant que dans les prochains mois nous pourrons poursuivre la partie « physique » et itinérante du projet, nous devons cependant reconnaître que la partie purement virtuelle a été une excellente occasion de faire voyager ces jeunes entre cultures, langues et territoires. Autant de thèmes chers à l’AEVF, pour lesquels c’est un honneur de participer à ce projet.

Ce qui a été fait jusqu’à présent :

– Des élèves français du Lycée Edouard Branly d’Amiens ont créé leur première présentation sur la Via Francigena de Canterbury à Rome, ils l’ont fait en anglais. Cette école est spécialisée dans la technologie et l’ingénierie. Leur idée pour quand nous allons faire un bout de chemin avec eux est de créer avec leur équipement et de concevoir une lampe pour marcher la nuit, à attacher au sac à dos. En bas de l’article, vous trouverez la brochure PDF qu’ils ont réalisée.

– Les étudiantes (ce sont toutes des femmes !) de la 3^CL du Lycée Fracastoro de Vérone ont réalisé des brochures en espagnol sur les sentiers italiens, des brochures touristiques pour offrir des forfaits ou pour les promouvoir. Ils ont ainsi renforcé leur vocabulaire de voyage, qu’ils étudient en espagnol. Ils sont en cours de révision avant d’être mis en ligne sur l’Espace virtuel eTwinning. Les itinéraires qui ont été couverts jusqu’à présent le sont : La Voie Céleste, la Voie de Postojna, la Voie de Saint Benoît, la Voie de François, la Voie du Salento, la Voie des Dieux, la Via Francigena. Le choix des contenus et des images était totalement laissé à la discrétion des étudiants. Les photos à l’intérieur de cet article sont extraites de leurs brochures.

 – En cliquant ici, il est possible de consulter les brochures qui seront réalisées au fur et à mesure.